PDV d'Alex
22h58.Je regardai la route tandis que Maya chantait les premières paroles de Maps.
C'est vrai qu'elle chantait pas super bien... Mais le simple fait de la voir comme cela, me rendait heureux: les lèvres un peu gonflées, les joues peu rougeâtres, les cheveux volant autour de sa tête... Mais ce qui me rendait encore plus heureux était de voir le sourire franc sur son magnifique visage et ses yeux brillaient comme deux étoiles parmi tant d'autre, éclairent la nuit obscure.
Ses cheveux noirs dansaient autour de sa tête et ses mains tapaient sur ses genoux au même rythme que la musique.
-Dis moi Alex..?
Je me retournai vers elle et fixait ses yeux si envoutant pendant quelques secondes avant de reporter mon regard sur la route.
-Qu'y a-t-il encore, mon coeur ?
Et je savais qu'elle allait me reposer encore la même question...
-On est bi-...
-Dans cinq minutes ! Lui répondis-je en la coupant dans son milieu de phrase.
Je savais exactement où je l'emmenai... Je l'avais en tête depuis déjà longtemps. J'avais découvert cette endroit peu avant la connaissance de Maya, et il m'avait tout de suite plu. Certes il était loin et moche de l'intérieur... Mais la vue était magnifique, splendide.. D'en haut..
-Fatiguée ? Dis-je en tournant le volant vers la gauche.
Je continu le long du chemin tandis qu'elle répondait à ma question précédente.
-Non, je ne suis pas fatiguée, répondit-elle avec un sourire.
-Tant mieux.
Un léger sourire étire mes lèvres et je stoppe la voiture devant l'immeuble abandonné.
-Viens, dis-je ouvrant ma portière.
Le vent était légèrement frais et les branches d'arbres aux alentours brisaient le silence de la nuit.
-On est où ?
Je ne réponds pas à cette question et me dirige vers l'entrée de l'immeuble après avoir pris nos sacs dans la voiture. Le propriétaire avait, du jour au lendemain, voulu se rapprocher de plus près de la ville qui se trouvait à environ huit kilomètres d'ici. Il avait donc tout ménager dans un autre immeuble, laissant celui-ci dépourvu de meubles et seulement habité par des rats et d'autres vermines...
Je m'approche près de la porte de service et y ressort une petite clé et quelques secondes plus tard, un ''clique'' résonne.
Plus on a de contact, plus on a de passe-partout...
-Nous sommes dans l'ancien immeuble de Gérard Vittel. C'est un grand ami à mon père. Attention où tu mets les pieds, les gamins du village voisin on brisés les fenêtres en lançant des pierres...
Je lui prend la main et y entrelace mes doigts avec les siens avant de continuer à avancer.
-C'est par ici... Dis-je en prenant le couloir de gauche.
Je sentis ses doigts serrer les miens avec un peu plus de pression tandis que nous parcourons ce long couloir obscure.
En tâtant le long du mur avec mon autre main, je sentis sous mes doigts, quelque chose de dur et de métallique. Une porte.
-Attention aux marches.
J'ouvre la porte qui émet un grincement horrifiant, donnant des frissons au corps de Maya.
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Without Limits ?
Romance"Mais le bonheur comme la souffrance connaît une limite... Et se fut avec la même souffrance que l'on ressentait lorsque l'on vous arrache ce que vous avez de plus précieux au monde, ce que vous avez pour vous maintenir en vie... Que les portes se r...