Chapitre 26

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{point de vue Pablo}

Je suis dans l'école militaire, le chef demande à un des plus anciens élèves de me montrer le dortoir, m'indiquer ce que je vais devoir faire etc. Il s'appelle Jorge. Il est grand, le chef a dit qu'il avait 16 ans. Il marche un peu trop vite pour moi.

Moi : « Hé attends moi non! »

Jorge : « Bouges toi le microbe ! J'ai pas que ça à faire ! »

Je souffle. Jorge m'attrape par le col et me colle contre le mur.

Jorge : « Tu re-souffle de nouveau et c'est mon poing que t'auras dans la gueule compris ?! »

Moi : « Ouais ouais... »

Il me lâche et me montre un drapeau.

Jorge : « Drapeau de l'école militaire aux couleurs espagnoles et finlandaises. On doit le lever tous les matins à 6h en chantant l'hymne. »

Il finit de me faire le tour du centre ainsi que les exercices qu'on devra faire. Puis nous rentrons dans le bâtiment, on dirait vraiment le dehors et le dedans des centre vieux que j'ai déjà vu dans les films de papa et maman, sur la guerre. Il n'y a pas de télé, pas de téléphone sauf un vieux téléphone relié à un fil.
Il me montre la cuisine, la « cantine », les douches, les vestiaires et puis le dortoir, il y a beaucoup de lits.

Moi : « Hé mais... y a beaucoup de lits! On dort tous ensemble ?! On n'est même pas séparé ?! »

Jorge rigole et me pousse légèrement, par moquerie.

Jorge : « C'est le but d'un dortoir idiot ! On est presque 150. Tous dormons ici. Allez viens je vais te donner ton uniforme pour le sport, ton pyjama, puis ton uniforme pour le reste de la journée. Et aussi des couvertures, et un coussin pour ton lit. Et des chaussures, ceinture et chaussettes. »

Je le suis, il me donne tout ça.

Moi : « Et je vais où maintenant ?! »

Jorge : « Vas faire ton lit, mets toi en uniforme. Tu as 10 minutes et pas une de plus pour faire tout ça. Et bien sûr le lit, au carré ! Lit que tu devrais faire toi même tous les matins! Après tu nous rejoins dehors. AU BOULOT! »
Dit-il avant de partir.

Moi : « C'est ça oui... »
Soupirai-je.

Je pars chercher un lit vide, sans couvertures. J'en trouve un. Isolé. Je commence à le faire, mais il y a des plis. Je souffle puis laisse comme il est, je m'habille dans l'uniforme. Je soupire. Je pars ensuite dehors. Un autre militaire, adulte, me regarde, il m'attrape par le col.

Moi : « Hé! Mais vous avez quoi tous à me chopper par le col?! Bande de cons! »

Sa main vient s'écraser contre  ma joue, si bien que je trébuche au sol, sous les rires des autres élèves, sauf un.

Militaire : « SILENCE! »

Chacun ferme sa bouche à son cri.

Militaire : « Releve-toi! »

Je me relève.

Militaire : « Garde à vous! »

Je ris légèrement.

Moi : « N'importe quoi! »

Une deuxième claque s'écrase contre ma joue, cette fois, je garde l'équilibre et ne trébuche pas.

Militaire : « Je pense que l'on ne va pas bien s'entendre tous les deux Marquina. Fais-moi dix tours de terrain puis 15 pompes. EXÉCUTION! »

Je pars faire ce qu'il m'a demandé, quand je suis assez loin, je finis par souffler. Quel connard.

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Que pensez-vous de ce chapitre? Le premier point de vue pour Pablo? Son arrivée à l'école ? Jorge ? Le militaire ?

~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant