chapitre 3

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Cela fait maintenant une semaine que je n'ai croisé personne, j'ai vérifié les pièges autour de chez moi, j'ai terminé mon inventaire, et je suis sortie une fois par jour pour mon entraînement quotidien. Rester en forme. C'est l'une des choses qu'il me répétait sans cesse, il fallait que je sois forte dans ce monde. Je n'avais pas le choix, je devais l'être.

Il doit être à peu près midi, ce matin j'ai été dans le même centre commercial (qui est le plus proche de chez moi). Les stocks se vident plus vite que prévu, même si c'était prévisible. Il me reste environ trois allers/retours avant de devoir trouver un autre endroit où me ravitailler. J'ai repoussé ce moment le plus loin possible, parce que trouver un autre endroit où trouver à manger c'est devoir trouver une autre maison proche de cet endroit.

Je mange un sandwich à la dinde sur le petit balcon de ma chambre. Avant que le monde devienne un enfer sur terre j'étais végétarienne mais on a pas vraiment le choix des menus ici alors... De mon balcon je vois toute la résidence. Des maisons de riches inhabitées, il y en a une dizaine. C'est un endroit de squat ironique pour quelqu'un qui a passé la majorité de son enfance en famille d'accueil. 

Je termine mon repas et je rentre dans ma chambre, le soleil tape fort à cette heure-ci et je préférerais éviter d'attraper un coup de soleil. Je m'installe dans le salon avec mon dictionnaire et mes fiches,  je suis bloquée ici aux Etats-Unies alors autant connaître leur langue sur le bout des doigts, je viens d'une petite ville de France et j'étais venue ici pour me reconstruire. Pour avoir eu l'envie de fuir mes anciennes familles, pour le coup c'est gagné.

J'étudie depuis trois heures environ lorsque je retourne au balcon, même si je suis plus où moins en sécurité ici je tiens quand même à faire le guet. Je prends mes jumelles et m'assoie sur le balcon les pieds dans le vide. Je me suis déjà demandée la sensation que ça me procurerait de me jeter dans le vide. Je n'ai plus rien ici, je suis seule, je n'ai personne à chercher, si jamais le monde était resté le même je pense que j'aurais travaillé dans un milieu où l'on doit aider les autres, psychologue par exemple. Mais de nos jours les humains sont encore plus dangereux que les morts alors...

Je n'ai pas le temps de continuer à me demander pourquoi je suis ici quand j'entends un coup de feu, je sursaute et je prends mes jumelles. Je ne vois rien. J'entends un deuxième coup de feu. Je prends mon revolver et je descends les escaliers de chez moi. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais ce que je sais c'est que si ça continue de tirer comme ça tous les rôdeurs de la ville vont se rassembler ici. Je sors de chez moi et un troisième coup de feu retentit. Le bruit vient de la forêt, je cours. Cette fois-ci je n'entends plus rien, je reste en position de défense, immobile, un poignard dans chaque main. J'ai l'impression d'attendre une éternité lorsqu'un quatrième coups de feu retentit, près de moi. Je me précipite et je vois la scène.

Un ado, qui doit avoir une quinzaine d'années a une jambe coincée dans l'un de mes pièges. Une dizaine de rôdeurs sont déjà en route pour en faire leur déjeuner.

Aucun Homme n'avait encore été pris dedans. Je sais que les humains sont dangereux mais je ne laisserais pas un gamin crever devant mes yeux, encore moins par ma faute. Je m'élance et je plante mon premier poignard dans la tête d'un rôdeur, il s'effondre et en emporte un autre dans sa chute. J'écrase sa tête avec mon pied et continue d'avancer. Trois rôdeurs détournent leur trajectoire et se dirigent vers moi, je les tue (pour de vrais) un par un. Mais lorsqu'un rôdeur m'attrape le bras je suis prise de panique et je n'arrive pas à me détacher de lui. Un autre coup de feu résonne, et le rôdeur tombe par terre, je lève la tête et mon regard croise celui du garçon. Il me sourit. Je n'ai pas le temps de le remercier qu'un rôdeur sortit par derrière lui tombe dessus. Je sais que j'ai peu de temps avant d'agir et que je suis trop loin de lui. Je sors mon poignard le plus léger, j'inspire et je le jette en le plantant directement dans la tête du rôdeur qui s'effondre. J'ai peur qu'il ne soit trop tard, je cours jusqu'à lui et je m'arrête quand je le vois, sain et sauf un sourire espiègle sur le visage.

- Salut, moi c'est Carl.


*** hello hello, j'espère que mes premiers chapitres vous plaisent, n'hésitez pas à me laisser des commentaires. Je suis novice ici alors ne soyez pas trop brutaux ;) Je sais qu'il existe beaucoup de fan fiction sur the walking dead (et Daryl of courseee <3) mais avant de commencer à écrire quelque chose de perso j'avais envie de reprendre l'écriture petit à petit. Et une fan fiction est plutôt un bon début j'imagine. Enfin voilà, merci d'avoir pris le temps de lire et j'espère que vous apprécierez la suite :))***

-Liz.

you are alive (TWD) TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant