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J'ai menti à Tina quand je lui ai dit l'avoir remarquée depuis son enfance. Évidemment j'étais ici, trop occupé par mes affaires et quoi faire de tout cet argent qu'on m'a légué. Je me demande bien si elle m'a cru

-Bien sûr qu'elle t'a cru. Et elle est où maintenant ?

-En quoi est-ce que ça te regarde ? Écris ce fichu communiqué qu'on en finisse.

-Tu arrêtes de me donner des ordres. Je vais finir par croire que c'est toi qui m'a créé et non l'inverse.

-C'est toi toujours qui est super gentil, tu te soucies du ressenti des gens et après tu te fais baiser et tu souffres. Moi je te le dis. Si tu n'arrête pas d'être comme un poussin, je viendrai m'installer. Et tu ne seras plus qu'un simple souvenir.  Sois comme moi un peu et tu verras que beaucoup de choses changeront.

-Que je devienne un monstre sans cœur ? Non merci. Je préfère être le gentil. Je reste à ma place et toi à la tienne.

-ALORS NE VIENS PLUS ME FAIRE CHIER AVEC TA MORALE À DEUX BALLES MERDE !

Je me lève et commence à tourner en rond dans la pièce. Lorsque mon regard tombe sur le stylo à bille qui traînait dans mes mains il y'a quelques secondes, je souris.

Je le prends et ouvre mon tiroir pour tomber sur la liste des femmes vierges de Farfay. J'en barre 8 au hasard et envoie un message à la personne chargée de ce genre d'affaires.











Une heure plus tard, je les vois, elle ont été placées dans une chambre commune. Elles baissent la tête, comme de petits oiseaux sous la pluie.
Le moindre de mes gestes les fait sursauter. Je les analyse, je sens l'odeur de chacune d'elles. Elles sont nues et la plupart ne sont pas à mon goût. Trop de seins ou pas assez, trop de ventre ou pas assez.

J'en congédie 4 qui sortent la tête baissée et me déshabille lentement face aux 4 restantes. Je tire vers moi la plus éloignée et commence à l'embrasser. Sa langue est fade, exactement comme elle est chez toutes les femmes de Farfay. Putain j'avais oublié ce détail. Elle a envie de me toucher mais elle se retient. Si elle le fait, sa tête tombera et elle le sait très bien. J'arrête de l'embrasser avant d'avoir un haut-le-cœur. Je la colle à mon sexe qui se lève à peine et elle fait un bruit semblable à celui d'une baleine.

Je la mets à genoux et lui ordonne de sucer. Toute timide, elle me prend en bouche et commence à bouger sa langue sur mon membre. Je ferme les yeux et imagine que c'est ma douce qui me fait plaisir ainsi. Pourtant, je me rappelle de ce qu'elle m'a fait. Je m'en rappelle même très bien. Elle a cru qu'elle allait se débarrasser de moi comme de ses exs. Je vais lui montrer que moi, moi, je suis différent.

Ce souvenir ne fait qu'augmenter la colère que je ressens, j'entraîne la femme sur le lit avant de la pénétrer comme je sais bien le faire : Sans douceur aucune.

Ses cris résonnent dans la pièce et cela me détend automatiquement.

Au moment où elle arrête de crier pour gémir, je sors d'elle et tonne :

-Suivante !

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant