Mala Fama

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J'étais en retard aujourd'hui oh non, tout ça ne serait pas arrivée si j'avais dormi plus tôt, je n'avais pas entendu mon réveil sonné. Il faut dire que hier soir j'étais épuisée, en plus de tous les desserts que j'avais du confectionné pour le restaurant, il fallait en plus que je rentre pour faire la cuisine pour une vingtaine de personnes. J'avais eu l'aide de Rachel et deux autres brebis mais malgré ça, il y avait beaucoup à faire et il y avait la vaisselle à faire après arh ! Je m'étais couchée et avait dormi comme une vrai souche, heureusement pour moi, Fred travaillait ce soir là, je n'aurais pas eu la force d'encaisser ses coups de reins. Quand je m'étais réveillé il était 10h, je commençais mon service à 11h mais j'avais 25 minutes de trajet, j'avais à peine eu le temps de prendre une douche et m'étais habillé à l'arrache, j'avais enfiler la première chose que j'avais sous la main : une robe bandeau en coton , elle n'était pas courte, elle m'arrivait mis cuisses mais elle était très moulante heureusement qu'elle était noire, de toutes les façons j'avais une tenue pour le travail parce qu'elle n'était vraiment pas approprié.

J'avais eu de justesse mon bus, et était arrivée à l'hôtel, je me dirigeais en cuisine, le restaurant de l'hôtel se trouvait au dernier étage, j'aimais bien l'idée car on avait une superbe vue pendant qu'on cuisinait. J'étais entrain de traverser le hall de l'hôtel, lorsque Mr. Morgan m'arrêta, c'était le chef du personnel de l'hôtel, un vieux grincheux il était assez stricte avec le personnel dont moi bien évidemment.

-Mlle Mancini, qu'est-ce que je vous ai dit à propos des tenus que vous portez pour venir dans cet hôtel, elles indisposent les clients m'indiqua-t-il par dessus ses vielles lunettes sans même me dire bonjour

-J'ai plutôt l'impression que c'est vous qu'elle dérange M. Morgan, c'est toujours vous qui vous en plaigniez.

-Je...je suis le chef du personnel c'est normal, bafouilla-t-il en devenant tout rouge. Il en va de la réputation de notre hôtel. Mais il me semble que vous êtes en retard, ajouta-il en regardant sa montre

-Oui désolé mais je serai moins en retard si vous me laisser partir lui fis-je remarqué

- Votre impertinence Mlle Mancini, soupira-t-il, allez-y filez

Je n'avais vraiment pas la tête pour toutes ses remarques, c'était toujours pareil, ce n'était pas ma faute si les clients de l'hôtel ne pouvaient pas contrôler leur libido mais j'avais intérêt à me tenir à carreau, je ne voulais pas perdre mon travail, j'avais la chance que le chef Mercier me défende parfois mais il ne pourrait pas constamment le faire. L'ascenseur par chance était au rez de chaussée, vite il allait bientôt se fermer, je pouvais pas attendre avec les vingts étages, on ne savait jamais combien de temps, il fallait attendre.

-Attendez, retenez la porte s'il vous plait ! implorais-je à homme qui était à l'intérieur avant d'accélérer ma cadence

Dieu merci, il l'avait fait, un de peu de gentille ça faisait surtout pour commencer la journée.

-Merci, lui dis-je en en montant dans l'ascenseur.

Oh, c'était un des hommes d'hier soir, les hommes du musée, je ne l'avais pas remarqué la première fois, pourtant il ne passait inaperçu, il était très grand, et très silencieux aussi. Au moins ça contrastait avec son ami qui ne faisait que parler, oh j'en ai eu marre la dernière fois, en plus il osait me draguer devant sa femme qui était enceinte, ce mec était un vrai connard. D'ailleurs je me demande si son ami était tout aussi con que lui. Je le regardais du coin de l'oeil mais il était concentré sur son téléphone. Hum peut-être pas si connard que ça, c'était bien le premier homme qui ne me reluquais pas, due moins pas ouvertement. En plus, on était dans un ascenseur avec des miroirs partout, il pouvait facilement se rincer l'oeil mais non, il était toujours sur son téléphone. Eh bien, c'est moi qui allait le reluquer alors, de toute façon j'avais vingt étages à monter. Comme je l'avais remarqué auparavant, il était très grand, son corps était fin mais athlétique, ça changeait des gars du club qui jouait à qui sera le plus musclé, il étaient tout le temps entrain de boire de la protéine en poudre en accompagnant cela par des heures d'entrainement à la salle de sport qu'il y avait dans la maison. Je trouvais ça ridicule, on a pas besoin d'être musclé pour plaire, la preuve celui à coté de moi n'était pas mal du tout. Il avait soigneusement peigné ses cheveux blonds en arrière, il avait aussi une légère barbe de trois jours, en fait il était vraiment beau, j'aurais bien aimé voir la couleur de ses yeux peut-être marron ou noir pourquoi pas. Je continuais mon examen, il était sobrement habillé mais c'était soigné, tout chez lui était soigné même ses mains, il avait les ongles courts, une belle peau, il devait surement boire beaucoup d'eau. Je voulus continuer mais l'ascenseur s'arrêta et il descendit, il ne m'avait pas regarder une seule fois, ni même adresser la parole. Pour une fois, j'aurais aimé qu'un type comme lui me remarque, pourquoi est-ce que c'est toujours ceux qu'on cherche à éviter qui vienne à nous ? La nature était parfois injuste, soupirais-je intérieurement, très injuste en plus l'odeur de son parfum planait encore dans la cabine, il sentait outrageusement bon oh la la ! J'aurais mille fois préféré que soit lui qui me parle à la place de l'autre imbécile, j'espère ne plus jamais à le revoir. Mais si son ami était dans cet hôtel, ça voulait dire que..

-Hey Frida ! Ca va ? me saluait Josh mon collègue de travail et accessoirement mon ami.

je l'avais rencontré ici, il travaillait en tant que serveur. Il avait été sympa avec moi dès mon début, il me saoulait un peu, je pensais qu'il me draguait et je l'évitais parfois mais mais il avait bien encadré les choses, il ne me draguerait jamais parce qu'il était gay et qu'il avait déjà un copain. Ça m'a énormément fait plaisir de l'entendre, au moins je pouvais lui parler en toute confiance.

-Hey Josh ça va et toi ? Je suis super en retard

-Ouais je sais mais il faut trop que je te dise un truc, c'est important

- Quoi tu t'es encore disputé avec ton copain ?

-Quoi ? oui enfin non, je ne parlais pas de ça. Tout à l'heure quand je venais d'arriver j'ai surpris Gustave qui racontait des trucs sur toi à des mecs en bas

-Quels mecs ? demandais surpris. Et il disait quoi ?

- J'ai pas bien entendu, je sais qu'il a "elle s'appelle Frida", me répondit-il en imitant la vois ennuyante de Gustave. Ils étaient deux, il y avait un qui était super grand, blond je crois et l'autre était un peu plus petit que lui, brun

-Oh je vais tuer Gustave je le sens dis-je ne en contenant ma colère

-Quoi tu sais qui s'est ?

-Oui...écoute, je te raconte ça à la pause sinon le chef va me trucider

Qu'il s'agisse du déjeuner ou du diner le restaurant était toujours rempli, on servait énormément d'assiettes en très peu de temps, c'était constamment la course. Mais heureusement on avait droit à une pause bien mérité, Josh m'attendais tout excité sur la grande terrasse, je ne sais vraiment pas ce qu'il voulait savoir, il n'y avait rien de bien important juste un gars qui me tournait autour.

- Et tu l'as envoyé balader ? me demanda-t-il en écarquillant les yeux

- Bah oui, ce mec à l'air insupportable et odieux

- Il a l'air surtout très riche, moi si j'étais à ta place je me saurais accrocher lui, je veux bien un sugar daddy moi qui me donne dès que je claque des doigts plein de billets

- C'est de la prostitution ça

- Tu N'es pas toujours obligé de coucher avec eux et puis je te signale que ce que tu fais dans ce club de bikers, ils sont sexy c'est vrai, cependant ce n'est pas loin de la prostitution non plus

- C'est faux !

-Oh si c'est vrai : tu vis là bas mais tu dois jouer à la petite femme de ménage et en plis du doit te taper un de leur membre si ça s'est pas un échange de procédés. Je croyais que tu voulais te tirer de là et tu as besoin d'argent donc bon, à ta place j'aurais déjà fait mon choix

C'est vrai que j'avais besoin d'argent mais je n'étais pas si désespérée au point de donner mon corps à un homme...cette petite réflexion me fit grimacer c'est exactement ce que je faisais avec Fred, il ne payait pas comme une pute...peu importe, je ne pouvais pas faire ça, je pouvais encore continuer à économiser même si ça me prenais des années je préférais ça.