Chapitre 5

174 9 4
                                    

Pdv de Benji

Je rentrais chez moi depuis deux jours d'absence plus une exclusion.

Je savais que mon père était à la maison, ma mère est morte et depuis mon père boit comme un porc et personne ne peut l'arrêter.

Je passe la clé dans la porte et rentre à grand pas pour fuir dans ma chambre mais mon père était dans le salon sur sa chaise à bascule et ses bouteilles à la main.

- Fils ! Cria mon père.

Je savais que le temps de tranquillité était finit.

Je m'approche de lui tête baissée.

- J'ai reçu un courriel disant que tu as été exclu de cours !

Il me choppe par le col et me colle contre le mur.

- Papa s'il te plaît ça se reproduira plus. Suppliais-je.

- Tu sais ce qui arrive quand on ne fais pas bien les choses : c'est la sanction. Explique-t-il.

Il me donna un coup de genou dans la cuisse puis un coup de poing dans les côtes.

- Papa arrête !

- Je t'élève à la dure mon garçon que ça te plaise ou non ! Rujit-il en me donnant un nouveau coup de poing au visage.

J'étais épuisé, j'avais envie que ça s'arrête que plus jamais il recommence.

- Lâche moi !! Criais-je de toutes mes forces.

- En plus tu étais pas à la maison. Où tu étais ?! Me demande-t-il avec sa grosse voix d'ogre.

- Chez un pote.

Il me frappa de plus belle au visage, au ventre, au torse. Partout. Il se défoulait sur moi.

Quand il fut enfin finit il était lui même essoufflé. Mon cœur battait fort et je crachais du sang par terre complètement fatigué.

- Maintetant nettoie ça ! M'ordonne mon père.

Je m'exécute et prend une éponge pour nettoyer le sang sur le mur et au sol.

- Après ça mon garçon tu montra dans ta chambre et tu n'en sors pas !

Mon père alla dans la salle de bain pour soigner sa main. De mon côté je fut terminer de nettoyer, je monte vite dans ma chambre pour ne plus croiser son regard.

Je pris un paquet de chips et mangeais sur mon lit, je sais très bien qu'il ne fera pas manger, pas ce soir.

---

Il était 23h, mon père montait les escaliers en faisant un putain de boucan. Je pris peur et me mis en garde.

Il alluma la lumière et s'approcha de moi, son corps musclé et baraquer se tenait droit devant moi.

- Je suis désolé mon fils. Dit-il en éclatant en sanglot.

C'est à cause de ça que je veux pas partir. J'y crois à ses paroles.

- Je l'ai pas fais exprès, je recommencerai plus. Tu sais depuis la mort de ta maman... Je t'aime tellement fort mon fils...

J'étais en colère. J'en avais ras le bol qu'il me prenne pour un joujou.

- Je fais ça pour ton bien. Insista-t-il.

Après ses paroles dites, il éteint la lumière et partit.

Je Te DétesteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant