8

117 3 1
                                    


Avant de lire ce suit, vous devez avoir lu ''Mon'' à partir du 27.



Bien. Commençons.














Je la détaille, elle est entrain de se recouvrir de sa jupe. Elle regarde par la fenêtre, je me demande bien ce à quoi elle pense. Elle tremble de froid et ce simple constat me fait mal au cœur, pourtant je ne bouge pas, attendant qu'elle me remarque d'elle même.

-Comme on se retrouve ma douce.

Elle sursaute et se fige, ses mains retombent le long de son corps, elle me regarde enfin, la bouche ouverte, avant de s'écrouler, inconsciente.

-Tu n'aurais pas pu attendre un peu ? Regarde dans quel état elle est maintenant.

-Tu serais resté assis là à la regarder jusqu'à quand ? Tu ne te mêle pas de ça. C'est entre elle et moi.

-Tu oublies que c'est mon corps que tu partage et par conséquent cela me concerne aussi.

-Si tu veux. N'essaie simplement pas de m'arrêter. Tu sais ce qui pourrait arriver si tu essaies.

Je souffle et me lève :

-Très bien, mais va l'aider s'il-te-plaît.

Je lève les yeux au ciel, m'avance jusqu'à elle pour la porter. Sa jupe est très ample, ce qui me dérange fortement, je n'ai pas besoin de tout ce tissu.

Lorsque mes yeux tombent sur sa poitrine, je me fige. Je reste à les contempler, avec l'envie féroce de les palper. Je mets une bonne minute avant de réaliser qu'elle devient glaciale. Je m'empêche de la prendre là maintenant et la soulève jusqu'à la chambre que j'ai faite préparer pour elle. Ou plutôt pour nous je devrais dire.

Je la débarrasse de sa jupe et constate qu'elle a ses menstruations. Parfait. Je n'aimerais pas être à ta place ma douce.

Je la recouvre, un chaud délicieux emplit la pièce et j'attends patiemment qu'elle se réveille, ce qu'elle fait quelques minutes plus tard.

Ses yeux noirs me scrutent, écarquillés, elle croit qu'elle rêve, qu'elle va se réveiller. Je rigole :

-Bienvenue en enfer petite sauvageonne, tu m'as manquée.

Elle est livide, elle ferme les yeux un moment et les rouvre. Je lui caresse le visage :

-Tu m'as beaucoup manquée même. Ces jolis petits yeux, cette petite bouche et ce menton que j'aime tant mordiller.

Elle est figée, je sais qu'elle va essayer de se débattre ou de me frapper, au choix. Je bloque justement sa main lorsque qu'elle s'approche de mon visage. Tellement prévisible. Je bloque son autre main, et elle me dit d'une voix faible mais rageuse :

-Tu es malade. Tu m'as suivie jusqu'ici ? Tu es vraiment pitoyable de t'accrocher autant à une femme que tu dis ne pas aimer.

Je souris :

-Je ne t'ai pas suivie, tu es venue jusqu'à moi, dans mon pays et par le plus drôle des hasards dans ma ville. Je te parlais souvent de mon pays, eh bien figure toi que c'est ici même que j'ai grandi. Je suis le Gouverneur de Farfay, ça te cloue le bec hein ?

Je la prends par les joues, ce qui ouvre sa bouche et l'embrasse, ce qu'elle m'a manquée putain. Même Koba ne me donne pas autant de plaisir qu'elle en un seul baiser.

Je décale vers son cou, cette odeur de chaud, cette peau molle, elle me rend fou. Mais ce qui me fait le plus plaisir c'est de voir qu'elle fond, comme toujours. Laisse toi aller ma douce, tu en auras besoin pour ce que je vais te faire subir aujourd'hui.

Je me détache d'elle et libère ses mains. Elle retombe sur le lit et marmonne entre ses dents.

Je reviens avec des menottes, elle me regarde, incrédule. Lorsqu'elle comprend ce que je m'apprête à faire, elle se lève d'un bond et se rue vers la porte en hurlant.

Je souris : la voir ainsi m'excite au plus haut point, surtout qu'elle n'a plus sa longue jupe encombrante. Elle frétille, tourne la poignée, y cogne de toutes ses forces.

-C'est ça fatigue toi ma douce.

Elle se retourne vers moi, les sourcils froncés. Elle est énervée, je le sens, elle m'en veux déjà pour ce que je vais lui faire mais je m'en fiche pas mal, elle n'avait qu'à pas essayer de se barrer en me prenant pour un imbécile.

Je m'approche d'elle, tournant les menottes entre mes doigts :

-Même si tu n'étais pas venue ici, je t'aurais traquée, je suis au courant de chaque chose que tu fais. Je te suivrai au bout du monde. Combien de fois t'ai-je répété cette phrase ?  Je t'ai dis que j'allais te faire mal. Je pense que tu as des tendances masochistes. Tu aimes quand je te blesse hein ? Très bien petite sauvageonne. Tu seras satisfaite aujourd'hui.

Le vent continue de souffler et la pluie tombe avec la même vitesse qu'avant.
Je me déshabille lentement, sans la lâcher du regard, elle ne bouge pas. Pourtant lorsque mes mains se rafferment sur les siens, elle hurle :

-LÂCHE MOI IMBÉCILE. TU ES COMPLÈTEMENT FOU. VAS TE FAIRE SOIGNER. LÂCHE MOI BORDEL.

-Je suis fou de toi. Rien que de toi.

Je peux sentir son cœur battre d'ici. Elle a peur de moi, ce simple constat me satisfait grandement mais je sais qu'elle ne l'avouera jamais.

Je pose ma main sur son cou et commence à serrer :

-Tu arrêtes maintenant. Ne me pousse pas à bout.

Elle respire à peine, sa bouche est sèche, ce n'est que lorsque je remarque ses mains sur mon poignet autour de son cou que je me rends compte que je serre trop et qu'elle étouffe. Je la lâche et l'entraîne sur le lit pendant qu'elle tousse bruyamment. Je la tourne et la menotte au lit en moins de temps qu'il n'en faut.

J'enlève sa culotte et sa protection, tachée de sang. Cette vision me fait sourire. Je pétris ses fesses, exposées à mon bon vouloir.

-Si c'est des excuses que tu attends, tu peux aller te fair-AÏE !

-Ferme ta gueule. Ça fait mal hein ?

Je lui redonne une claque, avec presque toute la colère que je ressens. Elle sert les dents, elle sait que j'aime l'entendre crier. Surtout que si c'est moi qui la fait crier.

Elle n'a jamais accepté que je la sodomise, elle avait mal à chaque fois que j'entrais un doigt dans son anus. De plus, elle disait que pour elle c'était un état d'humiliation suprême. Qu'aucun homme ne la prendrais par là.

Je me lèche les lèvres et introduit un doigt dans ce trou que je vais bientôt agrandir.

Elle bouge et m'insulte en m'ordonnant de la détacher. Pour toute réponse, j'immobilise ses pieds et introduit deux doigts en elle, elle crie, se débat, bouge son corps entier pour m'empêcher d'aller plus loin. Elle a mal, elle le dit et ça m'excite encore plus.

Je me positionne entre ses jambes et force son entrée. Elle ne crie plus, elle hurle de douleur et moi ça me donne envie de continuer. Je suis gros, trop gros pour cette partie de son corps mais après m'être enduit de lubrifiant je sens que je rentre doucement et ce jardin s'ouvre pour m'accueillir est délicieux. Je suis aux anges. Elle halète et bouge dans tous les sens, hurlant, pleurant. Lorsque j'entre à moitié, elle s'écroule. Je la redresse avant de reprendre ma descente entre ses chairs. Elle ne crie plus, elle ne bouge même plus. Et lorsque j'éjacule en elle plus tard, elle reste dans la même position, les yeux à demi-clos. Je la détache et l'embrasse sur le front. Elle est en sueurs.

Je ne lui en veux plus. Ce que je viens de lui faire m'a libéré.

-Retiens bien sinon la prochaine fois ce sera pire. Je te ferai autant de mal que je voudrai, surtout si c'est pour que tu t'abandonne à moi. Vas te laver, tu es toute tachée de sang.

Elle ne répond pas, elle n'esquisse même pas un geste. Je remets mes vêtements et sors. J'ai une faim de loup putain.

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant