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**FRIDA**

-Je ne vois pas pourquoi tu te retiens, moi si un homme est prêt à m'offrir tout ce que je veux je t'assure qu'il va regretter à la seconde ou il me le propose, déclara Josh pour la énième fois en reprenant une gorgée de son thé glacé.

J'avais bien dit à Lukas d'arrêter de m'offrir des cadeaux mais il ne pouvait pas s'en empêcher d'après lui, nous avions fini par trouver un compromis qui n'en était pas réellement un. Pendant qu'on se promenait sur Rodéo Drive avec toutes ces boutiques de luxe à qui jonchaient la rue, Lukas m'avait soufflé que se serait dommage de repartir sans rien acheter et puisque je le choisirai, on pouvait considéré que ce n'était pas un cadeau. Il avait tellement insisté que j'avais fini par céder, il devait choisir la boutique et je choisissais ce qui me plaisais : j'étais en possession maintenant d'un jolie petit sac de chez Louis Vuitton. Je critiquais souvent les grandes marques cependant à y voir de plus près, je comprenais l'engouement qu'il y avait autour, ce sac était parfait. 

- Avec, tu as l'allure parfaite de la gosse pourrie gâté , déjà que tu as la tête de l'emploi et que..... franchement, je n'arrive pas à croire que tu te tapes deux mecs, je veux dire...meeeuuf !!!  J'adore ta vie en ce moment, c'est tellement intrigant

-Je ne me tapes pas deux mecs Josh, soupirais-je 

- Appelles-ça comme tu veux si ça peut te donner bonne conscience, me répondit-il en haussant les épaules

Je levais les yeux en guise de réponse, on avait passé toute  la matinée ensemble et monsieur n'avait pas arrêté de me poser des questions sur moi et Fred, moi et Lukas, Lukas et Fred mon dieu je regrettais presque que de lui en avoir parlé. Je ne voyais pas ou étais le mal dans tout ça au fond chacun en tirais quelque chose de bénéfique. Bon moi en particulier et alors ? Pour une fois que c'est moi contrôlait la partie, vu que j'étais un jouet pour l'un et une distraction passagère pour l'autre, fréquenter un homme riche n'avait pas que des avantages, c'était bien d'être avec Lukas mais je le voyais de moins en moins ces temps-ci et le pire dans tout ça c'est que ça commençait à me faire....de la peine ? 

- N'importe quoi, soufflais-je en verrouillant mon téléphone   

- C'est bien beau tout ça mais il faut que j'y aille moi, je dois retrouver Edgar, on reçoit ses parents aujourd'hui à la maison et je peux te dire que je ne supporte absolument pas sa mère bref je te dirais comment s'est passé le massacre, me dit Josh en me donnant la bise avant de s'en aller 

Je me résignais à rentrer à la maison moi aussi, je me mis en route et pendant que je jouais avec la sucette que j'avais en bouche avec tous ses hommes qui se retournaient sur mon passage, je ne pu m'empêcher de penser à ce que Josh avait dit "si ça peut te donner bonne conscience". Mon cher ami ne se doutait absolument pas que ma conscience était morte pas moins d'une dizaine d'années plus tôt ou peut-être que je n'en avais jamais véritablement eu, je n'étais pas sure. La distinction entre le bien et le mal selon certains philosophes s'acquiert principalement  au travers de l'éducation que chaque individu reçoit, il peut ainsi avoir des éléments de convergences mais aussi des divergences, ce qui est bien pour certain, peut être mal pour quelqu'un d'autre. Un exemple, le même jour peu avant de m'avoir acheté ce fameux sac, Lukas et moi étions entrer dans une bibliothèque. Pendant que je lisais le résumé du livre que j'avais en main, Lukas qui était dans mon dos, m'avait plaqué contre lui me faisant ressentir la bosse qui s'était formé dans son jean. Sa main longea la courbure  de mes fesses avant de se faufiler sans da petite culotte, il me caressait à peine que mon clitoris se mit à battre d'excitation. Il descendis ensuite la braguette de son pantalon avant de se glisser en moi, je dus m'agripper à car mes jambes n'arrivaient plus a me soutenir, le plaisir se décupla en moi et je ne pu retenir le gémissement que j'avais aux bords des lèvres. Il m'avait chuchoté au creux de l'oreille qu'il aimait me faire gémir mais je devais faire le moins de bruit possible sinon quelqu'un nous surprendrait et il serait obligé de s'arrêter alors qu'il n'en avait pas du tout envie et moi non plus. Ce n'était pas très convenable on aurait pu avoir des problèmes mais c'était terriblement excitant. Je fus tiré de ce vilain petit souvenir par un sifflement qui retentit à coté de moi, je cherchais son origine et vis Fred qui cheminait à la même cadence de moi

Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant