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Je m'étais souvent retrouvé dans des histoires tordus, mon adolescence avait été assez compliqué : problème de confiance, crise de colère à gérer et j'en passe. Je pensais avoir tout vécu mais ce que je vivais actuellement était tout simplement....je ne savais meme pas comment qualifier la situation. Je cherchais à m'extirper de ces liens qui retenaient mes mains seulement lorsque l'homme en costume avait relater les faits autour de Frida je m'étais totalement stopper. J'étais troublé, perdu. Qui était cette fille ? Frida ? Carmen ? Les deux ? Ce n'étais pas réelle me disais-je : cette fille était une meurtrière. La fille si douce et soumise  qui me regardait avec des yeux apeurés, cette fille qui avait le même regard avait réussi à m'ensorceler, celle qui avait commencé à me faire ressentir des choses que je ne voulais me l'avouer, cette fille était une meutrière ? 

Non, c'était complètement absurde avais-je failli rigoler. Cependant lorsqu'elle tira dans la jambe de l'homme qui m'avait maitrisé quelques minutes plutôt le temps s'était figé dans la pièce. Elle l'avait d'abord désarmé et avait tiré sur lui sans sourciller, sans hésiter. Son regard et l'intonation de sa voix avait complètement changé, ce n'était plus la même personne, c'était terrifiant. Je m'étais posé des questions sur le passé de Frida depuis le jour dans cette foret ou elle avait tenu cette arme mais je n'aurais jamais pensé qu'elle aurait pu tuer un homme de sang froid en le regardant succomber à ses blessures. J'écoutais toujours aussi attentivement ce qui se passait devait moins avec un flot d'émotions qui me submergeaient, j'avais croisé le regard du mec qui était en face de moi, il s'était réveillé, il était mal en point mais semblait tout aussi surpris et déconcerté de ce qui se passait ici. 

- Tu vas les tuer aussi ? l'interrogea une nouvelle fois l'homme en costume 

Nos respirations s'étaient tous figées en attente de sa réponse, elle tenait toujours une arme au niveau de sa poitrine et l'autre entre ses jambes. Elle balaya la pièce de son regard, son sourire avait disparu de son visage et à ce moment juste nos regards se croisèrent. Et pendant un moment, un millième de seconde je cru lire dans ses yeux beaux verts une once de tristesse. Et je semblais ne pas être le seul à l'avoir remarquer

- Oh, s'étonna l'homme avant de ricaner les mains toujours dans le dos. Je crois que j'ai compris commença-t-il en jetant un regard à chacun de nous. Tu sais Carmen, on a grandi ensemble ne l'oubli pas, tu es en quelque sorte un genre de petite soeur pour moi. Je sais comment tu as un caractère bien trempé et comment tu sais tenir tête aux autres. Bien que j'ai étudié ton dossier psychiatrique et suivi à la trace il y a des choses que je peux chez toi déceler même si ça fait des années que toi et moi on se s'est pas vu. 

Tu n'allais jamais les tuer, non tu n'allais pas les tuer parce que tu es amoureuse. 

Non, mieux que ça mais je pense que, c'est une théorie et tu m'arrêtes si jamais j'ai tort : chacune de vous deux est amoureuse d'un homme différent. 

D'un commun mouvement, moi et l'homme blond en face se regardèrent l'un l'autre, non nous nous détaillons les yeux écarquillés cherchant je ne sais quoi dans le regard de l'autre

- Ça se tient, continua l'autre qui semblait avoir touché un point vu comment elle avait pris une grande inspiration pour se reprendre. Oui, ces deux hommes sont tellement différents l'un de l'autre. Lui, expliqua-t-il en parlant de mon homologue. Il s'appelle...Lukas c'est ça ? On est dans son appartement ici dit-il en admirant la pièce. C'est un homme riche, on sent qu'il a grandi dans une famille fortuné, il est raffiné, charismatique, sobre mais chic. Il a l'air d'être un homme très intelligent et très cultivé. Il est architecte si je ne m'abuse à en croire tous les plans qui jonchent les murs....intéressant. 

Lui par contre déclara-t-il en faisant allusion à moi. C'est un méchant garçon, un voyou. C'est un homme du gang de motard dans lequel tu vivais je crois. Les Black Pistols, des trafiquants d'armes qui règne sur la ville et à en croire sa carrure, il doit être un des hommes de mains, celui qu'on envoie pour faire le sale boulot...un criminel....un criminel comme toi Carmen. Et c'est  toi qui est amoureuse de lui. Au fond, vous n'êtes pas si different l'un de l'autre. Et l'autre l'innocente, elle l'aime le jeune architecte  décela-t-il 

- Ça n'a aucun sens m'entendis-je dire à haute voix renvoyant par la même occasion l'ensemble des regard sur moi mais le seul qui m'importait était c'était ces yeux verts

-  Frida ? l'interpelle l'autre homme en face rabattant encore l'ensemble de l'assistance vers lui 

- On dirait bien que tu es piégé cette fois-ci conclu l'homme en costume, vous vous êtes piégé toutes les deux

-Je...je....essaya de répondre cette belle fille blonde avant de se prendre la tête entre les mains 

Lorsqu'elle releva sa tête, elle nous contempla tous comme essayant de comprendre ce qui se passait, son regard avait perdu en assurance et sa respiration s'était accélérée. Elle recula maladroitement en regardant les deux armes dans ses mains et failli tomber en cognant le cadavre qui gisait à terre. Ses yeux allèrent du cadavre, aux armes et au sang qui tachait le sol et une partie de sa cuisse

- Oh mon Dieu sanglota-t-elle en réalisant soudaient  ce qui s'était passer. Non, non, non refusa-t-elle de croire en laissant tomber lourdement une des armes sur le sol.  

La tristesse se dessina sur son beau visage qui état à présent noyé de larmes, je ne l'avais jamais vu dans cet état et bien que la situation soit si inédite et compliqué mon coeur se frotta en la voyant pleurer de la sorte. Deux personnalités différentes, oui ça se tenait car cette Frida là n'avait rien à voir avec celle qui avait tué cet homme. 

- Carmen repris sur un ton délicat l'homme en costume en essayant de s'approcher d'elle mais cette dernière le freina net en brandissant l'arme sur lui d'une main tremblante 

- Non ! Ne t'approche pas de moi Philippe cria-t-elle d'une voix brisé. Ça n'aurais jamais du se passer comme ça, j'étais sur le point de part... Je...je suis fatiguée, j'en ai marre souffla-t-elle, à chaque fois c'est la même chose, j'ai un moment d'absence comme un trou noir et quand je me réveille j'ai toujours du sang sur les mains. Je ne sais jamais comment ça arrive, qu'est-ce qui s'est passé mais une chose est sur je dois foutre le camp.  Je suis fatiguée de toujours fuir, déclara-t-elle en nous regardant chacun à notre tour, tout ce que j'ai toujours voulu moi c'est vivre une vie normale comme tout le monde ria-t-elle avec tristesse. Je m'étais même dit qu'un jour je pourrais devenir chef pâtissier et ouvrir mon propre restaurant..comme Nonna l'avais souhaité, c'était son rêve souria-t-elle avec tristesse....mais qu'est-ce que je raconte je n'aurais j'avais une vie normale réalisa-t-elle brutalement

- Si Carmen lui dit l'homme en costume, moi je peux t'aider

-Non, secoua-t-elle frénétiquement la tête , il est temps que tout ça cesse dit-elle le regard dans le vide....je suis désolée...désolée pour tout murmura-t-elle avant de nous regarder moi et le gars blond avec tristesse

Et avant même que l'un de nous ne fasse le moindre geste, Frida posa l'arme sur sa tempe et tira. 

Mala FamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant