Chapitre 11

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Bonjour à tous !

Ce chapitre a été assez long à écrire. Il est un peu plus long que les précédents, mais surtout, il est plein d'informations sur l'univers. Je voulais que tout soit cohérent sans que cela soit lourd à lire, ça m'a pris pas mal de temps et d'énergie, mais j'espère que le résultat sera au rendez-vous !

J'ai également changer la couverture. Je vous mets en média la nouvelle couverture définitive de Sous les Masques. Comme d'habitude, elle a été spécialement dessinée par la merveilleuse Minoru. Je vous encourage à aller voir son travail !

Qu'en pensez-vous ? Vous l'aimez ?

Jeizah est dessus, mais le deuxième personnage apparaîtra très bientôt, j'ai vraiment hâte de vous le présenter !

Sur ce, trêve de bavardage. Je vous souhaite une agréable lecture,

Alcancia

*  *  *

Je finis par attraper mes couverts, sous son regard insistant. Mon ventre grogna de satisfaction dès que je pris une première bouchée. Après plusieurs semaines de rations de voyage, cette nouvelle saveur n'en était que plus délicieuse.

Je me risquais alors à succomber aussi à la tentation de l'alcool. Les notes sucrées s'accrochèrent à mon palais et appelèrent une gorgée supplémentaire. Je n'avais jamais rien goûté de tel. Les boissons qui perturbaient l'esprit étaient prohibées au village. Ainsi, j'avais quelque remords à briser cet interdit, mais j'avais fui le village et Malek et ses secrets infâmes. Je n'étais donc plus assujetti à ses règles. Alors, je me détendis.

Une sensation de chaleur inconnue s'était doucement instillée en moi. Ma tête tournait agréablement et j'avais relâché ma vigilance. Cette boisson était aussi bonne que traîtresse.

Quand j'eus fini, Adrik me demanda si j'avais encore de l'appétit. Il pouvait commander à nouveau. Le repas était succulent, mais mon estomac qui s'était habitué aux faibles portions des dernières semaines ne pourrait en supporter plus. Je déclinai donc sa proposition.

— Bien alors j'aimerais que l'on parle ensemble d'un sujet sensible. On va dans un endroit plus calme ?

Intrigué et avec appréhension, j'acquiesçai, me levai et le suivis. Nous gravîmes alors deux étages. Le grand couloir menait à différentes chambres, une grande salle d'eau et un dortoir commun. C'était un espace réservé pour les employés. Rapidement, il me montra les quelques pièces où j'aurai besoin de me rendre. Puis, près de son bureau et de sa propre chambre, au fond du couloir, il poussa la porte de la pièce où je devrais m'établir. Froide et dénuée de vie, elle ne contenait qu'un grand lit, entouré de murs blancs. Je me sentis immédiatement oppressé par le manque de décoration et de chaleur. Elle semblait si inhospitalière.

Enfin, il nous fit pénétrer dans ses appartements. À son image, l'étude reflétait un côté strict et formel. Sans effets personnels superflus, elle ne contenait qu'un long bureau simple où des piles de papiers étaient soigneusement empilées et quelques étagères où des livres s'entassaient. Mais, à l'opposé, deux causeuses étaient disposées autour de la cheminée. La lueur orangée qu'émettait cette dernière entourait la pièce d'un halo chaleureux et adoucissait cette impression de rigueur indéfectible.

Adrik m'invita à m'asseoir sur l'un des deux fauteuils, puis il s'installa en face de moi, sur le second. Ses traits se firent sérieux et il sembla réfléchir à la façon d'aborder cette discussion. Un nœud d'appréhension se forma dans mes entrailles.

Sous les masquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant