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ANTOINE
MÂCON, FRANCE

Je me réveille enfin dans les bras de ma chérie. La nuit a été incroyable, je n'avais jamais aussi bien dormi. Ma femme et mon bébé sont en forme, Noé va beaucoup mieux et je suis champion du monde, j'ai cru rêver. Israël dort encore mais je me colle à son ventre pour essayer de parler au bébé, il arrive dans un mois quand même.

-« Salut, c'est papa. Tu ne m'avais pas entendu depuis un petit moment mais je suis de retour. J'ai hâte que tu sois là, qu'on puisse enfin t'avoir dans nos bras, que tu rencontres ton frère qui est impatient de te voir et ta maman pour que tu vois à quel point elle est magnifique. Je t'aime déjà »

Il y a une déformation au niveau de son ventre et je vois une forme de pied se dessiner.

-« Il va falloir canaliser ces coups de pied parce que c'est plus possible »

-« C'est de ma faute. Tu as bien dormi ? »

-« Oui mais je crois qu'il est pressé de nous rejoindre »

Je lui caresse le ventre et elle pose sa main sur la mienne.

-« Comment on va l'appeler ? » demandais-je en regardant son ventre

-« Si c'est un garçon on avait dit Marcos »

-« Oui, on continue dans les M. On n'a pas de prénoms de fille »

-« Selon tonton Théo c'est un garçon »

-« S'il y a bien un domaine où Théo n'y connaît rien c'est les enfants »

Elle rigole et ça m'avait manqué, elle m'avait manqué. J'aime cette femme et j'aimerai qu'elle devienne ma femme.

-« Si c'est une fille on pourrait l'appeler Mariana » dit Israël

-« Non j'en suis pas trop fan »

-« Tu proposes quoi toi ? »

-« Si c'est un garçon, Miguel ou Marcos et si c'est une fille... »

-« Elle arrive ! » dit Israël en se redressant

Elle vient de perdre les os et je ne sais pas quoi faire. Elle m'a dit qu'à ce moment là je devrai prendre un sac et l'emmener à l'hôpital le plus proche mais il n'y a pas de sac et l'hôpital est un peu plus loin.

-« MAMAN ! »

Toute ma famille débarque en courant et constate qu'Israël a perdu les os.

-« Mais normalement ce n'est pas maintenant » dit Théo

-« Je me suis dit la même chose »

-« Dépêche-toi Antoine ! » dit ma chérie après avoir poussé un cri qui indiquait une contraction

-« Alain, prépare la voiture on va à l'hôpital » dit ma mère

Israël pousse un autre cri et je la prends dans mes bras. Je la porte comme une princesse et je descends les escaliers. Mon père m'ouvre la portière et j'installe Israël a l'arrière. Ma mère monte à côté d'elle et j'attrape le teeshirt que Théo m'envoie par la fenêtre.

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