Ma Partie 1.1

9

-Tu es fier de toi maintenant.

-Ce n'est pas une question mais oui, je suis fier de moi. Soit elle se soumettra, soit je lui ferai vivre un enfer

-Qu'est-ce que moi je suis sensé faire pour elle alors ? À quoi je sers ?

-Ne soit pas triste, dès qu'elle deviendra molle, je te la laisserai. Mon boulot est de faire en sorte qu'elle ne te résiste pas.

-En la faisant me détester ?

-Elle vivra avec dans ce cas là, après le bébé elle pourra s'en aller.

-Il y'a plein de filles qui courent les rues pourquoi elle ?

-Tu aurais pu tomber amoureux d'une de ces filles. Pourquoi elle ?

Je souffle et me prend la tête entre les mains.

-Mademoiselle n'est pas sortie Monsieur, elle est toujours allongée dans son lit.

-A-t-elle mangé hier ?

-Non Monsieur, ni même ce matin.

-Apportez moi son repas, je vais la faire manger moi-même.

-Bien Monsieur.

Lorsque j'ouvre la porte, un sentiment de bonheur me grise, je souris lorsque je la vois. Magnifique. Elle est couchée sur le ventre, et elle n'a rien sur son corps. J'ai conscience qu'elle doit avoir horriblement mal mais là maintenant je m'en fous. Elle va manger, je ne veux pas avoir à baiser un squelette.

Je dépose le plateau sur le lit, et m'assieds à côté. Elle a les yeux fermés, elle fait semblant de dormir. Je le sais.

-Décidément tu n'arrêtera jamais de me prendre pour un con.

-C'est exactement ce que tu es. Un con.

-Chut, je t'ai dis que ta bouche ne devrait pas sortir de si mauvais mots.

J'essuie ses larmes et caresse sa joue visible :

-Tu vas manger maintenant.

Elle me lance un regard noir qui me fait rire.

-Je n'ai pas faim. Laisse moi tranquille.

-Tu n'as pas compris une chose, ou tu fais exprès de me faire répéter : Quand je te dis de faire quelque chose, tu le fais.

-Je ne suis pas u-

-Ou tu préfères que je te sodomise à nouveau ?

Elle se raidit.

-Imagine la douleur si je rentre de nouveau par cet endroit magique.

Mes mains glissent sur ses fesses et les écartent. Je vois des plaies tout autour de son entrée qui est gonflé, j'y dirige un doigt lorsqu'elle me stoppe :

-D'accord, je vais manger. Ne me touche pas, je vais manger.

Je souris, bonne petite chienne. Elle se redresse à peine lorsque je porte la cuillère à ses lèvres. Elle ne peut pas se tourner, je le sais et je ne fais pas de commentaires. J'espère que la douleur lui ouvrira le cerveau pour une fois. La prochaine fois qu'elle essaie de fuir, je la tue. Ça je le jure sur ma vie.

-Tu as réfléchi à comment tu veux ta robe ?

Elle fronce les sourcils et prend le morceau de viande que je lui donne.

-Pour le mariage.

Elle prend appui sur ses coudes et rampe jusqu'au bord du lit. J'ai à peine le temps de me décaler qu'elle vomi ses tripes par terre, sur le tapis.