Chapitre 44

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{point de vue Pablo}

Je fais mes exercices, puis Claudio part chercher quelque chose. Il revient avec beaucoup d'argent qu'il cache dans sa poche.

Moi : « C'est pour faire quoi tout cet argent? »

Claudio : « Pour nous couvrir en cas pour la vengeance. Nous faisons les exercices par groupe, nous sommes dans le même groupe. Et celui qui est chargé de nous surveiller et une victime de tout le monde, enfin tout le monde. Tu m'entends. On peut en tirer tout ce qu'on veut, il nous couvrira. Surtout avec de l'argent sur la table. Je vais lui donner de l'argent, pour qu'il dise qu'on a jamais quitté le terrain.  Continues à faire tes exercices je reviens. »

Je suis les consignes de Claudio tandis que ce dernier part voir l'élève chargé de surveiller le groupe. Claudio revient en courant, il fait des exercices puis attrape mon poignet.

Claudio : « C'est bon. On y va.  On a 15 min pour tout faire! »

Nous partons dans le dortoir, en s'assurant que personne nous vois. Nous arrivons aux lits de Jorge et sa bande, nous soulevons les couvertures et y pissons dessus, puis nous refaisons le lit. Puis nous partons chercher leurs sacs où nous y mettons leurs affaires. Nous partons dehors, derrière le bâtiment, là où personne ne traîne, pas même les militaires. Nous mettons les sacs d'affaires au sol et Claudio jette des allumettes par dessus. Cela prend rapidement feu, nous partons en courant rejoindre le terrain où il y'a les exercices. Nous continuons à travailler. La sonnerie retentit, nous partons à la douche.
Nous sortons de celle-ci et nous nous habillons avant de partir manger. Je m'assois  à côté de Claudio, comme d'habitude. Au menu ce soir : une garbure. Ça sent bon. Il paraît que d'après Claudio, c'est un plat français, du Sud-Ouest plus précisément. Son père, mon oncle donc, lui avait fait découvrir en l'emmenant en France dans les Pyrénées.
Les cuisiniers nous servent et nous attendons le signal pour manger, mais, les portes du réfectoire s'ouvrent violemment et laisse place au grand chef des militaires, le Général comme on l'appelle ici. Il est suivit de Jorge et sa bande. Je jette un coup d'œil à Claudio qui lui, sourit légèrement. Je mordille ma lèvre.

Général : « DEBOUT ! IMMÉDIATEMENT ! TOUS! »
Dit-il en hurlant.

Nous obéissons à ses ordres en vitesse.

Général : « Un où plusieurs abrutis a ou ont uriné(s) dans lits de Jorge, Vincent, Edan, Julian et Fernando puis on pris leurs affaires et les ont mis au feu! »

Jorge : « Celui ou ceux qui a ou ont fait ça, doivent se préparer à crever! Si je vous retrouve, je vous crève ! »
Dit-il énervé.

Claudio rit légèrement. Je souris. Jorge se reçoit une claque derrière la tête par le Général. Tout le monde se met à rigoler sauf le Général, Jorge, sa bande et les autres adultes.

Général : « FERMEZ-LA ! »
Dit-il en hurlant de nouveau.

Nous nous taisons tous.

Général : « Écoutez-moi bien!  Je laisse une minute et pas une seule minute de plus pour le ou les responsable(s) de se dénoncer ! Dépêchez vous ! »

Claudio et moi ne disons rien, et, bien évidemment, aucun des élèves ne dit rien. Puisque les seuls coupables ici, c'est Claudio et moi. La minute passe.

Général : « Personne? Très bien. Vous l'aurez voulu. Tout le monde est puni. Vous aurez tous cinquante pompes à faire puis trente tours de terrain ainsi que deux nuit dans le cachot jusqu'à ce que le ou les coupables se dénonce(nt) ha oui est bien sûr, les visites sont à partir d'aujourd'hui interdites, et ce, jusqu'à que je retrouve le ou les coupable(s)! ASSEYEZ-VOUS ET MANGEZ EN VITESSE! »
Dit-il en colère et en hurlant.

Le Général s'en va, je m'assois triste en pensant à ce qu'a dit le Général : « les visites sont interdites et ce jusqu'à ce que le ou les coupables se dénoncent »
Des larmes coulent sur mes joues.

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Que pensez-vous de ce chapitre ? Pablo? Claudio? La vengeance ? Le Général ? Les punitions donnée ?

~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant