Chapitre 36

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La nuit qu'elle passa fut la pire qu'elle n'ai jamais connu. Son sommeil fut sans cesse ponctué de cauchemards dans lesquels Orochimaru ou Kabuto lui avouaient que Tobi n'allait pas survivre. Elle se réveilla au moins dix fois en sueur, essoufflée, terrorisée, si bien qu'elle jugea qu'elle avait assez dormie pour cette nuit, et resta juste assise dans son lit à fixer le mur, le regard vide.

Quand le jour se leva, et que le  soleil perça derrière les volets de sa chambre, elle soupira de soulagement. C'est le moment où Konan décida d'entrer dans sa chambre pour regarder si elle dormait, sans aucun bruits.

"- Pas la peine d'être discrète, je suis déjà réveillée."

Konan s'approcha d'elle et s'assit sur le lit.

"- Comment tu sens tu, as tu bien dormi?

- Je vais bien, merci. Menti la jeune femme. Et toi?

- Je suis allée voir comment allait Tobi pendant que tu dormais." Répondit Konan en ne répondant pas à la question.

Dès qu'elle prononça cette phrase, elle eut toute l'attention de T/p.

"- Comment va t-il? Est ce qu'il est réveillé? Ces blessures sont-elles aussi graves qu'elle en ont l'air? Est ce que...

- Du calme T/p-chan!" rouspéta Konan.

Au ton qu'employa la ninja, T/p comprit que ça n'allait pas, pas du tout même. Elle sentit toutes ses forces la quitter.

"- Qu'est ce qu'il se passe? demanda t-elle d'un ton inquiet.

Konan parut dubitative.

"- Je ne sais pas si je devrais te le dire...

- Bien sûr que tu dois! s'énerva T/p. Allez!"

Konan ne répondit pas, regardant juste la jeune fille avec un regard triste. T/p ne cessa ses questions.

"- Comment va t-il? S'il te plait, répond moi...

- Il va mal T/p."

Le cœur de la jeune ninja manqua un battement.

"- Je... Comment ça il va mal?

- L'une de ses blessures est vraiment très profonde, et le poison fait son chemin vers ses organes vitaux... On est pas sûrs qu'il va s'en sortir."

Si ils auraient pus, les yeux de T/p se seraient remplis de larmes, mais elle son stock de larmes était complètement épuisé. Elle porta ses mains à sa bouche, tandis que Konan lui frictionnait le dos.

" Est ce que je peux aller le voir? demanda T/p.

- Tu devrais, en effet. Viens, je vais t'y conduire."

Elle prit la jeune femme par la main, la leva du lit, et partit avec elle dans les couloirs de la planques, jusqu'à l'infirmerie. Là, elle lâcha la main de son amie.

"- Vas-y, il est derrière la porte."

T/p lui sourit avec un sourire faux, puis elle poussa le lourd battant de la porte et entra dans l'infirmerie. 

Là, elle vit Tobi allongé sur un lit d'hôpital, torse nu, des bandages pansant ses plaies avec peine. Les yeux étaient demi clos et le seul bruit de la chambre était le bip des machines incessant.

Elle s'approcha doucement, s'assit sur le lit et prit la main de Tobi. A ce contact, les yeux du jeune homme s'entrouvrirent et se posèrent sur la jeune femme. Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire fatigué.

"- Tu es venue..."

Elle acquiesça en silence, ses lèvres formant également un sourire. Il soupira.

"- Ne me regarde pas comme ça...

- Comme quoi?

- Comme si j'allais mourir. Je sais que c'est le cas, mais je préfère l'oublier. Pas toi?"

Au ton désinvolte du brun, T/p craqua et laissa son chagrin, sa fatigue, sa colère sortir. Il se redressa vivement et la prit dans ses bras et la prit dans ses bras. Elle se blottit contre son torse et hurla à plusieurs reprises de désespoir.

"- S'il t-te plaît, ne pars pas...

- Je suis désolé T/p-chan... dit Tobi, la gorge serrée. Je ne veux pas partir non plus mais après tout, on finit tous par mourir un jour non?

- Mais tu sais que si tu m-meure d'autre chose que de la malédiction, tu ne reviendra pas...

- je sais T/p-chan, je sais. Mais après réflexion, je préfère mourir que de vivre dans un monde où t'aimer est interdit."

Les pleurs de la jeune femme redoublèrent d'intensité, et Tobi la calma en la serrant plus fort dans ses bras. Il lui caressa les cheveux, embrassa tendrement son front. Quand enfin ses pleurs cessèrent, elle se redressa et lui fit face. Il lui dit:

"- j'ai vécu trop longtemps, tu le sais aussi bien que moi... Que peut bien m'offrir la vie, elle qui tente sans cesse de nous séparer? L'idée de vivre dans ce monde corrompu, malade, entrain de crever ne me séduisait que si je pouvais passer cette vie avec toi et... ce n'est pas possible."

T/p acquiesça en hochant la tête lentement. Elle leva la tête et sourit à Tobi. Elle li dit:

"- Merci de m'avoir tenu compagnie dans cette vie pourrie. Je n'aurais jamais tenu le coup sans toi. J'espère te revoir de l'autre côté et..."

Elle s'interrompit, voyant bien que faire semblant d'être heureuse ne marchait pas, qu'elle était idiote.

"- C'est ridicule. Je n'y arriverais probablement pas sans toi...

- Mais pourtant tu essayeras."

Elle leva un sourcil, l'air interrogateur.

"- Comment peux tu le savoir,

- Parce que je te connais. Et que je sais que, peu importe le temps où les évènements qui pourront se produire, tu essayera, de toutes tes forces."

Il toussa un peu, et du sang coula de ses lèvres. T/p se leva.

"- Je vais te laisser, tu dois te reposer, je te fais parler et ça te fatigue..."

Elle fit deux pas, mais une main rattrapa la sienne. Elle se retourna vers le jeune homme.

"- Obito...

- S'il te plaît, reste avec moi... Même si ça doit me tuer, je veux rester avec toi jusqu'au dernier moment."

Sans lâcher sa main, elle alla se rassoir sur le lit à côté de lui. Elle posa sa tête sur son épaule, et se blotti dans ses bras. Il se recoucha, T/p toujours dans ses bras.

"- C'est drôle hein? Je ne sais même pas ce que ça fait de mourir pour de vrai... rigola t-il.

- Je crois que tu vois une lumière... murmura la jeune femme.

- Tu veux parlé de l'ampoule au plafond?

- Mais non tête de ... rigola t-elle. Un long couloir... Puis une lumière aveuglante."

Elle rigola un peu, puis arrêta en voyant que Tobi ne rigolait pas.

"- Qu'est ce qu'il y a? demanda t-elle.

- Tu vas me manquer... Je t'aime T/p T/n. Pour toujours et à jamais.

- Je t'aime aussi Obito Uchiha. Pour toujours et à jamais."

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Tendu et émouvant, tout ce que j'aime.

Prenez soin de vous bandes de têtes de pioches, bises.

la malédiction_ Deidara x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant