Chapitre 33

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Ethan

En une simple phrase, Candice vient une fois de plus de me démontrer que je suis un mec bien. Je doute être aussi infaillible et parfait qu'elle semble me le faire croire, mais l'entendre de sa bouche me fait un bien fou.

Chaque homme devrait avoir une Candice dans sa vie !

— On pourrait aller se dégourdir un peu les jambes ? propose-t-elle sans grande motivation, en se collant un peu plus contre moi.

Sa suggestion arrive à point nommé. Son corps nue entre mes bras ne fait qu'attiser l'envie de m'enfoncer encore en elle. Et cela, même si elle vient de me faire passer un moment plutôt exaltant.

Tout ça commence à friser la perversion !

Je me redresse aussitôt, avant de laisser ma queue prendre les commandes de mon cerveau, et j'approuve :

— Ouais, bonne idée !

Sa main se pose sur mon torse afin de me retenir. Elle me darde d'un regard faussement dubitatif, et ajoute d'une voix féline :

— Ou sinon, on peut rester là ?

Ma bouche esquisse un léger sourire lorsqu'elle fait glisser son index sur mes abdominaux.

Ne serait elle pas en train de me faire une proposition indécente ?

J'ai comme la vague impression que Mademoiselle est toujours excitée. Le souffle saccadé. Les yeux brillants. Cette lèvre qu'elle aspire entre ses dents. Ce combo me prouvent que j'ai touché dans le mille. Amusé, je l'attrape sous les bras et me relève.

— Ne sois pas si pressée ! j'avance en la déposant sur le sol. Toutes les pièces du chalet auront le bonheur de reluquer ton joli petit cul, je te le garantis !

J'illustre mes paroles d'une petite frappe sur ses fesses. Elle pousse un cri de stupeur, et sursaute futilement tout en m'envoyant un regard courroucé. Je me marre comme un con en ramassant mon caleçon, que j'enfile prestement.

La mettre dans l'embarras me rend presque euphorique.

— Et si on commençait par cette table ?

Je me retourne. Assise sur la putain de table en chêne de la pièce, Candice papillonne des cils. Les jambes écartées et les mains posées de part et d'autres de ses fesses, elle incarne la tentatrice dans toute sa splendeur. Mes yeux détaillent presque sauvagement ses formes pulpeuses. Deux seins dressés de façon audacieuse, que je rêve de reprendre en bouche. Des jambes que je m'imagine déjà s'enrouler à la perfection autour de mes hanches. Un sexe humide et ouvert à toute proposition. J'essaie de paraître calme, pourtant un feu d'une incroyable puissance envahit à nouveau l'intérieur de mon caleçon.

Cette nana finira par m'achever.

— Candice ! je la gronde gentiment en croisant mes bras contre mon torse. Je croyais qu'on devait se dégourdir les jambes ?

— Si tu n'es plus en forme, ne te cherche pas d'excuse ! Je peux très bien me soulager moi-même.

Sans me quitter des yeux, elle laisse sa main courir entre ses cuisses. Je déglutis, la queue subitement attisée par ce geste d'une parfaite indécence.

Tu ne vas pas te foutre de moi longtemps, mon ange !

Je me débarrasse aussi vite de mon caleçon, lui dévoilant ma queue plus que prête.

— Tu crois vraiment que j'ai l'air fatigué ?

Ses yeux me bouffent tandis que d'un pas assuré, je la rejoins. Je m'encastre entre ses cuisses qui se resserrent aussi vite autour de mon bassin.

la vie arrachée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant