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-C'est ça qui te calme hein, la douleur.

-Je suis tout autant en colère, tu le sais très bien. Je ne serais vraiment calmé que quand je lui aurais fait payer ce qu'elle m'a fait.

Je souffle et me rassieds sur la table en verre de la terrasse. D'ici, je peux voir toute la ville. Les arbres sont immenses, mais les maisons ressemblent à des bungalows et donc sont à peine visibles. Je profite de ce magnifique panorama pour essayer d'imaginer où elle peut se trouver en ce moment. Elle n'a pas encore dépassé la frontière et j'ai donné ordre de bloquer les papiers de chaque fille noire qui essayera d'entrer dans Farfay. Elle s'est crue plus maligne que moi mais elle est venue se jeter dans mes bras. Toute seule, comme une petite chienne qui revient à son maître.

Un rire me prend et je ris, je ris comme je ne l'ai jamais fais, jusqu'à ce que la porte s'ouvre.

-Monsieur Dytery, il y'a quelqu'un pour vous.

-Qui ?

-Une femme.

Je répète, étonné

-Une femme ?

-Une jeune femme Monsieur, elle était venue hier parmi les candidates.

Je fronce les sourcils et voyant qu'il attend une réponse, je lui souris :

-Qu'elle entre.

La porte se referme.

-Qu'est-ce que tu as encore fait ?

-Rien.

-Pourquoi elle est là ?

-Tu le sauras bien assez tôt.

À ce moment, la porte s'ouvre et la femme entre, elle a la tête baissée, mais ses cheveux sont attachés, ils sont noirs, presque aussi noirs que ceux de Tina.

-Approche et lève la tête. Qui es-tu ?

Elle obéit, ses pas sont précis, comme si elle savait déjà ce qu'elle faisait, comme si elle avait déjà joué cette scène plusieurs fois dans sa tête.
Je lève les yeux au ciel et soupire avant de la regarder de nouveau.

Ses yeux sont très bleus, mais ça se voit qu'elle aime le noir. De ses sourcils à ses pieds, tout n'est que noir.

-Je suis Makeba. J'étais venue hier et j'ai fais partie des 4 que vous avez retenu.

-Qu'elle abrège, j'ai mieux à faire.

-Pardon ?

Elle me regarde de son regard bleu, attendant que je répète.

-Non rien, je disais que je t'avais reconnue oui.

Un sourire prend naissance sur son visage mais elle le dissimule rapidement. Je me demande bien ce qu'elle fout ici et pourquoi ses yeux parcourent mon corps de cette façon. On dirait qu'elle se retient de me sauter dessus.

-Je voulais vous dire que je suis toute à votre entière disposition.

Je souris et ses yeux s'attardent sur mes lèvres.

Je comprends maintenant pourquoi elle est l-

-Laisse moi m'en occuper.

Je ne lui réponds pas, au risque de faire fuir l'autre là Keba ou je sais pas quoi.

-Tu es là pour que je te refasse la même chose qu'hier.

Elle baisse le regard, sans rien répondre.

Je me lève et me mets derrière elle avant de lui donner une claque sur les fesses à travers le tissu. Elle hoquète mais reste immobile. Tout son corps frissonne lorsque je lui susurre à l'oreille :

-Lorsque je te pose une question, tu réponds. C'est clair ?

Elle hoche la tête.
Je réitère le geste, plus fort cette fois-ci.
Elle hoquète de nouveau mais arrive à répondre :

-Oui

Ma main se pose sur ses hanches et s'y enroule presque, elle a la taille fine mais pas autant que ma douce. Je me rappelle de lorsque je l'ai prise pour la première fois, en Espagne. Elle m'avait dit qu'elle acceptait d'être mienne, son corps entier tremblait sous le mien, sa jolie petite bouche, était chaude, et sa c-

-Euh... Vous êtes...

Je reviens à la réalité et constate que je bande contre elle. Ce simple souvenir, me rend fébrile. Je la tourne vers moi et la soulève. Sa robe se soulève jusqu'à ses cuisses et j'avance jusqu'à la déposer sur la table où j'étais assis quelques minutes plus tôt, face à la ville.

Je déboutonne sa robe par derrière, et tombe immédiatement sur ses seins nus. Je souris, et plonge la tête dans son cou. C'est chaud, presque comme celui de ma petite chienne.

-Tu peux me toucher Keba.

Elle obéit et ses mains déboutonnent maladroitement ma chemise bleue. Elle est excitée, ses seins pointent dans ma direction et ses tétons sont durs, exactement comme j'aime.

-Tu es une petite salope toi.

Elle sourit et frotte son bassin contre moi :

-Prends moi s'il-te-plaît.









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La suite dans ''Mon--27''

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant