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Avant de lire ce qui va suivre, vous devez avoir lu ''Mon-45''.

Bien. Commençons.










Le docteur revient pour la je ne sais combien de fois. Il me parle d'empoisonnement du sang. Sang qu'il a fallu remplacer par un autre complètement sain. Il parle du donneur dont la famille réclamait des millions. En bref, il me fait le bilan des dernières semaines.

Elle est devenue suicidaire ou masochiste. C'est pas possible autrement.

Quand je pense que tout ça c'est à cause de moi.

C'est à cause de moi qu'elle est en psychiatrie du matin au soir. Elle a les yeux baissés, presque fermés et le cerveau absent. Tout est absent chez elle. Il n'en reste plus grand chose. Rien que le corps. Ce corps magnifique que j'adore. Depuis quelques jours, je me sens bizarre. Je n'arrive pas à dormir. Je stagne même sur la manière de tuer Dmack. L'inspiration n'est pas là et ça m'exaspère au plus haut point. Je dois l'éliminer avec soin dans des souffrances inavouables.

Ma liste est déjà presque terminée. Ce soir, je n'aurai que 2 femmes sur qui me défouler. Ça aussi ça m'énerve. Quand je pense que je ne peux même plus sortir de chez moi san-

-Monsieur

-Quoi ?

-Elles sont là.

Je respire profondément et ouvre la porte sur Tobias et deux femmes. Elles baissent la tête et rentrent. J'enlève ma tunique et attire la première à moi. Elle ressemble étrangement à l'autre femme là, Keba. La même forme et le même visage. Je la repousse avant de lui lancer un ''Fiche le camp''.

La porte se referme et me laisse seul avec l'autre que je ne prends pas la peine de regarder.

-C'est comme ça que tu traites tes maîtresses ?

-Tu te considères comme ma maîtresse ?

-Coucher avec toi nous confère ce statut.

Son ton ironique me fait sourire :

-Pour arriver à ce niveau, il faudrait que tu me donnes envie de toi et laisse moi te dire que là...tu es très loin du compte.

Je prends le temps de la détailler au fur et à mesure que la colère lui monte au visage, amusé :

Ses grosses lunettes rouges sur son nez droit, ses yeux verts lancent des éclairs et je réceptionne sa main avant qu'elle ne s'approche de mon visage. Je l'entraîne à mon armoire pendant qu'elle m'insulte en Pweti et sors des menottes et quelques fouets du tiroir :

-Une petite correction ne te fera pas de mal.



























-Qu'est-ce qu'il y'a ?

Ses mains se baladent sur ma poitrine, ses lèvres boudeuses me font lever les yeux au ciel.

-Ne pars pas.

-Tu veux que je passe la nuit à te baiser ?

-Tu l'as bien fait la semaine dernière. Allez reste. S'il-te-plaît n-

-Tu n'essaierais pas de m'énerver par hasard ?

Elle se détache et je peux enfin mettre  les boutons de ma chemise :

-Ce n'est pas parce que je te baise chaque semaine que tu l'es. J'ai déjà une maîtresse chez moi. Je te l'ai déjà dis.

Elle grogne, se lève et va s'enfermer dans la salle de bain.
Je souffle, dépose une liasse de billets sur le lit et sors de l'hôtel. Je dois maintenant aller voir ma petite sauvageonne. Avec un peu de chance, elle devrait sortir demain soir.

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant