~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}

Chapitre 42

{point de vue Raquel}

Je berce Hanoï, cette dernière a des coliques au ventre. Ça lui fait assez mal et appart attendre que ça passe, nous ne pouvons rien faire. Sergio lui, se concentre sur un livre sur les bébés. Alors que nous avons déjà d'autres enfants qui ont été bébés eux aussi. Je ris dans mon coin tout en essayant de calmer ma fille.

Sergio : « Je comprends plus rien! Pourquoi ils disent pas de faire comme ça et puis comme ça ! Baigner un bébé dans l'eau avec une couverture ? Mais ... merde! Livre de merde! »
Dit-il en le jetant sur la table basse.

Moi : « Je crois que  papa est en colère  ma puce... »

Sergio me regarde.

Sergio : « J'aime pas voir ma fille souffrir. »
Dit-il en passant sa main sur les cheveux de notre fille.

Moi : « Je sais... moi non plus... mais on ne peut rien faire... »

Sergio : « Si. Bien sûr que si. Il y'a toujours quelque chose à faire. Une solution je ne sais pas mais il doit bien avoir quelque chose. »

Je souris.

Moi : « Sergio. Ce n'est pas ton premier enfant, pour les quadruplés c'était pareil. Il n'y a avait aucune solution. »

Sergio : « Oui... C'est vrai... »

Hanoï finit par se calmer.

Moi : « Tu vois? Elle va bien. Elle s'est calmée. »

Sergio : « Ça va petite puce? »

Hanoï adresse un petit sourire à son papa. Ce dernier sourit tendrement et l'attrape dans ses bras. Il dépose un léger baiser sur son front. Hanoï essaye d'attraper les lunettes de son père. Je ris légèrement.

Sergio : « Mais non ma princesse... tu peux pas les attraper ! Comment je fais après si je ne les ai plus? »

Hanoï fait de petits babillages.  Nous nous préparons et partons à l'hôpital de Tiago.
Ce dernier a changé son plâtre, d'après les médecins, il devrait pour l'enlever définitivement dans trois semaines car sa hanche s'est bien resoudée Après, il devra faire des examens pour savoir si il pourra remarcher un jour. Sergio embrasse la joue de notre fils, je l'embrasse également.

Tiago : « Je peux prendre Hanoï dans mes bras ? »

Moi : « Oui. »
Dis-je en lui mettant la petite dans ses bras.

Ce dernier est très doux avec sa petite sœur, il fait très attention à ne pas la blesser. Je reste à côté pour l'aider au cas où.  Puis je reprends ma fille dans les bras, Tiago joue avec son frère et ses sœurs. Je berce Hanoï, elle finit par s'endormir. Je la pose dans sa poussette. Je repense à Pablo. J'espère qu'il va finir par vouloir nous voir et nous écouter. Et comprendre qu'on l'aime plus que tout. J'espère qu'il acceptera qu'on se voit demain.
Sergio est entrain de faire un origami. Je l'observe faire : il est entrain de faire un ballon de foot. Il en fait deux qu'il donne à Amaro et l'autre à Tiago. Puis il recommence, sous l'œil attentionné de nos trois filles qui lui demandent chacune à son tour un origami. L'une veut une fleur, l'autre un chien, et la troisième un chat. Sergio leur fait et leur donne. Puis il refait un autre origami, une sorte de bague. Il se tourne face à moi, attrape ma main et place la bague à mon doigt. Je souris, il sourit aussi.  Je l'embrasse délicatement.

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