Des meilleures amies et un gang

Chapitre 39

Je tiens à préciser que dans ce chapitre il y aura de la violence, plus précisément de la torture. Si vous n'aimez pas la violence passez donc ce chapitre.

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Le regard de l'homme se veut menaçant... J'en ai presque des frissons tellement que ça ne présage rien de bon. Il s'approche de Laure.

Homme 1 : Vu que tu as fait la maligne hier, tu vas regarder ta pote souffrir et tu souffriras en dernière.

Laure : Pourquoi vous faîtes ça... ?

Homme 1 : Je te l'ai dit non ? Pour faire mumuse...

Laure : Vous êtes pitoyables... 

Il rigole et part dans ma direction, il caresse ma joue. Il est tellement dégoûtant que j'en fais une grimace.

Homme 1 : J'ai pas envie de vous voir mourir maintenant, j'aimerai bien vous garder un peu...

Il se met à appeler des hommes, deux hommes arrivent dans la pièce, ils déposent une bouteille de 5L et un chiffon puis ils nous font boire de force un verre d'eau. Malheureusement pour moi il n'y a pas de sucre... Puis ils s'en vont et les deux hommes d'hier les remplacent.

Homme 2 : Ça va commencer ?

Homme 1 : De suite.

Le chef attrape la bouteille d'eau et mouille complètement le tissu. Il l'essor ensuite et s'amuse avec, je sens que la noyade va mettre attribuer... Adieu bain adoré... Le tissu se retrouve sur ma tête un homme me force à mettre ma tête en arrière puis je sens de l'eau me tomber dessus.

Laure : Arrêtez ça !!!!!

L'eau est froide j'ai l'impression d'étouffer, mon cœur accélère ses pulsions cardiaque et mes muscles se contractent. Le temps s'écoule doucement et je perds peu à peu l'oxygène emmagasiné dans mon corps... J'entends un voix au loin, je crois que c'est Laure mais mon ouïe ne réagit pas. On me retire le tissu et je redresse enfin la tête, je tousse automatiquement car j'ai légèrement avalé de l'eau. Je prends de grandes inspiration, et aperçois que Laure se débat avec des larmes de rage coulant de ses yeux... Je retrouve enfin mon souffle mais on me remet le tissu et on me remet la tête en arrière. Avant de sentir de nouveau l'eau je tente tant bien que mal de prendre une grande inspiration. Les mêmes sensations me reprennent, l'étouffement est plus vive que tout à l'heure mais je me bat contre moi-même pour ne pas prendre d'inspiration. J'ai l'impression que le sang qui pulse dans ma tête va exploser du au manque d'oxygène. L'eau arrête de me tomber sur le visage et on me retire le tissu.

Laure a réussi à se détacher, elle a tenu par les deux hommes. Je reprend de nouveau mon souffle et profite légèrement de se répit pour reprendre vite mon souffle afin de ne pas me faire avoir de nouveau. Le chef s'approche de Laure et lui met un couteau sous la gorge, il l'a sortit de sa poche arrière de son jean. Je garde l'information en tête.

Homme 1 : Tu. Ne. Bouges. Pas. D'ici.

Il appuie tellement fort que du sang commence à couler de son cou mais elle ne dit rien. Ils relèvent Laure brusquement et l'attachent avec un lien plus solide que précédemment.

Homme 1 : Bon, c'est tout pour aujourd'hui. Mais demain, c'est ton tour.

Il regarde Laure puis les hommes sortent de la salle. Je commence à sentir que mon corps à besoin de sucre en même temps avec l'accélération de mon rythme cardiaque n'a fait qu'empirer les choses...

Laure : Nana ça va ?!

Nana (en toussant) : Oui oui... ça... va...

Laure : Putain de merde je suis trop conne !!!! Comment j'ai pu être aussi faible ?!

Le silence revient, j'ai encore un peu de mal à reprendre mon souffle. Cette sensation d'étouffement ne veut pas s'en aller... En plus je commence à voir flou et à avoir des vertiges... Put*** de maladie de mer**. Le temps passe et d'un coup Laure se mit à crier.

Laure : Venez vite !!! S'il vous plaît !!!!

J'entends vaguement la suite, il y a peut-être une porte qui s'ouvre mais je commence vraiment à ne plus tenir, mes yeux se ferment mais je les rouvre. Un objet est posé contre mes lèvres et je sens un liquide j'ouvre un peu les lèvres et je sent de l'eau sucrée. Je bois donc ce que je peux, puis je repends un peu de force. Plus le temps passe et plus je suis fatiguée, Laure me parle souvent pour connaître mon état puis on s'endort.

Je me réveille en première cette fois-ci, les hommes d'hier entre de nouveau dans la salle. L'un deux me fait boire de l'eau cette fois-ci elle est sucrée. Le chef prend la bassine et réveil Laure... Merde il va faire quoi ? Il se dirige vers la table et regarde ses différents instruments... Il y a de tout et n'importe quoi en relation avec l'électricité. Il prend un taser et se rapproche de Laure... Nooon... pas ça...

Nana : Ne faîtes pas ça !!

Il m'ignore, si je me défait je ne pourrais pas mettre au point un plan d'évasion mais je ne peux pas le laisser électrocuter Laure ? Des larmes coulent de mes joues... Pitié... faîtes moi ce que vous voulez mais laisser Laure...

Homme 1 : Ne t'en fais pas, tu vas pas mourir, la tension est très basse, ça va juste piquer un peu...

Elle ne réagit pas à sa phrase mais elle le défit tout de même du regard. Elle a quoi en tête ? Oh non... Me dîtes pas qu'elle a eu la même idée que moi ?

Laure : Que tu me fasses souffrir, je m'en fou. Mais si tu touches encore une fois à Nana, je peux te promettre que dès que je suis libérée, je te tranche la gorge avec un sourire qui restera gravé dans ta mémoire. Ce sera aussi le dernier que tu verras...

Homme 1 : Très bien je t'attends ! Viens !

Mais il est con ? Elle peut pas bouger... Et ça il le sait très bien, ce qui veut dire qu'il la nargue... Ce n'est qu'un sal***...

Homme 1 : Tu ne fais rien ? Non ? Bon pas grave, continuons...

Laisse la tranquille... nooooon... Mon rythme cardiaque s'accélère de nouveau tout se stresse et cette angoisse... Il la fait un peu attendre avant de lui mettre une décharge au niveau du ventre. Son cri de douleur me transperce de toute part, mes larmes coulent de plus en plus et je commence à m'agiter quand j'entends son deuxième cri résonner dans la pièce mais Laure me fait comprendre à travers son regard qu'il ne faut pas que j'intervienne... Il renvoi une décharge à Laure mais elle ne réagit plus, elle est à bout de force... Elle s'évanouit.

Homme 1 : Remettez les dans la cellule, on range les affaires puis on bouge.

Il se dirige vers moi et me caresse de nouveau le visage... C'est un homme répugnant... Les autres hommes me détachent de la chaise et me propulse dans l'ancienne pièce. Je me cogne la tête contre le mur... Je saigne un peu mais ce n'est pas grand-chose, mon sang pulse si rapidement que le sucre ingéré tout à l'heure a déjà été utilisé par mon corps... J'ai de nouveau vertige, ma vue se floute et Laure ne peut pas appeler de l'aide pour moi. Je m'écroule au sol.

Je me réveille un peu plus tard, je suis assise contre le mur à côté de Laure qui est toujours évanouit... Un homme est devant moi et me fais avaler un plus grand verre d'eau que tout à l'heure... Puis il repart, le temps passe et des hommes reviennent me chercher avec Laure. L'heure du départ à sonner, on est propulser dans l'arrière d'une camionnette. C'est à ce moment que Laure se réveille.

Nana : Laure ? Ça va depuis ce matin ? Réponds-moi je t'en supplie !

Laure : Oui... ça... va.

Nana : J'ai eu tellement peur put*** !

Laure : On est où ?

Nana : Ils nous changent d'endroit, pour que personne ne puisse nous retrouver facilement.

Elle hoche la tête et on fait le trajet dans le silence. Une fois arrivée après un interminable temps de route ils nous sortent du véhicule afin de nous enfermer de nouveau dans une nouvelle salle qui ressemble à celle de tout à l'heure.