Jasmine « J'irai où tu ira »

Chapitre 58

Jasmine.
10h00

J'avais reçu un message de mon grand frère m'annonçant que la nouvelle princesse avait vu le jour et qu'elle allait parfaitement bien Hamdoulilah.

Vous m'auriez vu je me suis lever en sursaut toute excités d'enfin rencontrer ma toute première nièce. Et surtout de voir mon frère et ma meilleure amie remplit de bonheur.

J'ai directement réveillé Samir, comme une folle d'ailleurs. Je pense même qu'il a flipper. On se lève, on se change puis je vais prévenir Elyes qu'on y va. Il restera avec Nej à la maison. Pour celles qui se demandent, Elyes a 15 ans maintenant.

On quitte la maison direction l'hôpital. Avant ça on devait passer chez moi récupérer mes parents, Mehdi et Lamia allait nous rejoindre là bas ainsi que Naoufel et sa fiancé Wassila. Les parents de Kahina étant au bled devrait arriver d'ici demain je pense.

On arrive très vite en bas de chez mes parents. Ils attendaient déjà en bas pour être sûr de vite décoller direction l'hôpital. On se rejoins tous puis on y va.
Dans la voiture c'était la joie totale. On était tous sur notre petit nuage ..

On arrive à l'hôpital. On aperçoit Nouri à l'extérieur en face des grandes portes. Il faisait les cents pas.

Ma mère : Nouri on est là !

On s'avance tous vers lui excités comme pas possible. Je m'attendais à voir mon frère rayonnant de joie, débordant d'amour. Mais au lieu de ça j'avais mon frère plus vide que jamais.

Ma mère : Tu vous emmène à la chambre, je veux voir ma petite fille moi en souriant.

Nouri : Ma (maman) en se mordant la lèvre pour ne pas pleurer.

J'avais l'impression de tomber du dixième étage d'un immeuble. J'avais le coeur qui battait à mil à l'heure, je ne savais pas ce qu'il se passer mais le visage de mon frère crier de douleur ça je le savais.

Mehdi : Nouri qu'est ce qu'il a ? En mettant sa main sur la nuque de Nouri et en le rapprochant de lui.

Nouri se mordait encore la lèvre pour ne pas pleurer, puis il leva les yeux au ciel avant de les fermer. Je regardais mon frère le coeur serré et les jambes qui tremblaient.

Ma mère : Gouli chno kayen (Dis moi ce qu'il y a) angoissée.

Nouri : Les larmes au yeux C'est Kahina Ma, elle est partit ..

On suivit les cris de ma mère, les pleures de Lamia, les pleures de mes frères. Et quant à moi j'étais la, spectatrice de cette scène. Mon coeur battait à une vitesse folle, je ne sentais plus mes jambes, mes yeux était étouffés par les larmes et ma tête tournait. J'avais mal, j'ai mal, mon corps me lâche, j'ai pas la force, c'était trop dur, trop douloureux. Ya rabbi qu'est ce qu'il se passe.

Au milieu de toutes ses douleurs mon corps me lâche et me voila au sol inconsciente.

[...]

Mes yeux s'ouvrent, je suis dans une chambre d'hôpital. Autour de moi il y avait toute ma famille. Ce n'était pas un rêve, c'était bien réel, leurs visages étaient inondés par les larmes et par la tristesse. Leurs visages témoignaient du malheur que l'on vivait.
Je lève les yeux au ciel suppliant de tout puissant d'alléger nos souffrances et nous sortir de ce cauchemar.