01/01/15
Point de vue d'Alexander Hanson.Je soupirai lorsque je sentie une nouvelle fois son corps, si fragile en cet instant, prit de soubresauts dans mes bras. J'encerclai sa taille avant de la faire passer au-dessus de moi, sa tête s'enfouissant dans le creux de mon cou laissant ses larmes tomber sur mon oreiller et sa respiration entrecoupée tapant contre mon oreille. Ses jambes s'enroulèrent aux miennes tandis que ses poing se fermaient sur mon torse nu et que mes mains glissaient son le chandail que je lui avais donné pour cette nuit.
Je soupirai une nouvelle fois lorsque ses sanglots doublèrent et lui embrassai la tempe avant de caresser son dos et lui murmurer des mots réconfortant au creux de son oreille.
J'étais fatigué, totalement vidé d'énergie. Lorsque nous étions à Disneyland Paris, plus précisément au moment où nous avons appris la mauvaise et terrible nouvelle, elle ne voulait qu'une seule chose: rentrer à la maison.
On était donc rentré dans la chambre que nous avions loué et se fut en larme que Maya avait rangé toutes ses affaires et était monté dans la voiture, plaquant sa tête contre la vitre et remontant ses jambes à son ventre. Et depuis, le silence avait régné en maître.
Je sentis les poings de Maya s'abattre sur mon torse et elle se leva subitement, ses mains cachant son visage avant de rejeter ses cheveux à l'arrière en secouant la tête de gauche à droite.
Je me relevai tandis qu'elle s'approchait de la fenêtre et au moment où je la pris dans mes bras, elle me repoussa avant de lâcher un sanglot.
-Bébé, dis-je en la regardant, les larmes dévalant continuellement ses joues, bébé, ne te renfermes pas sur toi...
-Elle... Elle est morte, murmura-t-elle en mettant un contact visuel avec moi.
Je pu voir une forte lueur de tristesse dans ses yeux et cela me niqua le cœur en mille-et-un morceau. J'avais le pressentiment que le fond des abîmes l'engloutissaient petit à petit et que je ne pouvais rien faire à part seulement la regarder s'y noyer. Chose que je ne laisserai jamais se produire.
-Elle est morte, répéta-t-elle en pleurant de plus belle.
Je tendis le bras et elle s'engouffra dans mes bras pour qu'ensuite je la serre contre moi, plaçant ma tête dans le creux de son cou et humant son odeur.
-C'est la vie, d'accord ? Dis-je en la serrant d'avantage, c'est la dur loi de la vie et il faut en vivre les conséquences.
Je pris son visage en coupe et essuya ses larmes.
-Je suis désolé qu'elle soit morte. Tu vas avoir un putain de trou dans le cœur pendant un bon moment mais elle ne voudrait pas te voir comme ça, Maya. Elle voudrait que tu sois heureuse comme les jours de bonheurs que vous avez partagés...
-Je sais mais ça à l'air.. Tellement dur..
Elle me regarda en pinçant ses lèvres en une fine ligne et éclata une nouvelle fois en larme.
-Je sais, je la serrai contre moi avant de la ramener au lit, Shhhttt.
Je m'assis sur le bord et elle enroula ses jambes autour de ma taille et collant étroitement ses hanches aux miennes.
-Elle est morte... Répéta fréquemment Maya dans mon cou.
Mes doigts glissèrent sous son chandail et tandis que je caressai, du bout de mes phalanges son échine dorsale, je murmurai des mots réconfortant à son oreille, une nouvelle fois... Jusqu'à ce qu'elle s'éloigne de moi à nouveau avant de se lever et se diriger vers son sac, titillant ma curiosité:
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Without Limits ?
Romansa"Mais le bonheur comme la souffrance connaît une limite... Et se fut avec la même souffrance que l'on ressentait lorsque l'on vous arrache ce que vous avez de plus précieux au monde, ce que vous avez pour vous maintenir en vie... Que les portes se r...