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Avant de lire ce qui va suivre, vous devez avoir lu ''Mon'' à partir de 38.

Bien. Commençons.







Cette fille est complètement tarée. Comment elle a pu se blesser alors qu'elle était en train de me parler ? De me faire du chantage plutôt. À moi. Elle ne manque pas de culot. Peut-être qu'elle l'a fait pour...pour quoi au just ? Je ne comprends pas.
Tout son poignet était ouvert et quand je dis ouvert, c'est littéralement. On aurait dit qu'elle s'était ouvert les veines. Encore.

-Ça va ?

Je grogne à l'intention de Théophile et il se lève :

-Je vais chercher un café, vous en voulez ?

Je secoue la tête et il sort, me laissant seul. Nous sommes arrivés il y'a quelques minutes ou heures je ne sais pas.

Tout ce que je sais c'est que je ne vais pas la laisser dans cet hôpital. Dès que les premiers soins seront faits je vais la ramener à la maison. À cette allure elle risque de vite mourir. Et si elle meurt vite ça ne m'arrange pas du tout. J'aurai mon fils de qui ?

-C'est toi qui est totalement taré. Tu ne t'inquiètes même pas pour elle.

J'hausse les épaules. Est-ce que je m'inquiète pour elle ? Je ne sais pas. Donc non. Ce que je sais en revanche c'est que j'ai besoin qu'elle vive encore un moment.
















-Et Monsieur vous allez devoir penser à mieux gouverner que votre père, si c'est possible. Vous rendez vous compte de cela ?

L'interessé me jette un coup d'œil, puis répond :

-J'en suis conscient oui.

-Vous engagez-vous à prendre en compte les besoins de la population sous votre autorité, à respecter les conditions générales et les conditions spécifiques ?

-Oui je m'y engage.

-Vous engagez-vo-

Vivement que cette merde finisse. Encore 2 serments et c'est bon.

Je les yeux au ciel et plonge dans les souvenirs des trois derniers jours. Quand je pense qu'elle a fait une rechute simplement parce que Mademoiselle ne s'est pas assez reposée. J'ai bien fait comprendre à Thibaud que je ne voulais pas qu'elle se remue. Il m'a assuré qu'elle soudoyait les servantes. Servantes dont le corps se trouvent actuellement à côté de ceux de l'autre pétasse. C'est drôle comme quelques miroirs et essences de fleurs arrivent à masquer la présence de cadavres quelque part.

Des applaudissements me font sortir de mes pensées. J'applaudis à mon tour et une couronne est posée sur la tête de Dmack, le nouveau Bel-Dmack, gouverneur du Nord.

Bel-Farel est mort il y'a deux jours d'une maladie, soi-disant maladie...bref peu importe. Ce qui est drôle c'est que c'est à Dmack de régner et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est pas prêt du tout. Il stresse comme jamais et c'est à peine si ses mains ne sont pas prises d'un tremblement de terre.

À cause de cet imbécile qui est mort de manière inattendue, j'ai dû faire de nouveau le déplacement pour le Nord. Quand je pense que Farfay est une ville tranquille où il ne se passe jamais rien. Est-ce que je viens emmerder les autres avec mes problèmes moi ?

Je ne comprends pas pourquoi certains ne peuvent pas rester sans faire d'histoires.

Ma  Partie 1.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant