Chapitre 59

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{point de vue Pablo}

Le Général a enfin arrêté de me frapper, j'ai mal à ma joue, à ma mâchoire, à mon nez, à mes lèvres. À mon crâne. Je pense à Claudio, est-ce qu'il va bien ? Mieux? Est-ce qu'il s'est relevé ? Le Général ouvre un placard et attrape un petite bouteille d'alcool, de whisky je crois. Il ouvre et boit. Puis il me regarde.

Général : « Tu veux revoir tes parents ? »

Moi : « Oui. Je veux les voir. Je veux rentrer chez moi! »

Le Général rigole puis continue à boire.

Général  : « c'est ce qu'on verra. »
Dit-il avant de continuer à boire.

La porte de son bureau s'ouvre, un militaire arrive en furie.

Militaire « CHEF! »

Général : « Quoi? QU'EST-CE QUE TU VEUX ?! »

Militaire : « Le gamin s'est échappé ! Il s'est échappé ! Faut le rattraper ! »

Général : « Quel gamin?! »

Militaire : « Fonollossa. Claudio je crois ! CELUI QUI RESTE TOUT LE TEMPS AVEC CE PETIT CON! »
Dit-il en me montrant du doigt.

Le Général finit sa bouteille et la jette contre le mur. Il attrape un pistolet de son tiroir et se lève. Il charge le pistolet et enlève la sécurité.

Général : « RASSEMBLEMENT GÉNÉRAL DANS LA COUR! »
Dit-il en partant dehors, suivit du militaire.

Je le suis en courant, et observe comme tous les autres enfants le rassemblement général.

Général : « RETROUVEZ ME LE ! VITE! JE LE VEUX VIVANT ! BLESSEZ LE MAIS NE LE TUEZ PAS ! SINON C'EST L'UN DE VOUS QUE JE TUERAI! SI IL DOIT MOURIR, C'EST À MOI DE LE FAIRE ! »

Les militaires partent tous, en camion, à pied, et même à cheval, tous armés jusqu'aux dents et avec des chiens enragés.

Moi : « LAISSEZ LE TRANQUILLE ! NE LE TOUCHEZ PAS! »
Dis-je en poussant le Général.

Ce dernier rigole, il m'attrape par le col et me colle contre le mur avant de me donner un coup de poing. Il me pousse fort au sol, je m'éclate le poignet. J'hurle de douleur, mais, le Général me donne des coups de pieds avant de m'attraper par l'oreille et de me tirer dans une étable, il m'enferme dedans. Je frappe contre la porte en hurlant.

Moi : « LAISSEZ LE TRANQUILLE ! NE LE TOUCHEZ PAS ! MON PÈRE VA VOUS TUER ! LAISSEZ MOI SORTIR ! AIDEZ-MOI! »

{point de vue Claudio}

J'ai réussi à m'échapper très vite et de monter dans une remorque d'un tracteur. J'arrive à voir un camion des militaires, je comprends tout de suite que c'est pour moi. Je me cache sous des trucs qu'il y'a sur la remorque. Quelques minutes plus tard, je décide de vérifier si ils sont toujours derrière nous : ils ne sont plus là. Je remarque que je suis pas loin de chez Pablo. Il faut que je trouve ses parents, du moins, son père. Je saute de la remorque et fais plusieurs  roulades avant d'arriver à ne plus bouger. Je me relève et pars en courant. J'essaye de me mémoriser la route. J'aperçois enfin la maison, je cours de toutes mes forces. J'arrive enfin devant la maison. Je cours jusqu'à la porte. Je frappe fort. La porte s'ouvre : Sergio Marquina. Le père de Pablo. Le frère de papa, mon oncle.

Sergio : « Bon...bonjour? »
Dit-il en replaçant ses lunettes d'une façon un peu bizarre.

...: « C'est qui?! »

Une voix féminine. Elle arrive à la porte, il me semble que c'est la mère de Pablo. Du peu que je me rappelle quand je l'avais vu.

{point de vue Sergio}

Raquel : « Bonjour jeune homme... qui es-tu ? Tu es blessé ! »
Dit-elle au jeune garçon blessé au visage face à nous. Il me dit pourtant, quelque chose. À un garçon que j'ai connu enfant.  Mais qui?

Moi : « Claudio. Un ami de votre fils Pablo à l'école militaire ! Pablo est en danger ! Le Général a réussi votre lettre ! Il a décidé de venger contre vous sur Pablo! Il m'a déjà frappé ainsi que ses militaires ! Mais après Pablo est arrivé et le Général l'a attrapé et l'a enfermé dans son bureau. Il l'a frappé plusieurs fois! Et ça ne sera pas la dernière ! Il faut que vous m'aidiez ! Je n' arriverai pas seul! Il est armé! Et ses militaires aussi! J'ai réussi à m'enfuir, mais ils sont à ma recherche ! Leur méthode ne sont pas légales ! J'ai des preuves ! Personne n'est au courant de leur méthode ! Si les flics savent ça, ils iront en prison tous! »

Mon visage ainsi que celui de Raquel, se décomposent aux mots de ce certain Claudio. Le Général a déclenché la guerre.

Moi : « Rentre ! »
Dis-je au jeune.

Je ferme la porte et pars en courant dans mon bureau, j'attrape mon pistolet, le charge, prends des recharges. Je le cache dans ma poche. J'appelle Martin. Je lui explique tout, ce dernier prévient Helsinki. Ils viennent à la maison, j'appelle Denver, ainsi que Marseille et Bogota. Ces derniers arrivent également à la maison.
Quelques minutes plus tard, les voici, armés eux aussi. Il y'a Monica également.
Raquel arrive face à moi.

Raquel : « Je viens avec toi! Je laisse Hanoï avec Monica! »

Monica nous observe tout comme les autres.

Raquel : « Sergio! »

Moi : « NON! NON PUTAIN RAQUEL NON! C'EST RISQUÉ ! TU RESTES ICI! SI IL T'ARRIVES QUELQUE CHOSE JE M'EN VOUDRAI TOUTE MA VIE ! ALORS NON! ET NON! »

Raquel me gifle.

Raquel : « J'AI DIS QUE JE VIENS AVEC TOI!! C'EST MON FILS! »

Moi : « JE M'EN FOU! JE M'EN CONTRE FOU! TU RESTES ICI! »

Monica : « Raquel... Sergio a raison... il est préférable que tu restes ici... »

Et comme la voix de la raison, Monica réussit à convaincre Raquel de rester ici.

Raquel : « Ramène moi mon fils Sergio. Je t'en supplie. »

Je lui répond par un simple baiser, un grand et fort.

Moi : « ON Y VA! »

Claudio vient avec nous. Marseille lui donne un pistolet.

Marseille : « Tu sais t'en servir gamin? »

Claudio : « Oui. Évidemment. »

{point de vue Claudio}

Le prénommé Marseille, me demande si je sais m'en servir. Si il savait que, à mes cinq ans, c'est lui et papa qui m'ont appris à tirer.

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~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant