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Je suis resté pendant que Ghiana nettoyait la chambre. Elle s'est excusée de lui avoir donné du travail et est restée immobile, les yeux dans le vague.

La servante vient de sortir, et je m'approche d'elle de nouveau.

-Je ne vais pas t'épouser.

-Ah non ?

Elle détourne le regard vers moi :

-Je ne veux pas t'épouser.

-Je sais bien que tu ne le veux pas mais crois-tu que j'en ai vraiment quelque chose à faire ?

-Non, je sais que tu t'en fous. Mais je préfère mourir que de devenir la femme d'un monstre tel que toi. Tu ne sais pas à quel point tu me dégoûte Georges. Tu n'imagine pas à quel point je regrette de t'avoir connu.

Je souris :

-Tu ne penses pas un seul mot de ce que tu viens de dire. Mais bon. Si tu veux vraiment te débarrasser de moi, fais moi un petit garçon, et je te ficherai la paix.

-Ce que tu peux être comique, je ne vais pas t'épouser et tu crois que je vais accepter de te faire un enfant ?

-Ce sera ça en échange de ta liberté ma douce.

-Fais-moi ce que tu veux, je ne ferai jamais d'enfant à un malade tel que toi. Et je ne viendrai pas un enfant contre une liberté empoisonnée.

-Tu es apparemment différente de ta mère mais réfléchis y. Je peux te forcer à porter cette grossesse mais dans un élan de générosité, je te demande ton accord. Tu me fais cet enfant et tu pourras t'en al-

-Jamais. Plutôt mourir.

-Très bien. Ne viens pas te plaindre après.





















-Dites lui que je ne suis pas d'humeur.

La porte se referme et je me laisse tomber dans mon fauteuil.

-Cette Keba veux quelque chose. C'est évident. C'est toi qui lui a demandé de devenir ton vide couille ?

-L'idée est originale mais non, je ne lui ai rien demandé. Et ne sois pas stupide s'il-te-plaît elle n'est attirée que par l'argen-

J'entends toquer 2 fois et la porte s'ouvre sur Koba. Elle me regarde et ses yeux lancent des éclairs lorsqu'elle s'adresse à la servante qui essaie en vain de la retenir :

-Oh, je vois à quel point il est occupé. Vous n'êtes bonnes qu'à ça vous autres Dwandis (1). Que Monsieur me chasse lui-même s'il est vraiment occupé.

Je congédie la femme d'un geste de tête et Keba entre, les mains sur les hanches :

-Pourquoi tu ne m'as pas appelée ?

Je lève les yeux au ciel et la détaille. Elle porte une robe moulante noire, et ses cheveux sont bouclés.

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Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant