DEUX JOURS PLUS TARD
Point de vue de Maya Miller
—Voilà, nous y sommes!
Je souris en direction des trois hommes se trouvant dans la voiture. À savoir: Ethan, Tim et Théo, mon petit bonhomme.
J'entendis Tim soupirai avant de prendre Théo dans ses bras et descendit de la voiture. Je le suivis et tandis que Tim sortait une de nos valises du coffre de son bras libre, je m'avançai vers la vitre baissée d'Ethan qui était assis devant le volant. Ce dernier m'adressa un sourire triste mais qui se voulait rassurant. Ashley n'avait pas pu nous accompagné.
—Merci Ethan. Merci pour tout.
Ce dernier me sourit encore une fois avant que je ne dépose un baiser sur sa jour. Nous n'étions pas proches lorsque nous étions au lycée mais ce petit séjour passé chez lui avec Ashley, m'a fait découvrir une nouvelle facette de lui.
—C'est normal. Et puis, ton chat fait quasiment parti de notre famille donc il est normal que son maître aussi.
Je lâchai un petit rire avant de prendre Théo dans mes bras.
—Prends soin de toi Maya. Et toi aussi petit bonhomme !
Ethan lui attrapa gentiment le nez et Théo se lit rapidement à faire des bruits de mitraillettes et en utilisant ses doigts entant que fusils. Je levai les yeux au ciel et observai la voiture d'Ethan s'éloigner.
Je me retournai vers Tim. Durant ces deux derniers jours, monsieur tirait une de ses gueules. Il observai la façade de l'immeuble et grimaça. J'eus un rictus en coin avant de m'avancer vers lui et de lui embrasser sa mâchoire contractée.
—Il est vraiment trop tard pour reculer ?
—Oui. Allez viens !
—Pourquoi cette joie soudaine ?
—Parce que plus tôt on aura mis cette folle en prison, plus tôt on mènera enfin notre vie à trois !
Il sourit et déposa ses lèvres sur les miennes. Il prit ma valise et la sienne tandis que je prenais le petit sac à dos de Théo. Nous rentrâmes dans l'immeuble et j'appuyai sur l'interphone d'où le nom "Hanson" était écris juste à côté. Un son brut retenti et la porte qui nous séparait de l'ascenseur s'ouvrit. Nous montâmes à l'intérieur et j'appuyai sur le dernier étage comme me l'avait précisé Alexander dans un message hier soir.
—Tu as toujours tes règles ?
—Et oui, je souris tandis qu'il se grattait la nuque, pourquoi ? Elle te démange ?
—Un peu. Faut dire que tu ne m'aides pas non plus...
—Comment ça ?
— Tu as vu comment tu es habillée ?
—C'est pas de ma faute s'il fait chaud.
Et oui, aujourd'hui j'avais opté pour une robe beige m'arrivant y juste au-dessus des genoux, d'une ceinture en cuir me serrant à la taille et d'une paire de talons assortis à la ceinture. Je ne le voyais absolument pas mettre un jean alors que la météo annonçait une hausse de température pour cette semaine.
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Without Limits ?
Romansa"Mais le bonheur comme la souffrance connaît une limite... Et se fut avec la même souffrance que l'on ressentait lorsque l'on vous arrache ce que vous avez de plus précieux au monde, ce que vous avez pour vous maintenir en vie... Que les portes se r...