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Il était exactement 3h28, j'étais assis au centre du grand loft que je m'étais acheté, Eda s'était occupé de tout, je lui avais juste dis le matin que j'en avais besoin avant le soir en moins de deux heures elle me l'avait trouvé. Situé en plein centre et toujours au dernier étage ce qui me donnait une vue imprenable sur les gratte-ciels lumineux, mon assistant était incroyablement efficace sur ce point je n'avais rien à lui reprocher. Comme à mon habitude, je n'avais aucunement sommeil, mon ordinateur était toujours allumé devant moi et je relisais le mail que mon médecin m'avait envoyé, tout était plutôt claire, en théorie en tout cas mais dans la pratique c'était autre chose.... Je lui avais parlé de tous les tracas que je ressentais en ce moment, ma rencontre avec Frida ce qu'elle me faisait ressentir enfin ce qu'elle réveillait en moi. Tout ce qu'il avait trouvé à me dire c'est que je tout faire pour ne pas céder, je devais privilégier les discussions, les sorties dans des endroits publics surtout, je ne devais pas bruler les étapes. C'est ce que je faisais, j'apprenais à la connaitre comme il le fallait mais le problème est que plus je la voyais plus j'avais encore plus envie de la revoir. Mon problème était qu'à chaque fois, il y avait toujours quelque chose qui perturbais la quiétude que j'avais mis du temps à instauré en moi. C'est comme si le sort faisait tout pour me mettre à l'épreuve, je revois encore comment sa jupe remontait lascivement vers le haut de ses cuisses à chaque fois qu'elle croisait les jambes, encore lorsque sa boisson s'était renversé sur elle, son t-shirt était complètement trempé et j'avais bien vu sa poitrine avec ses tétons qui s'était durci au contact du liquide glacé. Mais le plus dur avait sans doute été la dernière fois quand j'étais entrain de soigné sa jambe. Elle ne portait peut-être pas de soutien mais en tout cas, elle avait une petite culotte ce jour... en dentelle noir, je voyais son pubis bombé au travers du tissu, Boby s'était aussitôt réveillé lui aussi et non loin de faciliter les choses, il y avait ce bisou qu'elle m'avait donné avant de partir....tout ça devenait compliqué.

Je fermais mon ordinateur, pris mon téléphone et toucha le nom qui s'affichait à l'écran ce qui lançait l'appel, j'écoutais la tonalité et me rendis soudainement compte de l'heure qu'il était, je m'apprêtais à raccrocher lorsque sa petite voix me parvint à l'oreille

- Allo ? répondit-elle endormie

- Frida...excuse-moi j'avais pas du tout prêter attention à l'heure, je te réveille sans doute

- Non Lukas t'inquiète, il y a un problème ?

- Non rien....c'est juste que je me demandais si tu voudrais qu'on se voit à la fin de la semaine

- Je croyais que la prochaine fois c'est moi qui choisirait ce qu'on devait faire, déclara-t-elle avec un petit rire

- C'est vrai, si tu as pensé à quelque chose...

-Hm, j'y ai pas vraiment pensé en fait...je veux bien qu'on se voit, tu me feras encore une petite surprise ?

-On verra bien...je te laisse dormir maintenant, je te tiens au courant

- D'accord, bonne nuit alors...ou non plutôt bonjour, à plus tard. finit-elle avant de raccrocher

"ne pas bruler les étapes me répétais-je, ne pas bruler les étapes"


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Cette semaine j'avais été particulièrement de bonne humeur, ni Martha ni M.Morgan n'aurait pu gâcher mon état d'esprit. Meme mes fantasmes qui me torturaient de plus en plus n'auraient rien changer à cela. Je me touchais toute seule en pensant à lui néanmoins cela ne me suffisait plus et depuis ce qui s'était passé la dernière fois, Fred se faisait rare. Je sais très bien qu'il m'évitait c'était toujours comme ça après ses excès de colère, il préférait que la tension baisse le temps que les choses se tassent et qu'ils puissent revenir vers moi. C'est dommage parce que cette fois j'avais bien besoin de lui...

Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant