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De mal en pire.....

J'étais assise dans la cuisine, mon téléphone était posé devant moi sur la table . J'avais du écouter le message sur mon répondeur au moins cinq fois. Dès que j'ai entendu mon téléphone sonné et que j'ai vu le numéro s'afficher sur l'écran verrouillé j'ai senti la bonne vieille dose de stresse qui dors au fond de moi se réveillé. Je redoutais cet appel plus que tout, toutes les fois ou j'avais décroché j'avais accuser une mauvaise nouvelle. Déjà que hier M.Morgan m'avait correctement remis à ma place, j'avais échappé belle, je lui avais mentis en disant en lui disant que "M.Kayser" m'avait juste déposer c'est tout. Il savait bien évidemment que je mentais mais il n'avait pas de preuves, seulement il m'avait bien mis en garde qu'à la prochaine histoire qu'il entendrait me concernant avec un client de l'hôtel ou un membre du personnel, il prendrait un plaisir fou à me renvoyer. " Vous n'êtes pas indispensable Mlle Mancini, croyez-le", je ne pourrais jamais oublier cette phrase venant de lui. Sa mise en garde ne pouvait pas mieux venir surtout avec ça.

Je repris mon téléphone et écoutais une nouvelle fois le message : " Bonjour, Mlle Mancini c'est le Dr. Bell de la clinique Mayo, je vous appelle à propos de votre grand-père. Les nouvelles ne sont pas très bonnes, comme je vous l'avais dit tantôt la maladie évolue au fil du temps et les séquelles deviennent de plus en plus grave. Votre grand-père a atteint un nouveau stade qui est....très compliqué et il faudrait mieux que vous m'appeliez pour qu'on puisse discuter de la suite. Passez une bonne journée."

C'était très dur à chaque fois pour moi quand le médecin me disait que la situation de mon grand-père se dégradait. C'état d'autant plus dur car il était la seule famille qu'il me restait, je sais qu'il est très vieux mais la seule idée de le perdre...je n'y étais pas encore préparée. Comment est-ce que je pouvais me mettre en tête que l'homme qui m'avait tout appris, qui m'avait guider dans cette vie, avec qui j'avais partager des peines et des nombreuses joies, cet homme ne savait plus du tout qui j'étais aujourd'hui. Je me rappelle encore de la dernière fois ou je lui avais rendue visite, il m'avait appelé Theresa....Theresa c'est le prénom de ma mère, sa fille, elle est morte depuis bien longtemps maintenant mais ça il l'avait également oublié.

- Frida, me dit Martha qui venait d'entrer dans la cuisine avec un gros paquet en main. Je suis rentrée avec les courses, Rachel a besoin d'aide pour les descendre de la voiture, va donc l'aider

Je trouvais ça tellement absurde qu'elle fasse toujours appelle à moi comme si le fait de me trouver toute seule dans mon coin à ne rien fait la dérangeais, il y a plusieurs filles ici mais c'est toujours Frida qu'on appelle à la rescousse. Bref, je n'étais pas d'humeur à broncher, j'avais le moral, assez bas pour en rajouter, je me levais et me dirigeais vers sa voiture qui était garé à l'entrée de la maison. Je devais traverser le grand salon et le perron qui était remplie comme d'habitude de ses grands garçons. Petit à petit, j'avais compris à mes dépends pourquoi est-qu'on nous surnommait "les brebis", passer devant eux revenait à passer au beau milieu d'une bande de loup qui attendait juste le moment propice pour te sauter dessus. Je me dépêchais de rejoindre Rachel pour faire ce que j'avais à faire et passez ce coup de fil...

- C'est moi ou il y a plus de monde que d'habitude, demandais-je à Rachel une fois à son niveau en remarquant le nombre inhabituel de motos qui étaient garées

- Eh non, soupira-t-elle, il y a certains membres du club des "1%" qui sont là pour "affaire"

Ah bon, je savais que les Black Pistons trainaient dans des affaires louches mais c'était bien le cadet de mes soucis, et moins j'en savais mieux je me portais. Je faisais ma part, ce qu'on me demandais et c'est tout. Je rangeais mon téléphone dans la poche arrière de mon short de sport et me penchais pour prendre un des paquets qu'il y avait dans le coffre de la voiture.

Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant