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Je le regarde se démener entre les invités et sourire poliment aux autres. Sa mère n'est pas là. Elle doit être probablement entrain de pleurer la mort de son mari dans sa chambre. En tout cas ce qui est sûr, j'ai la merveilleuse intuition que je vais devoir éliminer Dmack au plus vite. J'ai mieux à faire que de-

-Mofal, désolé, je n'ai pas pu me libérer plus tôt.

-Comme tu le vois, j'ai survécu.

Il sourit et me propose de nous éclipser en douce.

-J'ai simplement besoin de respirer un peu.

J'hoche la tête et le suit tandis que quelqu'un crie son nom au loin.
Derrière la vitre je remarque que des photographes nous attendent. Je pousse la porte suivi du nouveau Bel et à cet instant trois choses simultanées se produisent :

Je me retourne pour éviter la lumière aveuglante d'un flash, ce qui fait que je fais face à Dmack.

Celui ci en profite pour poser ses lèvres sur les miennes, les bras autour de mon cou.

Des cris et des crépitements se multiplient autour de nous, les photographes nous mitraillant littéralement.

Je titube et reste les bras ballants pendant que mon cerveau essaie d'analyser ce qui vient de se passer.

Dmack me dépose un bisou sur la joue et se précipite à sa voiture. La portière claque et la voiture démarre, me laissant éberlué face aux journalistes et à leurs questions.






















-Je vais le tuer. Je vais tellement le tuer qu'il me suppliera de le tuer

-Ce que tu dis n'a aucun sens. Calme toi

-Je vais tellement le faire souffrir qu'il deviendra masochiste.

Je lève les yeux au ciel et souffle. Notre ''baiser'' est paru en première page de chaque journal hebdomadaire, mensuel, bimestriel et trimestriel de Farfay. Que dis-je de tout le pays.

Deux Gouverneurs gays. Non mais on aura tout vu.

Quand je pense que j'aurais pu éviter ça. Avec cette petite chienne et ses manières, je n'ai même pas eu le temps de penser à un moyen efficace et net de faire disparaître ce rat de laboratoire de la surface de la terre.

-Nous sommes arrivés.

Je contemple la façade de l'hôpital avant d'entrer. Il y'a une semaine qu'elle est rentrée ici. Si ça ne tenait qu'à moi, elle serait sortie trois jours après mais j'ai dû aller au Nord pour...Dmack tu ne perds rien pour attendre.

Bref.

J'ai pour projet de la faire sortir. Et immédiatement. J'en ai plus qu'assez de me faire photographier partout, et encore je ne parle pas des regards des habitants.

Ils me prennent pour une hommelette. Je vais leur montrer moi. Et Dmack sera le premier à voir mon film. Il sera même dans le carré VIP.

Franchement. J'ai l'air d'un bisexuel ?

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant