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Je logeais dans une suite au Beverly Wilshire Hotel, c'était un hôtel assez luxueux et ridiculement cher mais mon séjour ici était facturé dans mes honoraires et là pas d'exception qui y tienne ami ou pas. J'avais déjà commencé à dessiner les plans de la maison, j' y avais passé toute la nuit vu que je n'arrivais pas à dormir ça m'arrivait souvent de faire des insomnies j'y était habitué, c'est pour ça que je réservais toujours une chambre avec une belle vue pour avoir d'inspirant à regarder. D'ici j'avais un vue incroyable sur la ville...une vue incroyable...je n'arrêtais pas de penser à cette jeune fille, "Mlle Mancini" italien c'est sur. Les femmes italiennes étaient renommées pour leur très grande beauté et plus je pensais à elle plus je reconnaissait que c'est affolement vrai. Mais moi et les femmes c'était quelque chose de conflictuel, je n'étais pas un grand séducteur,  ni un coureur de jupons, j'étais plutôt réservé. C'était assez difficile à croire surtout que mon meilleur ami était lui même un incontestable homme à femme.J'avais connu énormément de femme et de très belles qui avaient partagé mon lit mais toute la magie s'arrêtait là, elles étaient juste belle, la beauté peut avoir quelque chose d'excitant cependant on s'en lassait très vite. Et en plus, je n'aimais pas m'attarder sur une apparence , le physique pour moi n'était qu'une enveloppe et le plus intéressant dans une enveloppe c'était ce qu'elle pouvait caché en son sein. J'avais été en couple une fois, un truc assez sérieux quand j'étais encore étudiant, j'étais fou amoureux, je ne vivais, ne respirais, et ne mangeais que pour elle sa beauté m'avait charmé. Cependant j'avis oublié pendant mon idylle que dans le monde des gens riches le plus important se sont les intérêts et j'avais fini par découvrir que ma chère et tendre ne m'aimait pas. Ses parents avaient insisté pour qu'elle et moi soyons en couple vue que j'étais un bon parti néanmoins l'amour que je lui portais s'effritais au contact de l'amertume qu'elle me rendait. Je m'étais réveillé un matin et j'avais découvert qu'elle était partie, elle ne supportait plus de faire semblant 

D'ou ma nouvelle ma façon de penser, ça pouvait paraitre trop traditionnelle mais c'est de cette façon que je fonctionnais. Certains diraient que c'est un concept inventé par les moches surtout dans cette société actuelle tout jugement se fait nécessairement par l'image que l'on renvoie aux autres mais je ne me considérais pas comme moche. J'étais un spécimen allemand pur, j'étais grand  très grand avec mes 1m92, cheveux blonds, yeux bleus. Mon père me disaient quand j'étais petit, que nous descendions d'une grande lignée de vikings d'ou nos attraits physiques assez impressionnants. Mon père en était très fier, il faut dire que c'était un peuple très puissant à une certaine époque de notre histoire, pour moi quand je pensais aux Vikings, je voyais plus le sang et la barbarie.

Bref  

  Je regardais mon ami devant moi à cet instant d'un oeil assez suspicieux. Louis était venu me voir, je croyais qu'il s'inquiétait de l'avancement des dessins que j'avais préparé pour la maison mais non, mon très cher et tendre ami s'était mis dans la tête de tout faire pour mettre cette pauvre fille dans son lit, je l'écoutais sans vraiment le comprendre. Il voulait qu'elle devienne sa maitresse... 

- Et ta femme dans tout ça ? le questionnais-je. Louis pense un peu à ta femme. Grace a bien remarqué la manière dont tu l'as regardait la dernière fois et c'était vraiment très irrespectueux même moi ça m'a choqué 

- Laisse Grace ou elle se trouve, tu sais que je la trouve tellement ennuyante au début je me disais ok tant qu'il y avait de la baise pourquoi pas. Mais elle est tombé enceinte Lukas, je suis content d'avoir un enfant mais elle ne me laisse plus la toucher. Je suis un homme, j'ai des besoins. 

- Tu n'es pas un sauvage, tu peut très bien te retenir 

- Toi tu peux te retenir, il t'arrive de faire des semaines sans toucher le moindre petit cul, moi c'est impossible, je suis un baiseur et j'ai besoin d'un chatte. Et fais pas comme si cette fille te laissait indifférent, j'ai très bien vu comment tu l'as regardais aussi. C'est ça qui me plait chez elle, elle ne passe pas inaperçu 

-Cette fille est juste une petite Lolita rien d'autre. Tu seras bientôt père de famille, il serait peut être temps de devenir plus responsable, tu ne pense pas ?  

- Rien n'empêche d'être responsable avec une maitresse, ajoute-t-il. La plupart de nos pères ont des maitresses, le mien Lukas, il n'en avait plusieurs, il les faisait même venir à la maison et ma mère était au courant mais elle ne disait rien. 

- Et tu ne t'es jamais demandé ce qu'elle pouvait ressentir face à cela ? Le silence ne vaut pas toujours consentement. Mais, fais ce que tu veux de toutes les façons la seule personne que tu écoutes c'est toi même, soupirais-je. Mais tu as l'air tellement sur de toi alors que tu ne sembles même l'intéressé 

- Encore et toujours des leçons de morale, c'est facile pour toi, ta famille est parfaite avec papa qui aime toujours maman....Pour elle ne t'inquiète pasL'appétit vient en mangeant, il suffit de m'avoir une fois dans la peau pour ne plus s'en passé et puis l'argent achète tout aujourd'hui 

-Ton arrogance te perdra un jour crois-moi

J'avais assez de tout ça, j'essayais de dériver la discussion sur les plans de la maison et la tête des débuts de travaux ou même cette fichue imitation qu'il m'avait demander mais rien n' y faisait. J'en avais marre, je n'allais pas passer ma journée à parler de cette petite cuisinière. Il avait fait venir un des membres du personnel et l'avais payé pour qu'il nous parle d'elle, apparement elle s'appelait Frida.... Celui en face de nous ne lui faisait pas du tout des éloges,  elle travaillait depuis plus d'un an au restaurant de l'hôtel mais elle avait créer beaucoup d'histoires,  de nombreux hommes lui tournaient autour, le chef du personnel s'en était même plaint et la mettait en garde constamment. Mais l'affaire la plus grave avait été le cas  le second en cuisine du chef Mercier avait lui commencé à en pincer un pour elle mais le chef avait préféré se séparer de son second plutôt que de renvoyer Frida ça avait scandale et tout le pensait que le chef se tapait la petite en cuisine. 

Du parle d'une histoire, j'en avais entendu assez, je les laissais seul dans leur petite réunion d'information. J'avais des plans que j'avais oublié dans ma chambre qui nécessitait plus d'attention pas le temps pour les commérages. 

- Attendez, retenez-la porte s'il vous plait ! 


Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant