Chapitre 2

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{point de vue Raquel}

Tiago a voulut que je m'allonge à côté de lui, ce que j'ai donc fais. Il s'est blottit contre moi, je caresse ses cheveux tout en lui chantant une chanson.

Tiago : « Pourquoi Pablo il m'aime pas ? »

Je reste figée sur sa question. Je suis censé répondre quoi? Je prends une grande inspiration.

Moi : « Tu sais... Pablo... il t'aime... c'est juste... qu'il est mal... très mal... et qu'il n'est pas lui même en ce moment. »

Tiago hausse les épaules.

Tiago : « Et c'est qui Andrés ? C'est vraiment le frère à papa ? Pourquoi on le voit jamais? Et... vous êtes vraiment recherché par la police parce que vous avez voler de l'argent ? »

Mon cœur bat de plus en plus fort. La vérité sur notre identité devait forcément éclater un jour pour nos enfants. Ainsi que pour Andrés. Mais je ne suis pas prête à faire face à tout ça. Maintenant. Surtout seule. Sans Sergio.

Tiago : « Maman? »

Moi : « Hmm... écoute... il... il vaut mieux en parler quand papa reviendra... il pourra mieux t'expliquer. »

Tiago : « D'accord... mais Andrés est vraiment le frère à papa? »

Moi : « Oui... c'est le grand frère à papa... enfin... c'était... »

Tiago : « Il est où maintenant ? »

Je mordille ma lèvre.

Moi : « Là-haut. »

Tiago : « Pourquoi? »

Moi : « Parce que.. parce qu'il été très très malade... »

Tiago : « Et il était méchant le frère à papa ? »

Moi : « Hé bien... oui... enfin... non... il était gentil avec les gens qu'il aimait... mais... sa maladie le faisait être méchant. »

Tiago : « Et Pablo alors il a aussi la maladie? Il va mourir?  Je veux pas qu'il meurt!»

Moi : « Pablo ne va pas mourir. Il n'est pas malade. Ne t'en fais pas mon bonhomme. Pablo a juste besoin... d'accepter de ressembler à votre oncle qui... était méchant avec certaines personnes. »

Tiago : « D'accord. Tu pourras me montrer une photo de Andrés ? »

Moi : « Il faudra demander ça à papa. »

Tiago reste silencieux dans mes bras, il s'endort rapidement. Je repense à tout ce qu'il se passe.

{point de vue Sergio}

La bande est partit, sauf Nairobi, Bogota, Denver, Monica et Marseille qui eux sont restés. Ils m'aident à tout ranger puis je m'assois dehors sur la terrasse à leurs côtés.

Moi : « Je ne sais plus quoi faire de Pablo. Raquel et moi avons tout essayé rien ne fonctionne. Et voilà on nous en sommes maintenant. Je suis perdu... »
Dis-je en mettant mon visage dans mes mains.

Nairobi : « Il faut que tu lui parles de tout ce qu'il a appris. Et tout ce qu'il pense. Par exemple, que nous ne l'aimons pas. C'est faux et archi  faux. Je peux essayer... peut-être qu'il m'écoutera mieux... »

Monica : « Nairobi a raison. Nous pouvons broutes les deux essayer. »

Moi : « J'ai déjà essayé. Raquel aussi. Ça ne fonctionne pas. »

Denver : « Oui mais... peut-être qu'avec Monica et Nairobi ça marchera. »

Moi : « Ça m'étonnerai. »

Bogota : « Alors il faut lui montrer. Si ça ne marche pas avec les paroles, il faut le faire avec les gestes. »

Marseille éteint sa cigarette.

Marseille : « Je pense qu'au stade où il est ça ne servirait pas à grand chose. Je ne suis pas fan de ce genre de méthode. Surtout pour des enfants de son âge mais, je vois qu'une seule solution qui pourrait sûrement le remettre dans le droit chemin. »

Moi : « Ha oui... et laquelle Marseille? »

Marseille : « un camp de redressement dans une École Militaire. Ça existe pour les enfants de son âge et il y en un pas loin. Ça pourrait fortement le calmer et après... tu pourras faire place aux explications. »

Denver : « C'est pour les délinquants ça non? Un mec de mon école y était partit !»

Bogota : « Oui. Marseille n'a pas tort. C'est peut-être la seule et unique solution. »

Je baisse ma tête.

Moi : « Il y'a des plus grands délinquants là-bas. Imagine il se fait... »

Bogota m'arrête.

Bogota : « Arrêtes de voir le pire tout le temps Sergio! Ce qu'il a fait à son frère, qu'il vous fait subir à tous est normal peut-être ? »

Moi : « Non... c'est sûr... mais... c'est mon fils... »

Marseille : « c'est ton fils. Et justement, en l'envoyant là-bas, tu l'aide à aller mieux.  C'est pour son bien. »

Je soupire.

Moi : « Je vais les appeler. Bon...il faut que j'aille me reposer un peu... vous pouvez rester ici... il y'a assez de chambres pour que vous dormiez tous. »

Chacun part dormir, je m'allonge et m'endors de fatigue.

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~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant