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**FRIDA**

IL était encore là, je sentais sa présence, je sentais son ombre terrifiante, et cette sensation habituelle de peur s'empara de moi. Je ne sais pas vraiment comment est-ce que je m'étais retrouvé ici, la pièce était sombre, il n'y avait pas de lumière mais même dans cette obscurité je reconnaissais très bien ce lieu. Il ne fallait pas que je reste ici, on était chez LUI je devais m'enfuir avant qu'il n'arrive. Je couru vers la porte et sortie en fracas pour me retrouver dans le couloir, je continuais ma course vers la porte d'entrée mais mes pieds étaient comme emprisonner dans quelque chose, et j'avais de plus en plus de mal à bouger. Je baissais la tête vers ceux-ci et je vis la mer de vers de terre qui grouillaient et s'entortillaient autour de moi j'essayais de m'échapper seulement chaque mouvement que je faisais m'enfonçais de plus en plus , je voulu hurler mais aucun son ne sortie de ma bouche, "Ce n'est pas réelle" me souffla une voix bienveillante. Je fermais les yeux, essayais de reprendre mon calme et lorsque je les rouvris, ils avaient tous disparus. Je repris mon ascension, descendis les même marches en marbre des escaliers, traversais le même salon aux tons froids, j'atteignis le hall et vis enfin la porte d'entrée. Je saisis la poignée, l'ouvris pour m'éloigner de cette endroit. Cependant à l'instant net ou je posais le pied dehors, je me retrouvais à nouveau dans cette même pièce.

-Je ne sais vraiment pas pourquoi tu t'acharnes, je te l'ai déjà dit tu ne peux pas t'enfuir me dit le démon qui se trouvait dans mon dos.

Je le sentis approcher de moi, cette fois j'étais complètement paralysée, mon corps ne me répondait plus mais mon angoisse grandissait au furet à mesure qu'il avançait vers moi de son pas lourd. Je sentais son souffle brulant sur ma nuque et je sentis ses griffes passés le long de mes cheveux et je sentis mes larmes coulées le long de mes joues

- Arrête de pleurer tout de suite ! Ne te joue pas à la victime, on sait très bien tous les deux qui est le véritable monstre dans cette pièce, ricana-t-il

Je sentis alors un fourmillement qui me venait des bras accompagné d'une odeur assez métallique, je levais en tremblant les mains et vis le sang qui les recouvraient. Mon regard suivis la trajectoire des goutes qui ruisselaient maintenant et je me rendis compte que la pièce entière était remplie du liquide poisseux. IL ne se tenait à présent en face de moi avec un sourire machiavélique sur les lèvres avec sa queue qui se nouait et se resserrait autour de mon cou

-Ferme les yeux ça aide parfois, siffla-t-il

Je reniflais et lui obéit comme toujours en ressentait l'étau se resserrer ma respiration s'accéléra puis au bout d'un moment je ne sentais plus rien. J'ouvris de nouveaux les yeux et c'est avec soulagement que je distinguais le mur blanc qui se trouvait en face de mon lit, c'était juste un cauchemar.....un autre cauchemar.


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**LUKAS**

(**): traduction en bas de page

Je venais à peine de terminer ce que je pouvais considérer comme la réunion la plus éprouvante de toute ma vie, et il était à peine 5h du matin je n'avais absolument pas dormi de la nuit merci au décalage horaire. Je ne pouvais pas m'en plaindre, j'avais bien dit que je ne retournerais pas à Berlin juste pour leur annoncer que je me portais candidat pour le poste de dirigeant. Je savais que ma candidature aurait secouer plus d'un mais à ce point là, je ne m'en doutais pas, une partie de la famille était catégoriquement contre sous prétexte que l'ancien dirigeant était mon père, un de mes oncles sortie le fait qu'il ne s'agissait pas d'une dynastie ou le pouvoir se transmettais de père en fils. Heureusement pour moi, les actionnaires majoritaires ni voyait pas d'inconvénient, ils en était surtout très favorables puisqu'en l'espace de quelques semaines j'avais rapporté à moi seul bien lus que ce que l'entreprise gagnait en deux ans, ma décision se justifiait dès lors. C'est incroyable comment quelqu'un peut influer la manière dont on perçoit les choses dont on se perçoit soi-même. Frida n'imaginait pas quel impact elle avait eu sur moi, je lui avait raconté ma plus grande inquiétude, que dis-je ce que je voyais comme mon plus grand handicap dans la vie mais elle m'avait tout simplement accepté et mieux grâce à elle je m'étais rendu compte que j'étais bel et bien arrivé à dompter cette addiction, bon mon médecin me le répétait déjà cependant j'avais besoin de le voir par moi-même. En pensant à ma petite souris, je n'avais eu beaucoup de temps pour elle

Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant