Partie 62

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BOOOOOOON franchement si ça ça marche pas J'ABANDONNE (c'est faux mdr c'est la femme de ma vie oooh) ! Sah sah sah j'en ai marre vraiment stop j'espère qu'après ça ça ira mieux parce que j'ai une idée de fou mais bon je sais pas si ça va marcher. Pour le plan, j'ai du demandé de l'aide à cher des gens, j'ai du tout réfléchir à fond pour que ça soit perfecto. J'ai pas dormi de la nuit je suis cher stressé. 

Il est 17h30 et j'attends Assya qui est censé venir avec Amir qui lui a demandé de l'accompagner faire une petite mission. J'ai TOUT prévu, elle est pas prête et vous êtes pas prêt non plus. Amir la ramène au stade de Saint Priest là où tout a commencé le 12 octobre. Je me cache, je me mets derrière elle et je la fait tomber. (QUOI ? Faut bien recréer la scène wsh).  Bon j'ai essayé de pas être trop violent mais bon fallait que ça soit comme la première fois quoi mddr

Assya :  OOOOH !

Elle se retourne pour voir qui  la poussé et elle me regarde en mode qu'est-ce tu fais là toi. 

Moi : Avant de te relever écoute, on peut pas tout reprendre à zéro parce qu'on s'aimerait peut être pas autant si on avait pas vécu tout ça. Je me disais que ce serait bien de revivre tout ça pour se rappeler pourquoi s'aime. Alors je t'embarque, je veux juste que tu joues le jeu et que tu te poses pas 50 000 questions. 

Elle me regarde un peu perdu.

Assya : Je te suis.

Moi : Bon, ici 12 octobre. Le jour où tout a basculé comme l'émission. A ce moment-là, j'avais vraiment cher des aprioris sur les noirs en particuliers les femmes. Pour moi l'amitié fille-garçon n'existait pas et encore moins avec une jeune femme noir qui me traite de "crâne rond". Si j'avais regardé devant moi, si je mettais levé une seconde avant ou une seconde après, si j'étais passé de l'autre côté, je t'aurais sûrement jamais rencontré enfin si vue que t'es mon mektoub mais pas de cette manière. Je trouve ton collier, j'y pense et je me demande si je vais te l'apporter.

Je lui tend la main pour la relever, je l'aide et je la prend par la main. Je dis au revoir à Amir et je l'emmène en voiture. On passe devant l'As Bron et je m'arrête devant.

Moi : Après réflexion, je me décide à aller voir ton match pour te rendre le collier. Je me rend compte que t'es cher bon délire et que tu pourrais être potentiellement ma poto.

Assya : Tellement heureuse quand tu m'as ramené mon collier, je voulais tout faire pour te remercier. 

Je redémarre, je passe devant mon ancien auto-école. Je m'arrête.

Moi : Tu fais tout pour m'aider à m'en sortir jusqu'à m'inscrire au permis sans que j'ai à payer. Ta motivation pour me sortir de la routine, du quartier et faire ressortir le meilleur de moi m'a fait m'attaché à toi super vite surtout que tu sais très bien je laisse difficilement rentrer gens dans ma vie. Je me disais que t'étais la claque que j'attendais pour me motiver à faire heja de ma vie. Une claque qui en plus de faire des choses dans ma vie m'a montré que les meufs drôles ça existaient, que je pouvais passer plus de 1 minute 30 au téléphone seulement si c'était toi et que le quartier c'est pas tout. Tu me faisais bouger, bubble foot, cinéma, match, lasergame, musée, restaurants même théâtre wesh. 

Assya : C'était vraiment hella le théâtre !

Moi : Pas à chaque fois hein ...

Elle me tape le bras. Je redémarre, on va à Carrefour Vénissieux. 

Moi : Bon là on va juste prendre des choses à manger parce qu'on a une longue soirée qui nous attend. 

Assya : Ah yes, hay !

Ayyoub, est-ce que c'est elle ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant