Chapitre 63

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{point de vue Raquel}

Le lendemain, je me réveille délicatement dans le lit. Je me tourne de façon à me blottir dans les bras de Sergio mais, il n'est pas là. Je soupire légèrement, il doit être en bas. Je me lève, attrape un pull de Sergio qui traîne sur le bureau et l'enfile. Je pars en bas. Sergio donne un biberon à Hanoï en étant assis sur le canapé. Je souris tendrement. Je m'avance vers eux.

Moi : « Ça va ..? »

Sergio : « Tu as bien dormi? »
Dit-il en esquivant ma question.

Je soupire légèrement.

Moi : « Ça va... ça va... Et toi? »

Sergio : « Oui... »

Je mordille ma lèvre, sa voix est au bord du sanglot. Je m'agenouille devant lui pour être à la taille de ma fille. J'attrape une des mains du bébé.

Moi : « Et ma petite princesse? Elle a bien dormi? »

Sergio : « Elle s'est réveillée à 6h30. Elle n'a pas voulu de biberon. Elle n'a pas cessé de ronchonner pour un rien. Elle boit à peine son biberon maintenant, et encore, elle a eu du mal. Je pense qu'elle doit faire ses dents. »

J'ai même pas entendu ma fille pleurer ?

Moi : « Elle a beaucoup pleurée? Je l'ai pas entendu! »

Sergio : « Tu dormais comme un bébé. »
Dit-il en riant légèrement.

Je frotte ses cheveux.

Sergio : « Hé puis... je dormais d'un seul œil... alors au premier cri je l'ai prise avec moi et on est descendu en bas. Elle n'a pas voulut se rendormir. »

Moi : « D'accord. J'irai acheter de la pommade pour les gencives... ça les calme bien ce genre de truc. »

Sergio : « Raquel... Aujourd'hui les enfants n'ont pas école. On pourrait déposer Hanoï chez Monica et Denver... et aller voir Tiago... on y pas été hier... il a dû se demander pourquoi. Et puis... Pablo... son retour, ils doivent avoir des retrouvailles. Claudio est également dans le même hôpital... je dois savoir si mon neveu est vivant... »

Moi : « Oui. Bien sûr. On ira. Attends que les enfants se lèvent, on les fait déjeuner et on ira. Je vais envoyer un message à Monica pour Hanoï et après je file en ville acheter du gel pour la petite princesse. »
Dis-je avant d'embrasser le front de ma fille.

J'envoie un message à Monica puis pars chercher du gel pour les gencives de Hanoï.
Il pleut beaucoup, et il fait très froid. J'attends dans la file d'attente, il y'a beaucoup de monde. 
Le temps qu'il me faut pour me poser beaucoup de questions. Comment vont se dérouler retrouvailles entre les deux frangins, Pablo et Tiago? Bien je pense. Mais avec tout ce qu'il nous est arrivé ces derniers temps, je ne peux m'empêcher de penser que ça se passera mal.  Est-ce que Claudio va bien? Mieux? Ou est-ce qu'il est décédé ? Comment va réagir Pablo si son cousin avec qui il a  noué un très grand lien, de petit et grand frère, est plus là? si il le perd ? Et Sergio? La seule « chose » qu'il lui reste de son frère, Andrés ? Avec qui il aimerai je suis sûre, être proche. Et Andrés? Pourquoi a-t-il caché son fils? À son propre frère ? Eux qui se disaient absolument tout ? Andrés devant même parfois, obliger Sergio à dévoiler ses secrets les plus profonds? Comme par exemple, en plein milieu du casse de la fabrique de la monnaie, lui dévoiler être amoureux de l'inspectrice en charge de cette affaire ? Sergio me l'a racontait. Andrés ne l'a même pas engueulé, il l'a même félicité. Et lui a souhaité que l'on se retrouve. Et c'est avec plusieurs de petites anecdotes comme ça, que me racontait Sergio, que j'ai compris qui était vraiment Andrés. Et que j'aurai aimé le connaître. 

~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant