"Les rouages du jeu"

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Heyo ! Parenthèse préface ! Ce chapitre est dans la peau de M.Fridg, il était enfin temps que vous compreniez ses véritables desseins.
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La lumière se faufilait difficilement à travers les fentes des volets mais cela ne m'empêchai pas de pousser violemment l'adolescente contre le mur. Celle-ci poussa un glapissement de terreur et je pus sentir mon coeur s'affoler, battre à tout rompre.
"Ça faisait tellement longtemps !"
Sans ménagement, j'attrapai le bras de la jeune femme, la tirant vers moi et forçant nos lèvres à entrer en contact. Sentir ses muscles se tendre me fit frémir et je la plaquai contre le mur, amplifiant notre échange. Les mains de l'adolescentes vinrent se poser sur mon torse dans le vaine espoir de m'écarter, et ses doigts touchèrent brutalement la peau de mes clavicules, réveillant en moi un impérieux désir.

- Tu n'as pas intérêt à crier. Lui murmurai-je alors à l'oreille.

La jeune femme répondit en tentant de me mordre. Je pus voir ses yeux briller de terreur et mon coeur s'emballa à nouveau tandis que je ma forçais à s'allonger sur le lit. Sa chemise lui tombait au dessus du nombril, et, rapidement et sans aucune gêne, je lui retirai son vêtement, ignorant ses complaintes.

- Ne t'en fais pas, ce ne sera pas douloureux. Après tout, c'est toi qui l'a cherché non ?

Je me pris à rire le temps de quelques instants et ma proie poussa un long gémissement de terreur, laissant les larmes rouler sur ses joues. Je la regardais quelques secondes, avant de lentement me pencher vers son ventre, embrassant son nombril. Je pus sentir ses ongles s'accrocher à ma chemise, tentant encore une fois de me dégager d'elle, mais sa force n'était rien comparé à la mienne et je remontais lentement mes baisers jusqu'à son soutien-gorge.
"Elle n'a rien à montrer.." fut ma seule pensée alors que je retirai le vêtement d'un geste brusque.

- Allez, laisse toi faire et tout ira bien..!

Doucement, je fis descendre l'une de mes mains sur ses cuisses, tandis que la seconde maintenait à présent ses poignets au dessus de sa tête. La jeune femme pleurait, cela fit chavirer mon coeur.
"Ça m'avait manqué"
Et sans attendre, je me penchai vers ses lèvres dans le but de faire taire ses cris de peur.

                                  ***

Je me glissai dans la baignoire et l'eau chaude brûla les nombreuses marques de griffures qui creusaient mon dos. Grognant de douleur, je m'enfonçai pourtant un peu plus dans l'eau, fermant les yeux et savourant cette douleur superficielle.
"Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire d'elle maintenant ? Elle pourrait encore me servir demain soir, mais après ? Je ne pourrai pas opérer comme la dernière fois, ce garçon avait faillit me dénoncer. Non, il va falloir être plus rusé que cela si je ne veux pas finir en prison."
Je portais mes mains à mon menton, caressant pensivement le léger duvet de poil qui commençait à apparaître sur la peau.
"Hum...et il faut que je réfléchisse pour la prochaine fois. À ce rythme là, ce garçon ne me fera plus tenir longtemps !"
Une image apparut dans ma tête et mon visage se fendit d'un sourire.
"Il l'aura bien cherché celui-ci ! Quant à Katsuki..je ne sais plus quoi faire avec ce garçon. Pas qu'il se doute de ce que je fais, mais il ne m'aime visiblement pas... Rah, je peux pas laisser passer la moindre opportunité !"
Soupirant longuement, je plongeai ma tête dans l'eau. La chaleur m'envahit aussitôt l'âme et mon coeur se fit entendre dans le moindre de mes muscles. Le monde était plus vide, plus silencieux dans cet espace, sous l'eau. Personne ne pouvait entendre ce que je pensais, et personne ne pouvait me parler.
"Je n'abandonnerai pas."
À court de souffle, je dus ressortir ma tête du liquide, prenant une grande inspiration. L'air, les bruits, les lointains pleurs de l'adolescente revinrent brusquement envahir mes tympans et je grimaçai, passant une main dans mes cheveux. Je pus sentir ces derniers retomber en épaisses mèches sur mon front.
"Je déteste vraiment lorsqu'ils sont trempés...!"
L'air dans la pièce était étouffant, et, bientôt, je me levai, me douchant rapidement à l'eau froide. C'est le corps luisant et humide que je me glissai donc sous une serviette, sortant de la petite salle de bain à pas rapide.

Le couloir dans lequel je pénétrai était étroit et long, glacial et le différentiel de température me prit de court, faisant frissonner le moindre de mes muscles. Je ne voyais pas vraiment devant moi, les lumières étaient toutes éteintes. Pourtant, je n'eus aucun mal à trouver la porte de ma chambre. Une odeur de vanille me prit aussitôt à la gorge et j'y fis difficilement abstraction, m'allongeant sur le lit, le corps encore trempé. Je pus sentir sous mon dos la couette s'humidifier mais j'ignorai cette désagréable sensation de froid pour me concentrer sur le plafond au dessus de ma tête.

Le noir, je ne voyais que ça, mais ce n'était pas un noir terrifiant, ce n'était pas un noir glacial. C'était plutôt le noir qui m'accompagnait chaque jour, le noir qui se rendait complice de mes actions et encaissait les cris et les pleurs. Ce noir là ne s'était jamais plaint, pourquoi personne n'était-il comme lui ? Pourquoi personne ne tentait de me comprendre ? Étais-je le seul ? Le seul à éprouver tant de plaisir en voyant leur visages apeurés, en voyant leurs larmes de honte et de douleur ?

"Vous ne m'échapperez pas, personne ne peut m'échapper. Mon dieu que j'ai hâte, hâte de vous voir face à moi dans un lit...!"
Une nouvelle fois, mon visage se fendit d'un sourire et je me retournais dans mon lit, tournant la tête vers la petite commode voisine. Dessus, je pus y voir des photos qui traînaient, représentant de nombreux hommes et de nombreuses femmes, dont la plupart avaient déjà finis dans un lit. En vérité, seulement deux visages étaient inconnus à la chambre, et je n'eus aucun mal à les reconnaître parmi les nombreuses photos. Deux jeunes visages masculins que je connaissais bien maintenant.
"Vous ne me ferez plus attendre longtemps..."

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Pour ceux dont la vérité paraît encore flou, je vais brièvement vous expliquer. M. Fridg est un pédophile, et je sais qu'ainsi, ça peut paraître un peu étrange, peut-être que certains d'entre vous diraient que mon histoire part trop loin, mais ça faisait longtemps que j'avais prévu cela et je me dis que de parler de ce genre de cas est important. Alors voilà pourquoi Katsuki n'aime pas vraiment Fridg, c'est un peu comme ci, à sa présence, il se sentait H24 mal à l'aise. Quant à Izuku, sa crise de panique lui a permise de comprendre que quelque chose ne tournait pas rond dans le comportement de son professeur.
Voili voilou ! J'espère que vous vous portez bien, et je vous dis, à la prochaine ! 💪😁

"Ton Étoile..." [Bakudeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant