Chapitre 5

176 11 3
                                    

{point de vue Sergio}

Je suis rentré à la maison. J'appelle Marseille.

Moi : « Marseille? »

Marseille : « Professeur ! Ça va? Comment va Tiago ? »

Moi  : « Il va bien. Et toi? »

Marseille : « Je vais bien. »

Moi : « Comment va Pablo? »

Marseille : « Il va bien. »

Moi : « D'accord. Que fait-il ? »

Marseille : « Il joue avec ses soldats de plomb, il est très sage. Ne t'en fais pas. »

Moi : « D'accord.. c'est bien. Dis-moi... pourrais-tu me faire parvenir le numéro de l'école militaire dont tu me parlais pour Pablo? »

Marseille : « Oui. Tu as de quoi noter ? »

Moi : « Hmm... oui attends deux secondes... c'est bon dis-moi. »

Marseille me donne le numéro, je le note puis nous raccrochons. J'appelle en suivant. Je leur présente le profil de Pablo, puis ils me donnent un rendez-vous avec Raquel et moi demain. Je les salue puis raccroche. Heureusement que nous ne sommes pas traqués par la police dans ce pays, à vue de tous les appels effectués. J'appelle ensuite Bogota puis Denver pour prendre des nouvelles des enfants. Ils vont tous bien. Je pars me doucher puis manger un peu. Je me couche ensuite, tout en pensant à Raquel. Merde Raquel! Je ne l'ai pas appelé pour la prévenir ! J'attrape le téléphone et appelle Raquel.

Raquel : « Que se passe t'il Sergio ? »

Moi : « J'ai appelé le centre et.. nous avons rendez-vous toi et moi demain après-midi. Ils savent déjà tout sur Pablo car j'ai dû tout leur expliquer. Mais ils veulent nous voir pour l'inscription et signer les papiers. Certainement. Demain matin je demanderai à quelqu'un de la bande de venir à l'hôpital pour rester avec Tiago. »

Raquel : « D'accord... j'espère que ça va bien se passer.. »

Moi : « Oui... j'espère aussi. Que fais Tiago? »

Raquel : « Il dort... les médecins lui ont remis de la morphine... il a rechuté enfin je veux dire... la douleur est subitement revenue et elle était insupportable... ils ont dû lui faire une piqûre et le  remettre sous morphine... »

Moi : « pardon?! Pourquoi tu ne m'a rien dit ?! Je t'ai dis de m'appeler au moindre problème ! »

Raquel : « Sergio... j'ai oublié... j'étais trop occupé avec les médecins et Tiago! Puis j'ai oublié ! De toute façon tout va bien. »

Je souffle.

Moi : « Bonne nuit. »
Dis-je avant de raccrocher.

Je pose mon téléphone puis pars dans le garage. Je vois mon sac de frappe, je mets mes gants puis y frappe dedans. Très fort. Pendant de longues minutes. Je repense à Tiago, à sa douleur qu'il endure alors que c'est qu'un gamin, MON gamin. Tout ce que j'ai pu traversé. La fausse mort de Raquel,  quand ils ont arrêtés Amaro pendant le braquage de la banque d'Espagne, Pablo, la mort de mon frère, de ma mère et de mon père. Le bébé que Raquel et moi avons perdu, les disputes entre Raquel et moi, surtout celle quand elle voulait me balancer aux flics. La mort de Moscou, d'Oslo. De tout ces problèmes. J'hurle de colère et de douleurs.

Je veux les bras de mon frère, ceux de ma mère et de mon père

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je veux les bras de mon frère, ceux de ma mère et de mon père. Ceux de ma femme. Et ceux de tout nos enfants. Je finis par me calmer, j'enlève mes gants et les jette au sol. Je repars me doucher, puis me couche dans le lit. Je m'endors rapidement.

__________________________
Que pensez-vous de ce chapitre ? Sergio? Raquel? Marseille? La « rechute » de Tiago? Pablo? La crise de Sergio ?

~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant