Chapitre 65

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{point de de Raquel}

Une semaine est passée. Nous ne cessons de faire des voyages à l'hôpital : Tiago-Claudio.
Aujourd'hui, nous leur rendons visite. Claudio doit sortir aujourd'hui de l'hôpital. Il va venir vivre chez nous, comme prévu. Enfin, nous devons lui demander si il est d'accord.
Nous allons d'abord voir Tiago, nous laissons les enfants avec lui pour aller voir Claudio.
Sergio a plusieurs questions à lui poser.
Nous frappons à la porte puis entrons. Claudio mange.

Claudio : « Salut. »

Sergio : « Bonjour Claudio. »

Claudio : « Pablo n'est pas là? »

Moi : « Il est avec ses frères et sœurs. »

Claudio : « D'accord. D'accord. »

Sergio : « Dis-moi Claudio... on aurait... enfin... j'aurai quelques questions à te poser... je me les pose depuis plus d'une semaine maintenant. »

Claudio : « Euh... oui. »

Sergio : « tu n'est pas obligé de me répondre... si tu n'as pas envie ou autre... peut-être que tu sais même pas la réponse ... »

Claudio : « J'écoute. »

Je pose ma main sur l'épaule de Sergio, comme pour l'encourager et le réconforter.

Sergio : « Mon frère... ton père donc, ne m'a jamais dit que tu étais là. Qu'il t'avait eu. Qu'il avait eu un fils... nous étions très proches et on se disait tout. Lui plus que moi d'ailleurs. Est-ce que tu sais pourquoi? »

Claudio rit légèrement.

Claudio : « Par respect de lui-même. Enfin je veux dire, il voulait monter qu'une ou deux facette de lui. Pas la facette de père, de père génial d'ailleurs. Il me l'a clairement dit. Il voulait pas me montrer à peu de personnes et surtout toi car il t'avait dit plusieurs fois qu'il ne voulait pas d'enfants, que cela gâcher la vie d'un homme et d'un couple. Qu'il ne le serait jamais. Alors il ne voulait pas, après avoir affirmer ses idées comme celle-ci, changer de vision avec moi. Je lui en ai jamais voulu, puis, il était un grand père avec moi. Il m'aimait, il joué avec moi, me faisait des câlins, des bisous, dormir avec lui, m'apprenait pleins de choses. Enfin, quand il été à la maison. Car parfois, il partait longtemps. Puis, il y'a un peu plus de 7 ans maintenant, il m'a dit qu'il allait faire un grand casse avec pleins de gens, dont toi. Il m'a dit que quand le casse sera finit, il rentrerait en Finlande avec toi, et nous présenterai. Mais il n'est jamais rentré parce qu'il est mort. Ils ont rapatriés sont corps en Finlande. Dans un cimetière pas loin d'ici. Puis, ma mère a rencontré un autre homme et a fait un autre gosse avec. Ils se sont même mariés. Elle ne voulait pas être assimiler à papa. Je suis devenu insupportable parce qu'elle me délaissait  de jour en jour car je ressemblais à papa et qu'elle a appris à le détester.  Puis elle m'a envoyé dans l'école militaire, elle venait de temps en temps pour me montrer mon petit frère, puis elle a arrêtée. Et ça fait plus de 3 ans que je les vois plus. J'ai juste reçu une lettre de sa part me disant qu'elle ne voulait plus entendre de moi. Qu'elle quittait le pays et partait vivre en Russie, le pays de son mec. »
Dit-il sans aucune expression  de visage, ni d'émotions dans ses paroles.
Il continue de manger son repas.

Je mordille ma lèvre, pauvre garçon. Son histoire est horrible. Il ne mérite en aucun cas tout cas. Sergio tourne la tête vers moi, les yeux brillants. Je passe ma main dans ses cheveux puis attrape sa main. Il la serre doucement puis la caresse avec son pouce.

Sergio : « D'accord.. d'accord. Et... ton père n'a jamais rien dit à personne de ton existence ? »

Claudio : « Si. À un ami à lui et maman, enfin plus à lui quand même. Celui à la moustache. Il a jamais voulu dire son prénom. Il a toujours voulu qu'on l'appelle par un nom de ville française. Marseille je crois? »

~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant