Chapitre 61

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{point de vue Sergio}

Je serre encore et toujours mon fils contre moi. Plus de six mois que je ne l'avais pas fais. Il m'a tellement manqué. J'aurai préféré le retrouver dans d'autres circonstances, et dans un meilleur état. Il continue de pleurer.

Marseille : « APPELEZ  LES SECOURS ! VITE ! IL EST VIVANT! »

Mario attrape un téléphone, il compose en vitesse  le numéro des secours. Même pas deux minutes après, Mario raccroche.

Mario : « ILS SONT LÀ DANS QUELQUES MINUTES ! »

Pablo : « je veux pas qu'il meurt papa... je veux pas qu'il meurt... »

Moi : « les secours vont le sauver... »
Dis-je avant d'embrasser le dessus de sa tête.

Pablo : « C'est mon cousin... »

Moi : « Pardon? Ton cousin? Comment ça? »
Dis-je en me mettant à genoux devant mon fils.

Pablo me regarde droit dans les yeux, je peux voir des yeux rougis par les larmes, humidifiant le sang sec sur sa joue et son œil blessé. Une sirène retentit : les secours. Ils se précipitent vers Claudio et s'en occupent rapidement. D'autres sirènes retentissent : la police.  Je mordille ma lèvre.

Pablo : « Son père c'est ton grand frère... c'est tonton Andrés. »

Alors ce que j'avais pensé et tout de suite enlever de ma tête était vrai... Andrés a eu un fils... c'est pour ça qu'il m'avait dit que après le braquage de la banque d'Espagne, quand il voulait le faire avec Martin et moi, il voulait me présenter quelqu'un en Finlande. Que c'était une surprise... mais que, au final, nous avons fait le braquage à la fabrique de la monnaie, il voulait quand même allait en Finlande, mais, je ne voulais pas. Je préférais aller dans une île. J'ai enlevé la vie de mon frère avec mon idée, enfin, celle de mon père. J'ai enlevé un père à ce garçon, à mon... mon neveu. Et là, il est sûrement être la vie et la mort, pour avoir sauver mon fils, son cousin. Il s'est sacrifié comme l'a fait Andrés. J'attrape mon fils dans mes bras et le serre à nouveau contre moi. Des larmes coulent sur mes joues. Un câlin de courte durée, la police m'interpelle.

Pablo : « Je veux pas que tu ailles en prison... ni toi ni la bande... »

Policier 1 : « Petit... »
Dit-il en frottant légèrement les cheveux de Pablo.

Policier 1 : « Ton père et ses amis n'iront pas en prison. Pourquoi devraient-ils y aller alors qu'ils t'ont sauver toi et pleins d'enfants de ces militaires clandestins qui ne font rien appart de la maltraitance sur les enfants ? Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Je dois juste questionner ton papa, ainsi que ses amis pour en savoir plus. Pendant que toi, tu vas aller te faire soigner par les pompiers là-bas. Mon collègue vas t'y emmener. »

Moi : « Vas-y Pablo... je te rejoins après... »
Dis-je avant d'embrasser son front.

Le deuxième policier prend la main de mon fils et l'emmène aux pompiers. Je suis le policier dans un coin.

Moi  : «C'est vrai ce que vous avez dit à mon fils?... ou c'est juste pour ne pas l'inquiéter... c'est un enfant et il a vécu des choses traumatisantes... donc ne pas vouloir dire devant lui que son père va aller en prison... je comprends... ce que vous avez fait... »
Dis-je en essayant de retenir mes larmes menaçantes.

Policier : « Oui. Oui vous avez raison. J'ai mentis devant votre fils pour ne pas lui faire encore plus de mal et de peine. Ce que vous avez fait vous et vos amis, c'est bien. Je vous félicite. Vous avez été des héros pour ces gosses maltraités par ces connards. Et j'admire votre travail. J'aurai fais exactement la même chose si mon fils aurait été dans le même cas que le votre. »

~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant