Ma Partie 1.1

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-Tina. Reviens ici !

-Non, je ne veux plus jamais te voir. Laisse moi tranquille. Tu n'es qu'un sale manipulateur. Tu es un assassin, tu me dégoûte.

-Ma douce.

-Ne me touche pas merde.

-Arrêtes. Qu'est ce que tu crois ? Que je suis amoureux de toi et qu'on va vivre ensemble pour la vie ? Que je t'aime ? Que je vais jouer au petit ami attentionné et tout ça ? Non je ne suis pas comme ça. Comprends que moi tu m'obsède, je ne t'aime pas. J'ai envie de ton corps, pas de toi en tant que personne. Je vais t'épouser pour te garder aussi longtemps que je le souhaite et ce n'est pas un débat. Tu vas m'épouser ma douce. Tu vas être mienne, tu vas arrêter de me faire chier aussi parce que sinon je pourrais te faire mal. Tu ne t'en remettra jamai-

-Quoi ? Tu vas me violer ? Me battre ? Vas-y. Je n'ai pas peur de toi, sale fou. Je n'ai jamais eu peur de toi. Je ne vais pas t'épouser. Tu ne vas pas me forcer à s-

Je fonds sur ses lèvres et immédiatement mon corps s'embrase. Je la sens se débattre mais je lui attrape les mains. Malgré elle, elle répond à mes baisers, parce qu'elle le veux aussi. Lorsque nos corps entrent en contact, c'est une autre histoire. Il n'y a plus de colère, ni de disputes. On finit par ne plus faire qu'un jusqu'à ce que ce désir ne soit assouvi, pour se rallumer de plus belle, plus en plus vif, de plus en plus fort, de plus en plus fou.

Elle lutte contre son corps et elle essaie de me résister mais lorsque je lèche son cou et que ses mains s'aggripent à moi, sa bouche sortant des sons qui me font perdre la tête, je comprends qu'elle est toute à moi, exactement comme j'aime.

Ma petite chienne.

-Tina...

Ses yeux me fusillent, je souris doucement. La voir ainsi me fait penser à un petit chat.

-Je ne t'ai pas dis ça pour te blesser. Je t'aime. Tu le sais bien. Sinon pourquoi je ferais tout ça ? Pourquoi je ferais tout pour te garder ? Je t'aime Tina mais je ne vais pas te forcer à m'épouser. Si c'est de temps que tu as besoin, je t'en laisse. On partira mais on se mariera quand tu seras prête.

Elle reste silencieuse, je ne la regarde pas, trop occupé à m'écouter parler :

-Quoi ? Tu es débile ? Tu n'aime pas cette fille bon sang !  Et même si tu l'aimes, tu vas la forcer à t'épouser. Je veux un fils d'elle. D'elle putain. Comment veux-tu qu'elle me fasse un enfant si tu la laisse partir ? Ou si tu joue au mec stupide avec elle ? Ne me force pas à m'installer. Tu fais vraiment n'importe quoi.

Je reste silencieux. Si je réponds, Tina va me prendre pour un fou. Je ne veux pas voir ça dans ses yeux.

-Vas-y répond. Raconte lui tant que t'y es. Tu vas l'amener à la maison. Tu vas la mettre enceinte et 9 mois après tu la renvoie. C'est pas si compliqué.

-Si tu m'aimes, laisse moi m'en aller.

Sa phrase résonne à mes oreilles comme un grincement, je sens une douleur intense entrer dans mon être entier, une douleur qui ne cesse d'augmenter au fur et à mesure qu'elle parle, me brisant :

-Je veux que tu me laisse Georges. Je veux que tu m'oublie. Arrête de me faire perdre la tête. Arrête de me faire changer de cette façon. Je ne sais même plus qui je suis Georges, je ne sais plus quoi faire. J'ai besoin de m'éloigner de toi. De toi et de cette force que tu exerces sur moi. Je t'aime oui et c'est la plus grosse erreur que j'ai faite. Laisse moi m'en aller. Ne reviens plus jamais me chercher. Ne me touche plus, ne me cherche plus. Laisse moi revivre.