Attention, ce chapitre est du point de vue de Cléo (Peut-être que les prochains le seront également) afin que vous puissiez avoir quelques réponses à vos questions. Ce chapitre correspond au chapitre 19-20 niveau espace-temps. Bonne lecture :)
FLASHBACK
PDV CLEO
- Déva, lâche mon téléphone.
Ma meilleure amie haussa les sourcils et ricana sournoisement. J'ai beau connaître Déva depuis une éternité, son côté "garce" m'agace toujours autant. Même en CP elle était infecte alors avec l'expérience... Je n'ose même pas développer.
- Sérieux arrête. Et dépêche toi de te barrer avant qu'elle n'arrive.
- Oh arrête ton char veux tu. A quoi ça te sert de te foutre du maquillage et d'être habillée en bombe atomique alors que tu vas lui briser le coeur ?
Je pinçai les lèvres. "Nous y voilà"
- Tu as quelque chose à dire Déva ?
Elle lâcha mon téléphone, un sourire ironique aux lèvres.
- Moi ? Rien Cléo. Seulement quelques questions. A quel moment au juste tu as décidé de ne plus jouer hein ? Au moment où tu l'as suppliée de t'expliquer le sens réel de votre relation ? A celui où tu as pleuré pour qu'elle vienne te chercher ? Ou encore la fois où tu m'as interdis de l'approcher ? A quoi tu joues là Cléo ? On avait convenu de ne pas s'attacher à elle. Qu'est-ce que tu fous là ? Dis moi, yeux dans les yeux que tu tiens pas à elle ? Que tes sourires quand elle t'envoie un message sont des sourires de grosse sadique parce qu'elle est tombée dans tes filets avec une facilité déconcertante ?
Je soupirai.
- T'en es pas capable, j'en étais sûre, elle murmure.
J'attrape mon téléphone pour me donner une contenance et lis rapidement ce qu'elle a envoyé...
- Déva... " Tu connais la devise, il ne faut jamais dire jamais ;)" ? Tu sais très bien ce qu'il va se passer ? C'est quoi ton putain de problème ?
La colère prit possession de mes veines. Elle n'avait pas le droit d'enfoncer le clou... Ce sentiment qui étreignait mon coeur avait un goût amer de culpabilité.
Elle fronça les sourcils et me lança méchamment, un sourire diabolique aux lèvres :
- Si tu veux lui briser le coeur, autant le faire jusqu'au bout, non ? Avec ça elle saura que tu t'es jouée d'elle et elle laissera tomber. On a vraiment pas besoin qu'elle se mêle de nos affaires. Si elle creuse un peu elle découvrira tout, c'est ce que tu veux ? Connaissant Thakava elle va douter de ta sincérité et préfèrera croire que toute votre histoire était sincère et qu'à la dernière minute tu as pris peur ou un truc du genre.
Elle s'approcha de moi, menaçante avant d'ajouter, pointant un index manucuré vers ma poitrine :
- Tu as intérêt à te montrer convaincante " Osorezu ni".
Elle appuya chaque syllabe de mon surnom avec une férocité telle que je reculais quelques pas sous le choc de l'expression qui animait ses yeux. Un mélange de douleur et de haine. Un regard qu'elle ne m'avait pas adressé depuis une éternité...
Sur ces mots, elle m'embrassa la joue sèchement et se dirigea vers la porte. Dans un dernier sursaut de colère je criai à son dos :
- Et toi alors ?! A quel moment tu as arrêté de jouer hum ? Au moment où tu l'as embrassé avant de disparaitre quelques jours et de revenir avec une mine affreuse ? La crise de jalousie que tu m'as piquée quand tu as découvert qu'on parlait par messages ? Ou alors tous ces regards que tu lui lances à la dérobée en espérant que personne ne le remarque ? Tu étais sensée rester en dehors de ça ! J'étais sensée la séduire et tu étais sensée la pousser dans mes bras pour qu'on ait ce qu'on veut. Quelle partie de la consigne tu n'as pas assimilée ? Dis-moi "Warui", est-ce que ce ne serait-pas plutôt TOI qui t'es laissée distraire hum ?
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Silent voices
Romance"Il est de certaines choses qui se finissent sans avoir même commencé. Des esquisses, des brouillons qui se défont et s'effacent. Les prémices d'une idée qui s'échappe, virevolte, se déhanche, sans qu'on ne puisse mettre la main dessus. Dans mes mom...