-Pourquoi tu l'as tuée ? J'ai passé des heures à te pister pour trouver ton point faible. N'est-ce pas pour elle que tu me rejette ?
-C'était mon amante, ni plus ni moins. La seule raison pour laquelle je te rejette comme tu le dis est que je suis hétérosexuel Dmack. Je suis putain d'hétéro.
-Non tu ne l'es pas, je le vois dans tes yeux.
-Eh bien tu es soit borgne, myope ou malvoyant.
-Tu vas me dire que tu n'as pas de faiblesse ? Qu'il n'y'a personne qui te tienne à cœur ?
-Ce n'est pas impossible alors fiches moi la paix.
-Je ne peux pas et même si je le voulais je ne pourrais pas. Et puis je ne te crois pas, tout le monde a un-
-Laisse moi devenir, je suis ton point faible ?
Il passe sa main sur mes lèvres :
-Si tu savais à quel point je t'aime.
-Laisse moi passer maintenant.
-Vas-y. Je finirai par la ou le connaître et ce jour là, tu me suppliera de te pardonner ta trahison.
Je lève les yeux au ciel :
-J'ai toujours cru être le plus fou mais la coupe te revient. Bravo. Oh et j'aimerais te parler demain, seul à seul. Je t'enverrai l'adresse.
-Tu crois vraiment que je serai assez stupide pour venir seul ?
-Viens avec ta population si tu veux. J'ai horreur de discuter parmi les gens. On devra parler seuls. Sans tes larbins. Viens armé si tu veux.
Je lui fais un salut de la main et dépasse ses jouets. Demain, je serai débarrassé de cet imbécile, une bonne fois pour toutes.
-À quel moment tu t'es dis que m'embrasser serait une bonne idée ? Non seulement ça mais aussi devant des journalistes ? Tu te fous de moi ?
Il ne répond pas, il ne peut pas répondre, je lui ai coupé la langue et écorché les lèvres avec une aiguille avant de passer du sel dessus. Il a crié. Non il a hurlé de douleur. Je n'ai touché à aucun de ses membres, pas encore et le voilà déjà mort. Chochotte.
-Tu n'aurais jamais dû venir et seul en plus. L'amour fait faire des choses bêtes. Une fois en enfer attends moi, on pourra passer l'éternité ensemble.
Dehors, le feu a déjà pris de l'ampleur et la cabane se remplit de fumée petit à petit. Je passe la porte et m'enfonce dans la forêt. Bientôt j'aperçois ma doublure près du camion. Il porte la même veste que moi, le même pantalon et a presque le même visage. De toutes façons personne ne remarquera rien.
-Tu peux y aller.
Je lui glisse le sac de billets que j'ai dans la main :
-Un mot et tu n'existe plus.
Il hoche la tête et rentre dans le véhicule. Je le regarde s'éloigner et une fois à bonne distance, j'appuie sur le bouton. L'explosion fait vibrer le sol et les billets s'éparpillent.
Les crimes sans témoins, c'est mon péché mignon.
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Ma Partie 1.1
General FictionSuite de ''Mon'', le premier étant le point de vue de Tina, celui-ci sera celui de Georges. On comprendra mieux le personnage ou plutôt les personnages, on comprendra mieux aussi Tina. Ce qu'elle ressent car d'une certaine manière, lui seul peut la...