Ángel Oscuro

CHAPITRE X

PDV DYLAN

*Dylan, mon amour... Non! Ne m'abandonne pas...
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J'ouvre les yeux et je me vois sur un lit d'hôpital, et juste à côté de moi se trouve Ángel, pleurant, la tête baissée, les mains tenant délicatement mon bras gauche. Oh! Qu'est-ce qu'il est beau même lorsqu'il est triste!
D'ailleurs, maintenant que j'en parle, jusqu'à aujourd'hui, je ne l'avaid jamais vu triste, je pensais même d'ailleurs qu'il n'avait jamais souffert puisqu'il a toujours affiché un visage insondable, fier et confiant, ce qui m'a toujours intrigué.

- Dylan, mon amour. Je l'entendais parler en tenant ma main dans les siennes. Je sais que je t'ai dit que tu n'avais aucune valeur à mes yeux, mais sache que je regrette profondément tout ce que je t'ai dit, et ce que je t'ai fait. Hier soir, tu m'as prouvé que tu es quelqu'un de bien. Tu sais mon amour.... Je réalise à présent que je ne pourrais vivre sans toi..... Je t'aime mon amour..

- Moi aussi je t'aime mon ange.

- AH! Dylan? S'exclama-t-il avec étonnement. Dylan mon chéri c'est toi?.... Dylan tu es enfin réveillé?

- Oui mon ange, je suis réveillé, depuis assez longtemps pour t'écouter me dire que tu m'aimes alors que tu pensais que j'étais toujours inconscient. Lui répondis-je, le sourire aux lèvres.

- Oh! Oui, je ne savais pas que tu écoutais. Me dit-il, le visage tout rougi; ce qui le rend encore plus mignon.

- Ángel. L'appelai-je en dirigeant, par ma main gauche, son visage vers moi, malgré l'horrible douleur que je ressentais. Ángel je te pardonne tout ce que tu m'as dit, et même le mal que tu m'as fait; et d'ailleurs.... Je te demande aussi pardon de t'avoir frappé.

- Mon amour, ne t'excuse pas... Tu étais mal... Et c'était de ma faute, je ne t'en veux pas du tout.

- Oooh ! D'accord. Comment va donc le chat?

- Pardon?... De quoi veux-tu parler?

- Je parle du chat battu qui baignait dans son sang, inconscient.

- Oui! Eh bien... Il est chez le vétérinaire... Une ambulance est arrivée après que tu aies perdu connaissance, et pendant qu'elle t'emmenait à cet hôpital, une autre emmena le chat chez le vétérinaire. Après avoir reçu des examens pour savoir si je n'avais rien de grave, j'ai été autorisé à sortir, quelques heures plus tard. Alors, te sachant toujours inconscient, je suis allé à cette clinique où le chat avait été admis en toute urgence, et d'après ce que le vétérinaire m'a dit, c'est une chatte et elle a dû être opérée en toute urgence. D'ailleurs elle passera encore 2 ou 3 jours hospitalisée.

- D'accord, je suis content de savoir que cette chatte est désormais hors de danger. Qui l'aurait cru?... Moi qui maltraitais et méprisais les animaux, je me retrouve à prendre des nouvelles pour une chatte. Lui lançai-je en rigolant. Et d'ailleurs, je ne regrette pas de me soucier d'elle, comme toi tu as toujours eu à cœur le bien-être de ces êtres adorables et démunis...

- OH! Mon amour... Il déposa délicatement ses lèvres sur les miennes.

- Ángel... Ángel écoute moi et réponds-moi sincèrement. L'interrompis-je. Je suis prêt à tout oublier si tu réponds à ma question, et sans mensonge cette fois-ci.

- Oui mon amour ! Tu commences à me faire peur.... Je t'écoute...

- Moi, je t'aime... Je t'aime depuis que nous nous sommes mis en couple, et bien avant. Je pense te l'avoir déjà dit et t'avoir prouver à plusieurs occasions, mon amour; Alors voici ma question: Est-ce que tu m'aimes?

- Dylan, avant je n'étais pas certain de mon amour pour toi... Mais, lorsque je t'ai vu sur le point de mourir, j'ai alors compris à quel point tu es important dans ma vie. Alors Oui je t'aime, j'en suis maintenant certain.
Suite à ces mots, je sentis comme des papillons dans le ventre, je sentis mon corps se réchauffer et, j'essayais de me lever pour atteindre son visage, mais je me tordis de douleur.

- Non mon amour! Tu es souffrant, tu ne peux pas te lever de ton lit.
- Alors, embrasse-moi !

Il approche son visage près du mien et me donne un baiser passionné et langoureux ; ce qui augmente encore plus mon euphorie. C'est la première fois que je ressens réellement, dans les baisers de mon ange, de l'amour, puisque les fois précédentes, j'avais toujours l'impression d'embrasser une glace, ses baisers était toujours froid, mais maintenant j'y ressens de la chaleur et de la tendresse.
Cependant, nous avons dû arrêter nos baisers, en entendant la porte s'ouvrir pour laisser entrer le docteur, suivi de mes parents, mon grand frère et d'un policier. Alors, Ángel se retira et se tint debout juste à côte de mon lit.

- Mon fils. S'écria ma mère avant de venir vers moi avec mon père et mon frère.

- Frangin que t'est-il arrivé? Demanda Simon avant de se tourner vers mon ange ainsi que mon père, et de lui jeter des regards noirs. Puis mon père prit la parole.

- Toi... Il le pointa de l'index. Toi le blondinet de malheur. Qu'est-ce que tu as fait à notre fils?

- Papa je ne te permets pas de parler ainsi à mon futur mari. Et cela vaut aussi pour toi maman et pour toi Simon. Je vous prie de respecter mon fiancé.

- Pardon de vous interrompre. Parla enfin le policier. Alors si je comprends bien monsieur est votre fiancé ?

PDV ÁNGEL

- Oui! Effectivement, je suis le futur monsieur Piccoli. Suite à cette phrase, je sentis les regards méprisants et les exclamations hautains des parents de Dylan, mais aussi, je vis un sourire se dessiné sur les lèvres de Dylan ; il me prit délicatement la main droite, et y mit un baiser, ce qui me donna la force d'affronter sa famille.

- Enchanté de vous rencontrer monsieur Piccoli.

- Le plaisir est pour moi. Pardon de vous poser cette question monsieur le policier, mais... A qui ai-je l'honneur?

- Je suis Martin Panzanni le policier en charge de votre agression, agression dans laquelle un homme a été tué. J'aimerais m'entretenir avec vous ainsi que monsieur Piccoli afin d'avoir votre déposition.

Suite à ces paroles, je vis Dylan convulser, et faire une crise; alors, le médecin nous ordonna de sortir et il appela des infirmières dans la chambre pour l'aider à le stabiliser.