ÉPILOGUE

286 18 12
                                    

3 ans plus tard.

Infirmière : Poussez Madame !

Palavra poussa de toute ses forces, broyant la main de son mari. Ses cheveux lui collaient à la peau dû à la transpiration et malgré la douleur elle poussait. La péridurale l'ayant lâchement abandonnée au début.

Infirmière : Je vois la tête. Allez Madame, les épaules maintenant.

Palavra poussa de toute ses forces, la douleur étant indescriptible. Et au bout d'un certain temps enfin leur bébé était là, ses pleurs envahissant la pièce.

Infirmière : Voici votre beau petit garçon. Monsieur! Vous venez couper le cordon?

Nassim qui avait un visage fermé pour cacher son émotion fortement présente lâcha la main de sa femme pour couper ce lien avant que l'ont ne l'amène en lavement. L'Azzaro assistait à tout cela avec une émotion gardée.

Un cri strident mis fin à sa joie. Tout les infirmières et médecins présents s'activaient sous les yeux scrutateur de Nassim. Il entendait sa femme crier sans rien comprendre.

Médecin : Madame il y en a visiblement deux. Ok comme la dernière fois poussez à mon signal.

Nassim se retourna violemment à se casser le casser le cou, imaginant déjà casser celui de quelqu'un d'autre pour leur avoir dit pendant 7 mois qu'il n'en attendait qu'un.

Il entendait sa femme crier alors qu'il devait regarder ces sage-femme s'occuper de son fils. Maintenant il n'avait clairement plus confiance au médecin. Et quand il revint avec le petit le deuxième était déjà sortit. Un deuxième garçon.

Médecin : C'était plus facile car l'entrée était déjà largement ouverte.

Nassim ne lui répondit que par un grognement. Il le regardait d'un oeil mauvais depuis qu'il avait compris qu'il allait avoir une vue limite panoramique sur l'intimité de sa femme.

Palavra lui avait simplement hurlé un "dégage" avant de crier sous la douleur quand la péridurale ne voulait plus faire d'effets. Il avait alors compris tout le message qui se cachait sous ce violent mot. Soit il restait et il fermait sa gueule soit il dégageait. Et même traduit ça restait violent.

Palavra : Il se passe quoi j'ai mal, j'ai m-

Elle ne put terminer sa phrases qu'un cris sortit de sa bouche.

Sage-femme : Trois ?!

Nassim : Je le sors.

Il poussa le médecin de sa place, avant que ce dernier ne puisse comprendre quoi que ce soit. Trois! Ce foutu gynécologue de merde leur avait dit qu'il y avait un enfant alors qu'il y en avait putain de trois!

Médecin : Monsieur v..vous ne.....allez-y. Se resigna-t-il après que Nassim lui ai lancé un regard noir.

Cette accouchement devenait une mascarade. Pensa le médecin.

Nassim n'avait clairement plus confiance à la médecine qui se disait progressive mais leur bigleux de gynéco n'avait pas vu trois bébés. Alors il n'allait pas laisser ce médecin avoir vue panoramique sur le vagin de sa femme et en plus risqué qu'il ne fasse qu'elle chose de mauvais.

Nassim : Mi amor pousse.

Palavra paniqua un peu en entendant son mari lui dire de pousser mais la contraction lui força la main et elle dû pousser malgré elle. Elle ne manquera pas de le trucider après tout ça.

Finalement Nassim s'avéra être un parfait médecin puisqu'il fit sortir ce bébé en ordonnant à Palavra de pousser avec une harmonie troublante entre le moment de l'ordre et la contraction.

Il récupéra le bébé qui s'avérait être une belle petite fille avant de couper le cordon et d'aller lui administrer les soins seul. Nassim fit sortir le placenta lui-même.

Médecin : Voulez-vous goûter votre placen-

Nassim, Palavra : Vous voulez mourir ?

Le médecin se tassa littéralement sur place et n'intervint plus dans ce qu'il se passait.

Amira rentra dans la pièce toute heureuse son fils l'avait appelé pour lui dire qu'elle pouvait rentrer. Quelle ne fût pas son étonnement lorsqu'elle vit trois bébés au lieu d'un.

Palavra : Nassim, tu ne vas pas tuer ce gynécologue.

Nassim : Habiba, Trois bébés au lieu d'un c'est être aveugle !

Palavra : Et toi tu as été inconscient ! Pourquoi tu m'as fait accoucher le troisième à la place du médecin.

Amira : Tu l'as fait accoucher ! Mais es-tu devenu fou!

Nassim : Juste la dernière.

Amira : C'est déjà trop.

Amira soupira avant de demander leur prénom.

Palavra : Le premier s'appelle Idris, la petite s'appelle Parvati et le deuxième garçon s'appelle Darshan.

Elle avait voulu faire des hommage à Idris le fondateur de tout, sa grand-mère qui aurait été plus qu'heureuse que sa petite-fille ait un nom qui lui ressemble et puis à ce prince qui par sa bonté avait fait alliance avec ses rebelles.

Après quelques semaines passées à l'hôpital il se dirigèrent vers la résidence des Azzaro où ils purent enfin se mettre à l'aise.

Tout avait dû être réarranger expressément à cause du nombre plus grand que prévu d'enfants. Il avait finalement un côté réservé du palais pour que la chambre soit assez grande pour accueillir les enfants.

Palavra avait insisté pour que le,  désormais les petits dorment avec eux dans leur chambre. Ne voulant pas qu'ils leur arrivent malheur car elle avait prit trop de temps à arriver dans la leur.

Nassim était assez contre car cela tuait, assassinait leur vie sexuelle mais Palavra sût se montrer persuasive et il avait fini par céder.

Aujourd'hui ils étaient fiers de voir leurs enfants, de voir comment leur relation avait évolué. Palavra était fière de son évolution et elle espérait vraiment que ses parents étaient fiers d'elle.

Elle qui se pensait peine perdue à devoir se battre jusqu'à son indépendance contre son oncle et sa tante avait trouvé une échappatoire puis un espoir et puis son monde. Aujourd'hui il s'était agrandi à ses trois petits bouts de choux.

Nassim lui était fier qu'après tant d'années son joyaux le plus précieux soit enfin sous sa protection. Que sa raison de vivre soit enfin près de lui. Et que son bien le plus inestimable lui ait donné trois adorables enfants qui deviendront sa fierté.

Car finalement, malgré tout ce que l'on pouvait dire ils étaient et resteront le dernier espoir de l'autre.

____________________________________________________________________________

C'est la fin de cette histoire 😭 j'espère qu'elle vous aura plus. Pour moi ce fût un grand plaisir de l'écrire mais mon petit périple d'auteure ne se fini pas là et j'espère vous retrouver dans mes autres chroniques.

PS: J'ai réussi mon année.

-moi

Dernier espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant