ÉPILOGUE

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4 MOIS PLUS TARD

Ça fait presque 4 mois que je suis à Paris. C'est le Printemps ! La ville est plutôt agréable, je dois avouer que les parisiens sont chaleureux, et accueillants. Dylan et moi avions prévu passé quelques mois à Paris, avant de retourner à New York et poursuivre nos études, mais malheureusement, il est mort avant que nous ne puissions réaliser nos projets.

Pour le moment, je réside dans un immense immeuble luxueux dans le 7ième arrondissement de Paris, dans un luxueux et vaste appartement avec une incroyable vue sur la Toure Effel... Depuis mon arrivé dans la ville, j'ai acheté un terrain aux Champs Elysées, et j'ai demandé à ce que soit rénové le bâtiment qui y est, afin d'ouvrir, au cœur de paris, un prestigieux centre de formation de mannequins, vu que j'ai fait du mannequinat pour payer mes 3 années d'études universitaires.

Je vis avec deux domestiques : Anaïs et Marguerite, mais aujourd'hui Marie est allée au supermarché avec le chauffeur et le garde du corps, faire de courses.

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* Monsieur Arraya...

- Oui Anaïs...

* Pardon de vous interrompre dans votre travail..

- Ce n'est pas grave... Qu'y a-t-il ?

* Le gardien de l'immeuble a appelé pour dire qu'il y a un monsieur qui demande à vous voir... Il voudrait savoir s'il peut lui donner l'autorisation de monter.

- Un monsieur ?... Je n'attends personne aujourd'hui... Comment se nomme ce monsieur ?

* D'après ce que m'a dit le gardien, le monsieur se nomme Oisín Yecart..

Suite à ses paroles, je sens mon corps vaciller.

- Oisín ? M'exclamai-je avec étonnement. Es-tu certaine Anaïs ?

* Oui monsieur Arraya... Il se nomme Oisín Yecart...

Je laisse un long silence s'installer, étant perdu dans mes réflexions.

* Monsieur Arraya. Rompt-elle le silence. Dois-je dire au gardien de lui refuser l'accès à l'appartement ?

- Non Anaïs ! Le gardien peut lui donner l'autorisation de monter.

* Comme vous voudrez !

Une fois ma domestique sortie de la chambre, n'ayant plus la tête à travailler, je ferme mon ordi, et reste cloué sur mon fauteuil, la tête dans les nuages. Quelques minutes plus tard, j'entends la sonnerie retentir ; alors je sens mon cœur s'emballer. Je me lève du fauteuil, sors de mon bureau et me dirige vers le salon. Je vois Anaïs ouvrir la porte, et j'aperçois Oisín avec 3 larges valises, et un énorme sac au dos...

- Ángel ! S'exclame-t-il avec joie en m'apercevant.

- Oisín ! M'exclamai-je, le sourire aux lèvres, surpris de sa venue. Qu'est-ce que tu fais à Paris ?.. Comment m'as-tu trouvé ?

- Puis-je entrer ?... Ces bagages pèsent des tonnes.

Il entre, Anaïs l'aide à mettre ses valises à l'intérieur, puis nous quitte. Il décharge son lourd sac à dos sur le tapis ; je réalise donc qu'il a changé, son corps semble plus musclés, ses cheveux châtains-clairs sont un peu plus long et virent vers le blond sur les bous. Il se redresse et avance vers moi ; j'ai l'impression que ses yeux vert-eau sont encore plus brillant et pénétrant ; je sens mon cœur battre la chamade à chacun de ses pas... Je reste longtemps scotché sur son corps, ses vêtements, son sourire, jusqu'au moment où il décide de rompre le silence.

- J'adore ta coiffure. Me lance-t-il en admirant mes longs cheveux blonds bouclés. Tu es radieux...

Je m'éloigne légèrement de lui, pour reprendre le contrôle.

Ángel OscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant