Notre héroïne est dans cette salle d'attente, la vue broyait par les larmes, pleurant de peur, de peur de voir l'homme qu'elle aime s'envoler pour ce qu'on appelle « l'autre vie ». L'inquiétude habite son âme jusqu'au dernier millimètre en laissant une place à l'amour qu'elle éprouve pour son mari.
_______« Madame vous ne pouvez pas encore le voir »
Moi : Mais je veux juste savoir ce qu'il a, est ce qu'il va bien ? En pleure.
Le médecin : Je peux rien vous dire de concret pour le moment il faut attendre le résultat des examens. Et éliminer les risques de tumeur.
Moi : En m'asseyant Merci ..
Je souffle en m'asseyant, j'ai peur, j'angoisse déjà à l'idée d'apprendre que mon mari vas mal.
Quand vous êtes au bord d'une falaise et qu'un seul mot peut vous faire tomber au plus bas, vous avez peur ..
Je touche mon ventre, une force venant d'Allah arrive à mon coeur, ses deux petites princesses sont ce qui me faisait tenir dans cette salle d'attente qui n'inspirait que la détresse.
Au bout de plusieurs heures je décide de prévenir la mère de Samir, Fatna, qui arrive très vite accompagné de son ex mari Ahmed. Nous sommes donc dans cette salle d'attente, encore au courant de rien..
Fatna : Qu'est ce qu'il c'est passer Jasmine ?
Moi : Je sais pas Tata, il avait de la fièvre, puis dans la nuit c'était pire, il toussait beaucoup, puis dans la voiture il toussait du sang.
Ahmed : Safe benti (c'est bon ma fille) ne pleure pas ça sert à rien, ikoun l'kheir inshAllah.
Moi : Hum, mais les médecins me disent rien depuis tout à l'heure, ça fait presque quatre heures que je suis là.
Fatna : Ça va arriver t'en fais pas, les analyse ça prend toujours du temps.
Moi : Oui c'est sûrement ça.
Ma belle mère prend ma main et la serre fort, qu'elle magnifique belle mère Dieu m'a accordé. Al Hamdoulilah elle a toutes la bonté possible, le coeur blanc, et sur la main. Rare sont les femmes comme Fatna ..
J'embrasse sa main avant de lever les yeux au ciel en murmurant quelques sourates.
_____
Le médecin : La famille Faïmi ?
Mon beau père : Oui en se levant.
Le médecin : Veuillez me suivre dans le bureau s'il vous plaît.
J'ai tout de suite eu peur, mais ça change pas beaucoup des dernières heures que je viens de passer en réalité. Je me lève avec Fatna et on se dirige vers le bureau de médecin.
On s'installe, lui aussi prend place derrière son bureau, un dossier à la main, remplie d'un tas de feuilles.
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Jasmine « J'irai où tu ira »
General FictionOh, ma señorita L'amour que j'ai pour toi Dépasse de loin tous les mots