Ça va faire 2 semaines qu'elle nous a quitté et tout est allé tellement vite. Trop vite. Tellement que s'en était cruel. Je n'ai rien vu passer. Mais il y a bien une chose qui n'est pas passé, c'est ma haine profonde envers Zang Lin et le frère de Malik.
L'enterrement c'est fait à huit clos. Presque personne ne méritait d'être présent à cet cérémonie, je ne voulais pas d'hypocrisie, ni de personnel. Nous étions que 7. Nassim, Balthazar, Aymen, Mai Lan, Akane, Dalida, et Moi.
Elle a été enterrée dans le domaine du chalet près de son mari. Au bord du lac plus bas que la tombe de mes parents. J'ignorais que la tombe de mon grand-père se trouvait aussi là. Elle ne m'a jamais parlé de lui mais les domestiques on eu la langue pendu pour moi. Et mon raconté leur romantique histoire.
Après cela j'ai été nommée Baronne précocement. Et j'ai hérité de tout. Tout les préparatifs devaient se passer extrêmement vite pour ne pas subir d'attaques. Cruel. Tout ce monde n'ayant aucun coeur. Je me retrouve sans famille. Même si Nassim est présent, nous ne sommes pas encore marié.
Présentement dans le bureau de ma grand-mère, je faisais le tri parmis les différents papiers tout en vérifiant les papiers du testament. Jusqu'à ce qu'on frappe à la porte du bureau. La tête de Dalida dépassa de l'ouverture.
Dalida : Mon enfant, arrête de tuer au travail. Tu ne dors plus.
Palavra : Je dois encore lui faire à manger.
Dalida : Laisse moi m'en occup-
Palavra : Non! Non... je lui ai promis de faire une bonne épouse... Refusai-je avant de fondre en larmes, Dalida venant derechef me prendre dans ses bras.
Dalida : Ne pleure pas, pas encore.
Encore. Oui elle avait raison. Dès qu'on faisait allusion à elle je fondais en larmes.
Palavra : Elle me manque, tellement. Dis-je pendant que mes larmes coulaient deux fois plus sur mes joues.
Pour toute réponse la gouvernante me serra plus dans ses bras. Et dix minutes plus tard je me calmai pour aller préparer le repas de Nassim.
Nous avions décidé de rester ici en Inde. Pour plus d'intimité car chez Nassim il y avait toute sa famille. Et je me sentais mieux chez moi, sans les remarques incessantes de Amira. Ça avait même dégénérer un jour, car elle avait oser insulter la mémoire de Parvana et de ma mère. Elle oubliait parfois que j'avais eu un entraînement de 3 ans pour devenir Baronne.
Après une heure de préparation je lui apportais son plat dans la chambre. Quand j'ouvris la porte je le trouvai de dos au téléphone. Je n'ai pas fait plus attention et j'ai déposé le plateau sur la table basse de la chambre et allé m'éclipser vers la salle de bain le temps de l'appel. Mais je me stoppai lorsque j'entendis mon prénom.
Nassim : Palavra ne voudra pas vous voir. Ne vous donnez pas la peine du déplacement. Au revoir.
Palavra : Qui c'était ?
Nassim : Des personnes qui voulaient te recontrer mais tu n'est pas en état.
Palavra : D'accord. Viens manger.
Nassim : Pas d'ordres Palavra. Dit-il en commençant à s'énerver. Tu me demande gentiment si je veux bien manger. Vas-y, demande.
Palavra : Est-ce que tu veux que je te donne à manger?
Nassim : Oui je veux bien.
Palavra : Pardon.
Nassim : C'est pas grave mais ne recommence plus. M'avertit-il en me faisant un bisou sur le front.
Je me mis alors sur ses genoux après qu'il se soit assis. Et lui donna à manger.
Palavra : Comment c'est passé ta journée? Je ne t'es pas beaucoup vu, désolé.
Nassim : C'est pas grave. Sinon je travaillais aussi. Daphné n'arrêtait pas de me rajouter du travail.
Palavra : C'est qui Daphné ?
Nassim : Ma secrétaire.
Palavra : Pourquoi tu as une secrétaire ?
Nassim : Qui va s'occuper de mon emploi du temps ? Se moque-t-il
Palavra : Ne te moques pas c'est toi qui n'as pas compris ma question. Il haussa les sourcils sous mon toupet. Tu n'es pas obligé d'avoir une secrétaire mais un secrétaire.
Il explosa de rire. Allez savoir pourquoi. Je n'ai rien dis de drôle, je pense même que je n'ai pas d'humour.
Nassim : Tu es jalouse. Dit-il en essayant de se retenir de rire.
Palavra : Absolument pas. J'émets juste l'hypothèse d'avoir un secrétaire à la place d'une femme.
Nassim : Mais tu ne connais même pas Daphné.
Palavra : Pour faire quoi ? C'était juste une idée.
Nassim : Donc je peux garder Daphné.
Palavra : Il en est hors de question ! Je mis mes mains devant ma bouche. E-enfin pourquoi avoir une femme c'est plus compliqué. Regarde une femme ça a ses règles, ça peut entraver son travail. Ses jours de congé maternité sont plus long que ceux de l'homme et...
Il explosa à nouveau de rire.
Nassim : Tu es jalouse. Affirma-t-il en me faisant des chatouilles.
Il continua son manège pendant énormément de temps selon moi. Malgré que je lui demandais tant bien que mal d'arrêter. Il continuait plus fort me faisant rire plus fort aussi. Puis j'arrivai à me dégager et partit aussitôt vers la salle de bain pour m'y réfugier.
Nassim : Palavra chérie ouvre- moi la porte.
Palavra : Promets-moi de ne plus rien me faire. Dis-je complètement essoufflée
Nassim : Assume que tu es jalouse.
Palavra : Je ne suis pas jalouse. Tu es jaloux quand quelqu'un ou quelque chose ne t'appartient pas.
Nassim : Ah parce que je t'appartiens maintenant.
Palavra : Autant que je t'appartiens.
Nassim : Aller sort de là. Et je changerai de secrétaire en un homme marié et hétérosexuel. Dit-il sur un ton plus doux mais avec une pointe de moquerie
Je sorti ma tête puis le reste de mon corps. Et Nassim me prit dans ses bras me parsemant de bisous et suçons. Puis on toqua à la porte et Dalida entra après autorisation.
Dalida : Une certaine Katherine vous demande. Dit-elle en sachant très bien de quel Katherine il s'agit.
Je me tendit dans les bras de Nassim.

VOUS LISEZ
Dernier espoir
General FictionPalavra est une jeune fille de 18 ans , qui a la vie dure , entre les coups et humiliations de sa mère Katherine et les avances de son beau-père Robert, son seul moment de répit est les lettres échanger avec sa belle mère . Dans ce tourbillon de ma...