Chapitre 36

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{point de vue Raquel}

Les jours et mois passent, quatre exactement. Je suis rentrée à la maison avec Hanoï. Sergio aussi dort à la maison maintenant, et oui, Tiago a un copain dans sa chambre avec lui alors, il a dit être assez grand pour pouvoir rester seul la nuit. Nous y allons quand même tous les jours.
Paula, Amaro, Julieta et Alma sont très investis à la maison pour leur petite sœur. Ils nous aident, s'occupent d'elle, font très attention à ne pas faire de bruit quand elle dort ou s'endort. Tiago aussi, malgré qu'il soit à l'hôpital, quand nous y allons, il est au petit soin pour Hanoï. Et ça me réchauffe le cœur.
Sergio est partit faire des courses accompagnés des enfants.  Je suis seule avec ma fille, cette dernière est déjà bien éveillée pour ces quatre mois.  Je m'amuse avec elle.

Je la porte et lui fait deux petits bisous

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Je la porte et lui fait deux petits bisous.

 Cette dernière adresse des petits sourires et raconte quelques babillages

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Cette dernière adresse des petits sourires et raconte quelques babillages. Je souris tendrement.

Moi : « Qu'est-ce que tu racontes ma puce ? »

Cette dernière me « répond » par ses petits babillages de bébés, qu'est-ce que j'aime ces moments. Sergio et les enfants rentrent des courses, je pose Hanoï dans son berceau puis pars les aider. Une fois les courses rangées, Sergio part vite voir notre fille. C'est un papa complètement gaga de sa fille. Je les observe en souriant tendrement.

Sergio : « Et comment qu'elle va la petite princesse à son papa? »
Dit-il avant de l'embrasser sur la joue.

Que c'est bon de voir Sergio comme ça, et que le professeur quitte son corps.  Hanoï « parle » à son père dans bien attendu, son language de bébé.  Je souris tendrement.

Sergio : « Tout ça elle t'as fait maman? Olalala... qu'est-ce qu'elle est méchante cette maman alors ! »

Je ris et m'approche d'eux.

Moi : « J'ai fais quoi? »

Sergio : « Elle m'a dit que tu l'as pas fait téter !"

Je rigole à nouveau et caresse les cheveux de Sergio avant de poser ma tête contre son épaule. Hanoï commence à pleurer, elle doit avoir faim.

Sergio : « Je crois qu'elle a faim! »

Moi : « Je pense aussi. »

Je pars sur le canapé suivit de Sergio, je baisse mon teeshirt et mon soutien-gorge d'un seul côté, Sergio lui, met un bavoir à notre fille puis il me la donne. Cette dernière tète immédiatement.

Moi : « Doucement Hanoï...j'ai toujours peur que tu t'étouffes ! »

Sergio : « Elle avait bien faim oui! »

Une fois la tétée prise, je redonne Hanoï à Sergio. Ce dernier se charge de lui faire le rot et de la changer.  Je me rhabille. Mes pensées viennent à Pablo en voyant le cadre photo. Je suis allé le voir à ma sortie de la maternité, sans Hanoï, qui elle, était restée avec Sergio au chaud à la maison. Mais ça ne s'est pas très bien passé.

FLASHBACK.

J'arrive à l'école militaire, il fait très très froid. Les enfants font des exercices. Ils se balancent de barre en barre, grimpe par-dessus des murs en bois, tout en courant. Je soupire,
Pourquoi ai-je envoyé mon fils ici? Un militaire s'approche de moi.

Militaire : « Que faites-vous ici ? »

Moi : « Je viens rendre visite à mon fils, Pablo Marquina. »

Militaire : « MARQUINA! ICI IMMÉDIATEMENT. »
Dit-il en criant tellement que je sursaute.

Pablo arrive, il me voit et souffle.

Militaire : « dix minutes, pas une de plus. »
Dit-il avant de partir.

Pablo : « Qu'est-ce qu'il y'a ? »

Moi : « Je viens te voir, car tu me manquais. »

Pablo : « Pff... c'est ça. Je te manque tellement que tu as fais un autre bébé. »

Moi : « Non! Il ne faut pas que tu penses ça de ta petite sœur, elle n'est pas là pour te remplacer ! Personne ne pourra te remplacer et de toute façon, pourquoi nous devrons te remplacer ? »

Pablo : « Pfff... je m'en  fou d'elle! Maintenant, vous allez vous occuper que d'elle, et moi, encore moins! C'est pour ça que vous m'avez mis ici! Je veux plus te voir toi non plus! »
Dit-il en partant en courant.

Moi : « PABLO! »

Je ne cours même pas après lui, ça ne sert absolument à rien. Je décide de rentrer Et de tout raconter à Sergio.

FIN DU FLASHBACK.

Des larmes commencent à couler sur mes joues.

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~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant