Auparavant la seule préoccupation d'Iris Peters était d'obtenir ses B.U.S.E. et d'espérer travailler plus tard pour la gazette du sorcier. Pourquoi a-t-il fallut qu'elle tombe sous le charme du grand frère de sa meilleure amie pour que ses rêves soi...
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Tout être humain a rêvé au moins une fois dans sa vie à l'existence de la magie.
Eh bien.
En effet, la magie existait bel et bien. D'ailleurs, le monde des sorciers se trouvait juste sous leurs yeux.
Iris Peters était l'une des sorcières admise à Poudlard, l'école de magie anglaise, depuis ses onze ans. Née de parents moldus, elle faisait partie de la maison serdaigle connue pour la sagesse et l'intellect de ses membres.
Aujourd'hui, en cet été 1994, elle avait bientôt seize ans.
-Papa, je peux savoir où as-tu mis mon sac à dos ? -Aucune idée chérie !
La jeune fille fouillait sa chambre depuis déjà un quart d'heure, finalement elle le trouva sous son lit caché sous une pile de manuels scolaires de magie.
-Ah te voilà, je l'ai trouvé c'est bon ! lança-t-elle à son père qui se trouvait au rez-de-chaussée de la maison.
Elle ouvrit le sac et y fourra tout ce dont elle aurait besoin durant ces deux prochain jours. Ce n'était pas tous les jours que l'on avait l'occasion d'assister à une finale de coupe du monde de quidditch.
Elle attrapa ensuite un élastique puis attacha ses cheveux en une queue de cheval haute. Elle s'observa un instant dans le miroir de sa chambre.
Elle était plutôt grande, avait de longs cheveux châtains et des yeux sombres. Son père entra soudainement dans la pièce, il se plaça derrière sa fille et posa une main sur son épaule avant de déclarer :
-Ta mère serait fière de toi. -Je pense surtout qu'elle a oublié mon existence depuis toutes ces années, soupira-t-elle.
Elle n'avait pas revu sa mère depuis qu'elle avait été reçue à Poudlard. Celle-ci avait été complètement paniquée en apprenant la vérité sur le monde des sorciers. Elle ne l'avait pas supporté, alors, un beau matin elle avait fait ses valises et avait abandonné sa famille. Cela faisait presque cinq ans. À chaque rentrée le cœur d'Iris se brisait un peu plus lorsqu'elle laissait son père qui était célibataire, seul, pendant de longs mois.
Son père tapota doucement son bras la sortant de sa torpeur et de ses sombres souvenirs.
Tout le monde portait son propre bagage de douleurs et de déception après tout, non ?
-Bon chérie dépêche toi tu vas faire attendre la famille Diggory !
Il sortit de la chambre.
La famille Diggory était les voisins d'Iris, eux-mêmes sorciers, leur fille, Claire était par ailleurs l'amie d'enfance de cette dernière.
Iris devait donc partir avec Claire, son frère Cédric et leur père Amos assister à la coupe du monde de quidditch, ils l'avaient invité.
Elle jeta un coup d'oeil à sa montre puis fit les gros yeux en voyant l'heure. Elle attrapa son sac et descendit en vitesse les escaliers. Son père l'attendait un sac de sandwich en main.
-Pour tes petits creux, dit-il en lui tendant le sachet. -Merci papa, j'aimerais tellement que tu viennes.
Il rit puis répondit avec un ton mélancolique :
-Tu sais bien que je n'appartiens pas à ce monde... Bon allez dépêches-toi ! -Oui j'y vais, à plus tard je t'aime !
Elle sortit de la maison et vit que la famille Diggory venait à peine de sortir de chez eux. Elle accoura dans les bras de son amie.
-Oh tu m'as tant manqué ma chère Iris. -Vous vous êtes vu ce matin, fit remarquer Cédric en arrivant juste derrière. -Je crois que c'était de l'ironie Cédric, expliqua Iris avec un sourire.
Amos arriva avec un énorme sac sur le dos.
-Salut Iris, prête pour l'aventure ? -Quelle question ! -Bien, touchez tous mon bras nous allons transplaner jusqu'au point de rendez-vous que m'a donné Arthur Weasley.
Tous prirent le bras d'Amos puis se retrouvèrent en un clin d'oeil dans une forêt.
-Wow très sympa ce point de rendez-vous, déclara Claire. -N'est-ce pas ?
Un homme roux arriva accompagné d'une troupe d'enfants et... d'Harry Potter.
-Oh mon dieu pince moi je dois rêver, laissa échapper Iris. -Arthur tu es bien à l'heure ! -En effet, cela doit être tes enfants ? -Oui voici Claire et son amie Iris... -Et j'imagine que ça doit être Cédric Diggory ce grand garçon ? -Exact ! -Enchanté monsieur Weasley. -Oh je t'en prie appelle moi Arthur !
Les présentations faites ils marchèrent jusqu'au lieu de la finale, des milliers de tentes étaient déjà installées.
-C'est incroyable ! s'exclama Iris. -J'espère qu'on trouvera de la place avec toutes ces tentes, soupira Arthur Weasley.
La brune s'approcha d'Harry pour marcher à ses côtés.
-Hey je suis Iris, on ne se connait pas vraiment, du moins je te connais, mais... Bref, je voulais savoir si je pouvais citer ton nom dans mon article ? -Hum, oui bien sûr.
Elle voyait qu'elle l'avait mis mal à l'aise.
-Excuse-moi Harry je ne voulais pas t'embarrasser c'est juste que Dumbledore a accepté que je sois la rédactrice en chef de cette année pour le journal de l'école, j'aimerais raconter dans mon premier article la finale de quidditch. Pour que ce soit plus aguicheur je pensais rajouter ta photo et citer ton nom histoire d'attirer des lecteurs, tu es d'accord avec ça ? -Hum oui bien sûr. -Super laisse moi chercher mon appareil dans mon sac.
Elle enleva son sac à dos tandis que Fred et Georges Weasley se dirigeaient vers eux.
-Alors Harry, mademoiselle Peters te fait du charme ? demanda Fred avec un sourire espiègle.
Iris ne put s'empêcher de rougir malgré elle. Elle se gifla mentalement pour avoir eu le béguin pour Fred Weasley l'année précédente.
-Laissez la tranquille, intervint Hermione Granger qui venait d'arriver. -Personnellement je n'ai absolument rien dit, répliqua Georges.
Iris s'éloigna d'eux pour rejoindre Claire.
-Alors tu lui as proposé ? -Il a dit oui ! -Super ! -De quoi parlez-vous ? demanda Cédric. -Ça ne te regarde pas Diggory, répondit Iris en lui tirant la langue ce qui était un acte démontrant sa maturité hors normes.
Les deux filles se dirigèrent ensuite vers les petits commerces pour acheter des souvenirs de l'événement. Pendant ce temps les garçons préparaient les tentes qui ressemblaient à l'intérieur à de vraies palaces.
