Chapitre 53

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{point de vue Sergio}

Raquel et moi avons couchés les enfants. Avoir tout dit à Raquel m'a enlevé un poids. Et j'aurai dû le faire depuis le début. Car appart avoir fait encore plus de mal à Raquel et même à moi par la même occasion et avoir fait subir des choses horribles à Raquel et les enfants ça n'a rien fait de plus... ça n'a pas arrangé le problème de l'école militaire, Pablo et le Général. Raquel est déjà montée se coucher, enfin s'allongée.
Je suis dehors sur la terrasse. J'observe le ciel. Il n'est pas étoilé. Et il fait très froid. Trop froid. Je décide de rentrer, je ferme tout à clé, éteins les lumières et monte en haut. Raquel est sur son ordinateur portable. Je ferme la porte de notre chambre et m'allonge à ses côtés. J'observe l'écran de son ordi, elle écrit des trucs. Je lis : elle fait une lettre pour le Général.  Et elle y va fort dans ses propos. Cette femme me surprendra toujours. C'est pour ça que je l'aime. Et que je l'ai épousé.

Moi : « Tu penses vraiment que ça va marcher ? »

Raquel : « Je sais pas... on peut toujours essayé. »

Moi : « J'ai tout fais... je l'ai même menacé de m'en prendre à sa famille. Ça n'a pas marché... »

Raquel : « On peut toujours essayé Sergio. Je veux retrouver notre fils. »

Moi : « Moi aussi je veux le retrouver. Mais tu crois vraiment qu'une lettre comme ça va lui faire peur ?  Surtout rédigée par une femme ! »

Raquel : « Pardon? Qu'est-ce que tu veux dire par-là? Que nous les femmes ont est de la merde ?! C'est quoi cette mode du patriarcat à la con?! »

Merde. Je me suis encore mal exprimé. Je fais que de la merde en ce moment. Putain.

Moi : « Raquel... c'est pas ce que je voulais dire... tu sais très bien que j'en ai rien à foutre du patriarcat et tout ça ! Que je ne pense pas comme certains connards de mecs qui pensent que la place de la femme c'est à la cuisine... c'est pas ce que je voulais dire... ce que je voulais dire c'est que... le Général est un vrai con. Et je pense fortement qu'il fait partie du grand patriarcat. Et que vu les résultats que ça a donné  avec moi, je pense pas qu'avec toi ça va marcher... mais... tu as raison, on peut toujours essayer. »

Raquel soupire. Elle finit l'écriture de sa lettre puis part l'écrire à la main. Je l'observe faire, elle met la lettre dans une enveloppe puis me la montre de loin.

Raquel : « Je te confie une mission : demain postes la. Et ne fais pas comme avec Pablo, ne la caches pas sous la grange. »
Dit-elle en rigolant légèrement.

Moi : « Promis. »
Dis-je en souriant.

Raquel pose l'enveloppe sur le mini bureau de notre chambre. Elle éteint son ordinateur et le pose sous le lit. Elle vient se blottir dans mes bras. Je souris.

{point de vue Amaro}

Je n'arrive pas à dormir. Je pense à Pablo. Et à tout ce qu'on dit papa et maman. Pablo est vraiment un con. Je suis sûr que c'est lui qui a fait une connerie. J'en suis sûr. Demain, je fugue de l'école et je pars à l'école militaire de Pablo. Il faut que je lui parle. Qu'il se dénonce, qu'il prenne sa punition, et qu'il rentre vite à la maison. Je veux plus que tout ce bordel continue, voir maman pleurer, papa criait sur tout le monde, pleurer aussi. Ne plus jouer avec papa et maman. Et lui aussi, Pablo, il me manque. Je veux que mon frère revienne.

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~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant