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Une chose que je détestais par dessus toi c'était de devoir supporter des bavardages incessants dès le matin surtout quand je n'avais pas passé une très bonne nuit. En temps normal j'aurais envoyer, quiconque qui empiétait sur ma paix baladé, mais il y avait certaine limite à ne pas dépasser et Warren en faisait partie.

- Je savais qu'en devenant président de ce club, j'aurais d'importantes responsabilités à gérer, des hommes à superviser, je suis en charge de beaucoup de choses Fred. Mais je ne savais pas que j'aurais aussi à me charger de petites histoires de cul, me déclara-t-il vraiment hors de lui.

Apparemment il avait eu vent de ce qui c'était passé hier soir et il n'était pas très content du tout, moi non plus d'ailleurs mais je préférais me taire qu'il me dise ce qu'il a à dire et il pourrait me lacer la grappe le plus vite possible.

- J'ai toujours toléré tes petits excès de colère, continua-t-il, tant que ça ne me posais pas personnellement de problèmes mais là, j'ai reçu un appel de la police. Heureusement pour toi que j'y connais des gens qui ont décidé de laisser couler cette affaire mais juste pour cette fois. Tu es un bon élément, tu exécutes toujours correctement ce que je te donne à faire c'est uniquement pour cette raison que je vais tolérer mais seulement pour cette fois. La prochaine fois tu te démerderas tout seul, tu m'entends ?

-Ça ne peut pas être plus claire, lui répondis-je en masquant le plus possible mon agacement.

-Très bien, tu peux filer j'ai des choses à faire

Comme si j'avais l'intention de rester encore une minute de plus. Je sortis de son bureau et me dirigeais directement vers la salle de sport, il fallait que je cogne sur quelque chose, je ne sais pas qui a eu l'idée d'y installer un sac de frappe mais il venait de recevoir ma reconnaissance éternelle. Je mis les gants de boxe, et frappais à peine deux, trois coups que j'entendis Rachel m'appeler

-Fred ? .....Fred ?......Fred ?

-Quoi encore ? lui répondis-je en continuant de frapper

-Ouh la du calme, je viens en paix. Je voulais savoir comment tu allais.

-Je me porte comme un charme, comme tu peux le constater, lui dis-je en lui jetant un coup d'oeil. Dis moi ce que tu veux vraiment, toi et moi nous savons que tu n'es pas là, juste pour ça.

-Eh bien....est-ce que tu as vu Frida ce matin ?

Je cessais de taper à la simple invocation de son prénom, j'essayais le plus possible de penser à autre chose mais décidément tout le monde avait l'intention de contrecarré mon intention. Je n'étais pas vraiment fier de ce qui s'était passé hier, je savais que pour une fois encore j'avais dépassé les bornes. D'habitude je m'en foutais, j'arrivais avec le temps à passer au de la de tout ça mais cette fois-ci ma conscience n'arrêtais pas de me torturer. Je n'arrêtais pas de me rembobiner la scène qui s'était passé en rentrant et je ne pouvais me mentir à moi même je ressentais de très profond remords.

- Non je ne l'ai pas vu, lui répondis-je en me défoulant de nouveau sur le sac de frappe.

- Elle est toujours enfermée dans sa chambre. Tu devrais peut-être aller la voir, elle n'était vraiment pas bien hier soir. Et tu sais que je fais partie des personnes qui pensent qu'il est nécessaire de régler les problèmes le plus vite possible avant que la situation n'empire, je sais que ce n'est pas comme ça que tu fonctionnes mais à situation exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles.

- Je ne pense....

- Si ne te défiles pas, me coupa-t-elle en m'entrainant vers la sortie

Elle me tira par le bras en m'emmenant devant la chambre de Frida, me retira les gants de boxe et me posa dans les mains un plat composé d'oeuf brouillé de pancakes sortie de je ne sais ou.

Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant