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-Reviens ici ! MOFAL !!

Je passe devant la secrétaire qui me regarde étrangement et sors de l'immeuble. Je regarde ensuite les passants passer, adossé à ma voiture.

-Qu'est-ce tu vas faire ?

-Je ne sais pas. Rien n'est plus aussi clair qu'avant. Je ne me fais même plus confiance.

-Ne dis pas c-

-Tu as vu ce que je lui ai fais Georges putain.

Je respire un moment avant de continuer :

-J'ai un service à te demander. Dès que j'aurai éliminé ce con, fais moi disparaître.

-Comment je vais faire ça ?

-C'est bien toi qui m'a créé non ?

-Oui ma-

-Tout ce qui est créé peut être détruit.

-Ma-

-Tu sauras comment faire. Rentrons maintenant.















-Allô ?

-Dmack. C'est moi.

-Tu as changé d'avis ?

-Je ne sais pas vraiment. J'ai besoin de te parler.

-Ça tombe bien j'allais justement t'appeler. J'ai quelque chose ou plutôt quelqu'un qui apparemment te tiens à cœur.

Je fronce les sourcils. Se pourrait-il qu-
Je jette un coup d'œil à mes caméras. Aucune trace de Tina. Elle n'est ni dans mon lit, ni dans le jardin.

-Ne stresse pas. Ne stresse surtout pas. Laisse moi faire.

-Qu'est-ce que tu veux Dmack ?

-Viens chez moi dans 2 minutes. On parlera enfin de notre couple.

-Je suis déjà à la frontière comment veux-tu que j'arrive en 2 minutes ?

-Ne dit-on pas que l'amour donne des ailes ?

Il ricane avant de raccrocher. Ma batterie est putain de faible. Ma stratégie s'est retournée contre moi. J'avais voulu l'appeler et laisser le téléphone s'éteindre pour lui faire croire qu'il était la première personne à qui j'ai pensé. J'allais simuler un accident bordel. Et voilà que je n'ai pas de batterie pour appeler Troy.










-Bien, bien, je vois que tu as fais vite.

-Où est-elle ?

-Ne sois pas si pressé. Je ne lui ai rien fait. Enfin presque.

Il rit et ses hommes se regardent entre eux avant se sourire.

-Tu-

-Je te suis fidèle mais mes hommes se sont chargés d'elle. Apparemment elle est bonne hein les gars.

Des ricanements se font entendre.

-Je veux la voir.

-Mais je t'en prie.

Il s'écarte et j'entre dans une espèce de chambre blanche. Sur le lit bleu froissé git Tybai

-Ah. Ce n'est que toi.

Je contiens mon soulagement. Il ne faut surtout pas que Dmack sache que je m'attendais à trouver quelqu'un d'autre.

-Qu'est-ce que tu attends ? Sors moi d'ici. Ces hommes sont malades, ils m'ont violée Mofal, ils l'ont fait à cause de toi. Libère moi tout de suite.

-Ce n'est rien à côté de ce qui t'attends. Tu gémissais bien quand ils te remplissaient à quatre. À moins que ton cher amant ne me donne ce que je veux, tu mourra cette nuit.

Il se tourne vers moi :

-Ton sang contre sa liberté.

-Qu'est-ce que tu veux foutre avec mon sang ?

-Je veux qu'on fasse un pacte de sang. Il nous liera pour toujours.

Mais c'est une bonne idée ça. J'aurais dû le faire avec elle dès le début. Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? Dmack n'est pas si inutile finalement.

-C'est ça ou je la tue devant toi.

Il prend l'arme que lui tend un de ses jouets et s'avance près du lit. Elle commence à pleurer et trembler. Probablement elle n'a jamais été menacée par une arme. Je fais quelques pas vers lui et pose ma main sur la sienne avant de presser la détente. Le cou part et elle tombe dans un bruit sourd. Le sang a giclé sur Dmack et a tâché le lit et le sol.

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant